IV Fiançailles de Gillonne et de Simon Malingre

Au moment même où Gillonne, triomphante, annonçait à Simon Malingre qu’elle allait s’emparer de son trésor enfoui au fond de la Courtille-aux-Roses, Simon, allongeant les bras, les avait subitement refermés, et Gillonne s’était trouvée prise au piège.

Simon Malingre partit d’un éclat de rire effrayant, s’accroupit dans l’angle où il était enchaîné et plaça Gillonne en travers de ses genoux. Il la maniait comme une plume, ses forces décuplées à la fois par le désespoir et par la joie. Gillonne, dans une suprême convulsion, parvint à redresser la tête, saisit le bras de Simon dans ses dents, et ces dents, elle les y incrusta avec frénésie.

Simon éprouva une atroce souffrance, mais il continua de rire. Seulement, son poing demeuré libre se leva et s’abattit comme une masse sur le crâne de Gillonne.

Gillonne eut un grognement bref et perdit connaissance.

« Là ! fit Simon, comme ça, tu te tiendras tranquille, vieille guenon. Voyons, que pourrais-je faire bien de toi ? Écoute, ma chère. Tu ne m’entends pas ? Ça ne fait rien, écoute tout de même ! Sais-tu ce que je vais faire ? Je vais prendre les clefs des cadenas que tu as eu la gentillesse d’apporter, ouvrir ces mignons cadenas si joliment travaillés et me débarrasser des chaînes. Après quoi, petite guenon, je te mettrai simplement à ma place, enchaînée là où je suis, les bons cadenas bien fermés, et puis, avant de m’en aller, j’attendrai que tu te réveilles pour voir un peu la figure que tu feras. Voilà ce que j’appelle une bonne farce. Qu’en dis-tu, ma douce fiancée, Gillonne d’enfer ? »

En parlant ainsi, Malingre riait frénétiquement et secouait avec fureur Gillonne, qui n’avait garde de répondre, vu qu’elle était sans connaissance.

« C’est donc toi, continua Malingre, qui seras grillée à ma place. Pour le quart d’heure, comme je te le disais, je me contenterai d’admirer la grimace que tu vas faire à ton réveil. Et Dieu sait si tu fais de merveilleuses grimaces quand tu t’y mets ! J’attendrai… Hum ! Est-ce bien la peine d’attendre ? C’est que j’ai l’enfer dans le gosier, moi ! c’est que j’enrage de soif, moi ! Tout compte fait, il vaut mieux que je m’éloigne à l’instant. Les clefs des cadenas ! Voyons, où sont les clefs ? »

Simon Malingre fouilla Gillonne. Puis il fouilla avec plus d’impatience. Puis il la fouilla avec frénésie.

Et, enfin, l’évidence lui apparut dans toute son horreur, les clefs, ces clefs que Gillonne lui avait montrées, eh bien, elle ne les avait plus sur elle ! Soudain, il poussa un rugissement : il venait d’apercevoir les clefs !

Alors, il s’avança aussi loin qu’il put, aussi loin que la longueur des chaînes le lui permettait, mais toujours sans lâcher Gillonne qu’il tenait convulsivement contre lui.

Un soupir de terreur gonfla sa poitrine : si loin qu’il eût pu aller, il ne pouvait toucher encore à ces clefs.

Alors, le malheureux se mit à tirer sur les chaînes qui lui entraient dans les chairs.

Enfin, Simon Malingre comprit qu’il s’épuisait en efforts impuissants : il se retira, grogna une sourde imprécation, se ramena dans son angle, mais non sans empoigner Gillonne.

« Au moins, dit-il, tu crèveras avec moi ! »

Presque aussitôt, Gillonne rouvrit les yeux.

Un instant, elle parut stupéfaite de se retrouver vivante entre les mains de Simon.

Puis elle remarqua avec étonnement que Simon Malingre sanglotait.

« Qu’as-tu donc à pleurer, imbécile ? fit enfin Gillonne.

