XXXIV. – C. PLINE SALUE SON CHER MAXIMUS.

Un combat de gladiateurs.

Vous avez bien fait de promettre un combat de gladiateurs à nos chers habitants de Vérone, qui depuis longtemps vous aiment, vous admirent, vous honorent. C’est là aussi que vous avez trouvé une femme si aimée et si respectée, dont la mémoire méritait bien soit un monument, soit un spectacle et celui-ci de préférence, qui convient le mieux à un anniversaire de deuil. De plus on vous le demandait d’un vœu si unanime, que refuser eût paru non de la fermeté, mais de la dureté. Votre conduite a encore été admirable par la bonne grâce et la générosité avec lesquelles vous avez donné ces jeux ; car ces qualités aussi sont la marque d’une grande âme. J’aurais voulu que les panthères d’Afrique, dont vous aviez acheté un bon nombre, fussent arrivées au jour dit. Mais quoiqu’elles aient fait défaut, retardées par la tempête, vous gardez tout le mérite de votre intention, puisqu’il n’a pas dépendu de vous de les faire paraître. Adieu.

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