XXX. – C. PLINE SALUE SON GRAND-PÈRE PAR ALLIANCE FABATUS.

L’intendant d’une villa.

Nous devons assurément célébrer votre anniversaire comme le nôtre ; car le bonheur de nos jours dépend des vôtres, puisque c’est votre zèle et vos soins qui nous donnent à Rome la joie, à Côme la sécurité. La villa des Camilles, que vous possédez en Campanie, a été fort maltraitée par le temps, cependant les parties qui ont le plus de prix demeurent intactes ou très peu endommagées. Nous veillons donc à les restaurer pour le mieux. Je crois avoir beaucoup d’amis, mais tels que vous les cherchez et que l’affaire les demande, je n’en ai presque aucun. Ce sont tous des gens de robe et des citadins. Or la direction de domaines ruraux réclame un robuste campagnard, qui ne trouve pas cette sorte de travail pénible, ces soins bas, la solitude ennuyeuse. Votre opinion sur Rufus l’honore ; il était en effet très lié avec votre fils. Mais de quelle utilité peut-il nous être dans la circonstance, je l’ignore ; je crois seulement qu’il a la meilleure volonté pour nous . Adieu.

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