– Tu me demandes pourquoi je pleure ?… Peux-tu me demander cela alors que mon cœur est brisé de douleur ! Ah ! Gillonne, est-il possible que toi que j’aime tant, que toi, ma fiancée, tu m’aies condamné à une mort si affreuse ! Et ce qu’il y a de plus affreux, vois-tu, ce n’est pas de mourir, c’est de savoir que tu ne m’aimes pas.

– Comment vais-je mourir avec toi ? dis-moi un peu cela, mon petit Simon ? continua-t-elle à haute voix.

– Hélas ! puisqu’on va venir me prendre pour me brûler, puisque monseigneur le comte interrogera sans doute, ne devrai-je pas, cruelle nécessité ! ne devrai-je pas, moi qui ne mens jamais, lui dire toute la vérité et te déclarer ma complice ?

– Voyons, fit-elle enfin, est-il nécessaire que tu meures ?

– Hélas ! oui ! puisque j’ai trahi mon maître ! puisque j’ai introduit dans l’hôtel une bande de truands à qui je voulais livrer la petite Myrtille, car c’est bien là mon crime, n’est-ce pas, Gillonne ? Et ce crime, où saurais-je mieux l’expier que sur le bûcher que tu m’as préparé ? »

Gillonne frémit, car, dans cet instant, elle put supposer que Malingre, pour mieux la tuer, s’était résigné lui-même à la mort.

« Simon, cria-t-elle, mon cher Simon, je ne veux pas que tu meures !

– Mais, moi, je veux mourir ! » rugit Malingre.

« Comment, songeait Gillonne, ne m’a-t-il pas étranglée tout à l’heure ? Pourquoi n’a-t-il pas ouvert les cadenas avec les clefs que je lui ai montrées ? »

« Écoute, Simon, continua-t-elle tout haut, ce serait trop affreux que deux fiancés comme nous, qui s’aiment tant dans le fond, malgré leurs disputes, se condamnent bêtement à mourir ! Pardonne-moi, veux-tu, de t’avoir faussement dénoncé à monseigneur ! Pardonne-moi de t’avoir fait mettre ici ! Je te jure, Simon, c’était seulement pour te faire peur, comme tu m’avais fait peur, toi. Mais, avant le jour, je t’eusse délivré ! et la preuve, ajouta-t-elle, en regardant fixement Malingre, c’est que j’avais apporté les clefs du cadenas ! »

Simon essuya ses yeux d’une main, tandis que, de l’autre, il continuait à maintenir fortement Gillonne.

« Dis-tu vrai ? fit-il, tu consentirais à me délivrer ?

– Écoute-moi attentivement et nous allons sceller une réconciliation définitive, car j’ai un projet qui doit infailliblement nous enrichir, sans compter nos projets sur Buridan.

– Je t’écoute.

– Oui, mais jure-moi que jamais plus tu ne tenteras rien contre moi.

– Je te le jure.

– En ce cas, dit Gillonne, nous sommes sauvés tous deux, et cette nuit qui devait voir notre mort sera la nuit de nos fiançailles. Nous sommes désormais liés l’un à l’autre, car moi-même, je te jure assistance et fidélité ! Et maintenant, écoute-moi. Je vais commencer par ouvrir les cadenas et te délivrer.

– Bon, grogna Simon Malingre. Et ensuite ?

– Nous montons là-haut et emmenons la petite Myrtille.

– Où l’emmenons-nous ? fit Malingre, étonné.

– À la Courtille-aux-Roses, où nous nous installons, moi pour surveiller la petite et toi pour surveiller ton trésor. Puis, nous prévenons Buridan, et je puis t’assurer qu’il aura assez de confiance en moi pour croire tout ce que je lui dirai. Nous lui amenons Myrtille et, pour commencer, nous recevons de ce côté une honnête récompense.

