XV. – C. PLINE SALUE SON CHER JUNIOR.

Le paquet de livres.

Je vous accable en vous envoyant tant de volumes à la fois ; mais je vous en accable, d’abord parce que vous me l’avez demandé, ensuite parce que vous m’avez écrit que les vendanges étaient très maigres chez vous, d’où j’ai bien compris que vos loisirs de vendangeur fourniraient, suivant le dicton, des loisirs au lecteur. Je reçois de mes modestes terres les mêmes nouvelles. J’aurai donc aussi le temps d’écrire pour vous fournir des lectures, pourvu que j’aie de quoi acheter du papier ; sinon je serai contraint d’effacer tout ce que j’aurai écrit, bon ou mauvais. Adieu.

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