IV

Regret des bras épais et jeunes d’herbe pure !

Or des lunes d’avril au cœur du saint lit ! Joie

des chantiers riverains à l’abandon, en proie

aux soirs d’août qui faisaient germer ces pourritures !

Qu’elle pleure à présent sous les remparts ! l’haleine

des peupliers d’en haut est pour la seule brise.

Puis, c’est la nappe, sans reflets, sans source, grise :

un vieux, dragueur, dans sa barque immobile, peine.