– Admirable ! fit Malingre. Et je devine le reste. Nous prévenons ensuite monseigneur de Valois et, de ce côté-là, nous recevons également non seulement notre pardon, non seulement notre rentrée en grâce, mais encore une récompense d’autant plus honnête que nous aurons soin de nous la faire octroyer avant de conduire monseigneur jusqu’à Myrtille… Admirable ! te dis-je.

– Jusqu’à Myrtille, oui, acheva Gillonne, et par la même occasion jusqu’à Buridan que nous lui aurons prouvé être son fils ! En sorte que monseigneur entrera en possession de Myrtille et se débarrassera d’un fils gênant ! En sorte que nous avons droit à tout ce que nous voulons comme récompense !…

– Sublime ! s’écria Malingre, sublime !…

– Or ça, reprit Gillonne en se fouillant pour trouver les clefs, hâtons-nous et commençons par le commencement.

– Oui, fit Malingre, commence par ouvrir les cadenas, puisque tu as les clefs.

– Je les aurai laissées tomber, dit Gillonne au bout d’un instant, je ne les trouve pas… Ah ! les voici… »

Et Gillonne, qui venait de fouiller le cachot d’un regard circulaire, voulut se lever pour aller ramasser les clefs.

« Un instant de patience ! » dit Malingre, sans lâcher Gillonne.

Gillonne tressaillit.

D’un coup d’œil, elle calcula la distance qui séparait les clefs de Malingre, et elle comprit !…

« Mais les voici, les clefs ! dit-elle en les désignant à Malingre.

– Tiens, c’est vrai ! Comment sont-elles là ? Par ma foi, je ne les aurais pas vues tout seul, car ma vue baisse.

– Quoi qu’il en soit, Simon, si tu veux sortir d’ici, si tu veux que nous exécutions notre plan, il faut que je puisse ouvrir les cadenas, et, si tu veux que j’ouvre les cadenas, il faut que je puisse prendre les clefs, et si tu veux que je prenne les clefs, il faut que tu me lâches.

– Si je te lâchais, tu pourrais tomber et te faire mal. Or, je tiens tellement à toi que ce serait pour moi un crève-cœur si tu allais te blesser en cherchant à me sauver. Donc, je ne te lâche point. »

Gillonne s’avança donc vers les clefs, tandis que Malingre la tenait par un poignet aussi solidement qu’un noyé peut tenir la planche sur laquelle il s’est cramponné.

En quelques instants, Gillonne eut ouvert les cadenas, les chaînes tombèrent, et Simon Malingre se trouva libre.

*

* *

Lorsque le comte de Valois, délivré, comme on a vu, par le roi en personne, se rendit dans son hôtel après cet entretien où fut résolue la perte de Marigny, sa première idée fut de s’informer de Simon Malingre et de Gillonne. Son capitaine des gardes, après l’avoir suffisamment congratulé de son heureux retour, lui annonça que, fort heureusement, il avait pu s’emparer de Simon Malingre dans la nuit même où monseigneur avait été enlevé par une bande de truands.

« Et où est-il ? demanda Valois.

– Dans un bon cachot de ce manoir, dûment enchaîné.

– Qu’on l’aille chercher à l’instant ! qu’on le mène à la maîtresse tour de l’hôtel pour y être pendu. Ou plutôt, non ! Qu’on l’amène ici, car je veux l’interroger tout d’abord sur les causes de sa trahison. »

Le capitaine s’élança, tandis que Valois, se promenant de long en large dans sa grande salle d’armes, frappait les dalles d’un talon furieux et roulait dans sa tête des projets de torture dont le moindre eût fait tomber Malingre à la renverse d’épouvante, s’il eût pu en avoir connaissance.

La porte se rouvrit enfin et Valois s’arrêta, les sourcils froncés, en se tournant vers cette porte.

À la fin, il pâlit.

Au lieu de son capitaine lui amenant Malingre, ce fut une femme qu’il vit entrer, une femme vêtue de noir, le visage masqué de noir, et que, cependant, il reconnut à l’instant.

