XXXV. – C. PLINE SALUE SON CHER APPIUS.

Le coup de lime.

J’ai reçu le livre que vous m’avez envoyé et je vous en remercie. Mais je suis en ce moment fort occupé et je ne l’ai pas encore lu, malgré mon bien vif désir. Je dois ce respect aux lettres et à vos écrits, de regarder comme un sacrilège de ne pas y donner un esprit entièrement libre. J’approuve tout à fait votre application à retoucher vos ouvrages. Il faut cependant qu’elle ait des bornes, d’abord parce qu’un excès de soin gâte plutôt qu’il n’améliore, ensuite parce qu’il nous détourne de questions plus récentes, et ne nous permet ni d’achever les anciens ouvrages, ni d’en entreprendre de nouveaux. Adieu.

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