V

Jouet de cet œil d’eau morne, je n’y puis prendre,

à canot immobile ! oh ! bras trop courts ! ni l’une

ni l’autre fleur : ni la jaune qui m’importune,

là ; ni la bleue, amie à l’eau couleur de cendre.

Ah ! la poudre des saules qu’une aile secoue !

Les roses des roseaux dès longtemps dévorées !

Mon canot, toujours fixe ; et sa chaîne tirée

Au fond de cet œil d’eau sans bords, – à quelle boue ?

Share on Twitter Share on Facebook