La femme s’avançait jusqu’à lui.

Valois, les traits décomposés, l’avait reconnue, car il murmura :

« Est-il donc bien vrai que tu es sorcière ou fée ? Toi que j’ai vue morte à Dijon, et que je vois vivante ! Toi qui as été enfermée dans un cabinet sans issue et qui en es sortie par je ne sais quel maléfice ! Toi enfin qui as pu pénétrer dans cet hôtel et arriver jusqu’à cette salle où nul, sous peine de mort, ne peut entrer sans y être mandé par moi ! Viens-tu donc du fond de l’enfer et au nom de Satan ?…

– Je viens au nom de Dieu, répondit Anne de Dramans d’une voix très calme. Je viens, Valois, te rappeler le pacte qui nous unissait. »

« Un pacte nous unissait, reprit-elle. Il fallait une sorcière à jeter dans les cachots du Temple, une malheureuse à brûler vive. Cette jeune fille qui était condamnée, qui devait mourir, il me plaisait à moi qu’elle vécût. Lorsque tu es venu au logis du cimetière des Innocents, je me suis offerte pour remplacer celle que tu cherchais. Tu as accepté, tu as juré que Myrtille serait sauve. Lorsque tu m’es venu voir dans le cachot du Temple, où je me suis révélée à toi, je t’ai prévenu que je trouverais le moyen de savoir si tu avais tenu ton serment. Et lorsque j’ai su que, cette fois encore, tu étais parjure, ma patience s’est lassée. Je suis sortie du Temple. Je suis sortie du cabinet devant lequel veillaient les gardes du roi. J’ai franchi les fossés et les murailles de ton manoir et je suis venue te demander : « Valois, qu’as-tu fait de Myrtille ? »

Si Valois avait pu garder un peu de sang-froid, il se fût dit, dans sa superstition même, qu’il était étrange qu’une sorcière ou une fée eût besoin de l’interroger pour savoir ce qu’était devenue la jeune fille.

« Il te reste, reprit Mabel, un dernier moyen de sauver ton âme et ton corps. Cette jeune fille est ici, dans ton hôtel. Rends-la-moi, et je te jure par le Dieu vivant que tout le reste sera pardonné, oublié. »

Valois tremblait convulsivement.

« Au contraire, continua Mabel, si tu te refuses à cette réparation, je t’assigne à comparaître devant Dieu, ton dernier juge, et cela dans le délai de trois jours.

– Et si je te rends Myrtille !

– Par le Dieu vivant, répéta Mabel, tu es sauvé, dans ton corps et dans ton âme !…

– C’est bien. Que tu sois un être vivant ou une simple illusion, j’ai foi dans ta parole. Écoute et regarde ! »

Charles de Valois s’élança vers la porte. Mais, avant de l’ouvrir, il se tourna vers Mabel comme pour la prendre à témoin de sa bonne volonté.

Et il ne vit plus Mabel à la place où il l’avait laissée.

Familiarisé déjà avec les pensées surnaturelles, Valois ne fut pas étonné.

« La fée s’est rendue invisible, songea-t-il, mais elle est là qui guette, écoute et regarde ! »

Il n’eut pas le temps d’en penser plus long : à ce moment, le capitaine des archers du manoir ouvrait la porte, tout pâle, tout tremblant, sans oser proférer un mot.

« Eh bien, gronda Valois. Cet homme ? Ce Malingre ?…

– Nous l’avions mis dans un cachot ; il était enchaîné par les chevilles et les poignets. À moins de supposer que l’hôtel est hanté et qu’un démon ait enlevé votre valet, je n’y puis rien comprendre car je viens moi-même d’entrer dans le cachot de Malingre… Eh bien, Malingre n’y est plus : il ne reste que les chaînes.

– Bien ! fit Valois avec ce même calme qui avait surpris le capitaine. Qu’on aille donc me chercher Gillonne et qu’on me l’amène à l’instant ! »

Près d’une demi-heure s’écoula, sans que le comte osât faire un mouvement.

