XXVIII. – C. PLINE SALUE SON CHER PONTIUS.

L’officieuse prodigalité.

Je connais la raison qui vous a empêché d’arriver avant moi en Campanie. Mais, malgré votre absence, je vous ai trouvé ici tout entier ; tant on m’a prodigué en votre nom toutes les ressources de la ville et de la campagne, abondance que, malgré l’impolitesse, j’ai acceptée tout entière. Car vos gens m’en priaient, et je craignais de vous fâcher contre moi et contre eux, en refusant. À l’avenir si vous ne mettez pas, vous et eux, des bornes à votre générosité, c’est moi qui en mettrai et je leur ai déjà déclaré que, s’ils renouvelaient leurs profusions, ils remporteraient tout. Vous direz que je dois user de vos biens comme des miens ; soit ; mais je veux les ménager comme les miens. Adieu.

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