NOTE 14.

« Le parti des princes, dit madame Campan, ayant été instruit du rapprochement des débris du parti constitutionnel avec la reine, en fut très alarmé. De son côté, la reine redoutait toujours le parti des princes, et les prétentions des Français qui le formaient. Elle rendait justice au comte d’Artois, et disait souvent que son parti agirait dans un sens opposé à ses propres sentimens pour le roi son frère et pour elle, mais qu’il serait entraîné par des gens sur lesquels Calonne avait le plus funeste ascendant. Elle reprochait au comte d’Esterharzy, qu’elle avait fait combler de grâces, de s’être rangé du parti de Calonne, au point qu’elle pouvait même le regarder comme un ennemi. »

(Mémoires de madame Campan, tome II, page 193.)

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