SCÈNE II.

CARLIN.

Valère est arrivé ; moi j’accours à l’instant,

Et voilà la façon dont Dorante m’attend.

Où diable le chercher ? Hom, qu’il m’en doit de belles !

On dit qu’au dieu Mercure on a donné des ailes :

Il en faut en effet pour servir un amant,

S’il ne nourrit son monde assez légèrement

Pour compenser cela. Quelle maudite vie

Que d’être assujettis à tant de fantaisie !

Parbleu ! ces maîtres-là sont de plaisants sujets !

Ils prennent, par ma foi, leurs gens pour leurs valets !

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