Enfin l’officier revint et sa réponse fut :

« Monseigneur, Gillonne a disparu ! »

Valois fut agité d’un tressaillement. Mais, à la grande surprise du capitaine, il ne manifesta aucune colère.

« C’est bien, répéta-t-il. Maintenant, écoute : tu te rappelles bien l’endroit où nous nous sommes heurtés à Buridan, l’autre nuit ?

– Certes, monseigneur ! Depuis quelques jours, personne n’osait y pénétrer, vu la défense que vous en aviez faite.

– Ce bâtiment a-t-il été fouillé ?

– Oui, monseigneur. »

Cette fois, Valois pâlit.

« La rencontre, reprit-il d’une voix sourde, a eu lieu devant la porte d’une chambre dans laquelle nous entendions la voix d’une jeune fille appelant au secours. Qu’on fouille de nouveau le Logis aux Pèlerins, qu’on entre surtout dans cet appartement d’où partait la voix. Qu’on m’amène la jeune fille qu’on y retrouvera. »

De nouveau, le capitaine partit, puis revint… et sa réponse fut qu’on avait défoncé la porte de la chambre en question, qu’on avait visité le bâtiment du haut en bas et qu’on n’avait trouvé âme qui vive…

Valois fit un geste et le capitaine se retira.

Demeuré seul, le comte ferma soigneusement la porte, puis se dirigea vers le fauteuil où plutôt le trône où tout à l’heure s’était assise Anne.

Il demanda :

« Es-tu là ? Me vois-tu ? M’entends-tu ? Je t’adjure de m’apparaître… »

Quelques minutes s’écoulèrent.

Mais le fauteuil demeura vide, la salle déserte.

Valois reprit d’une voix étranglée :

« Quoi qu’il en soit, tu as vu que, cette fois, j’ai tenu mon serment. De bonne foi, j’ai voulu te rendre Myrtille, et tu ne dois pas m’imputer sa disparition… »

Le spectre, s’il était là, demeura silencieux.

« Monseigneur ! s’écria à ce moment le capitaine des archers en rentrant précipitamment, nous n’avons trouvé ni Gillonne, ni Malingre, ni la jeune fille ; mais une femme… une femme étrangère au manoir, vêtue de noir et masquée…

– Eh bien, cette femme ! rugit Valois qui, à cette description, reconnut la sorcière.

– Une sentinelle l’a aperçue au moment où elle traversait l’arrière-cour vers la poterne de l’est. Un des nôtres l’accompagnait. La sentinelle leur a crié de s’arrêter, mais ils ont disparu par la poterne ! Il y a trahison, monseigneur ! »

Pendant quelques minutes, Valois demeura frappé de stupeur.

Il fit arracher les tentures du dais. Il fit déplacer le trône.

Et alors, derrière ces tentures, apparut une vieille porte qui donnait dans un réduit, lequel s’ouvrait sur un escalier.

Il n’y avait pas eu miracle !

Il y avait eu trahison, ce qui était plus grave !

Il est probable que Mabel s’était réfugiée dans ce réduit, se réservant de se montrer ou de s’en aller selon que les circonstances la pousseraient ou non à laisser croire à Valois qu’elle était sorcière ou spectre.

Il est probable aussi que, dès l’instant où elle entendit le capitaine assurer que Myrtille avait disparu, elle avait pris le parti de s’éloigner…

Il résulta de ces événements que, le jour même, trois ou quatre archers suspects furent mis en prison, puis, Valois, ne se trouvant plus en sûreté, licencia ses gardes, et monta une nouvelle compagnie. En outre, il cessa d’habiter son hôtel et s’installa définitivement au Temple dont il était gouverneur. Enfin, il donna au prévôt un signalement très exact de Gillonne et de Malingre, avec ordre de les lui trouver et de les lui ramener morts ou vifs.

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