XX. – C. PLINE SALUE SON CHER VENATOR.

Les vendanges.

Votre lettre m’a fait d’autant plus de plaisir, qu’elle était plus longue, surtout qu’elle roulait tout entière sur mes modestes ouvrages ; que vous y trouviez de l’agrément, je n’en suis pas surpris, puisque vous aimez tout ce qui vient de moi comme moi-même. Pour moi, je suis, juste en ce moment, en train de cueillir des vendanges maigres certes, mais pourtant plus abondantes que je ne l’espérais ; si c’est cueillir la vendange que de couper une grappe de-ci de-là, visiter le pressoir, goûter le vin doux à la cuve, traîner mes pas vers les esclaves de la ville, qui, maintenant, chargés de surveiller ceux de la campagne, m’ont laissé à mes secrétaires et à mes lecteurs. Adieu.

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