CARLIN.
Valère est arrivé ; moi j’accours à l’instant,
Et voilà la façon dont Dorante m’attend.
Où diable le chercher ? Hom, qu’il m’en doit de belles !
On dit qu’au dieu Mercure on a donné des ailes :
Il en faut en effet pour servir un amant,
S’il ne nourrit son monde assez légèrement
Pour compenser cela. Quelle maudite vie
Que d’être assujettis à tant de fantaisie !
Parbleu ! ces maîtres-là sont de plaisants sujets !
Ils prennent, par ma foi, leurs gens pour leurs valets !