XXIII.

La courtisane est une institution si elle est un besoin.

Cette question est hérissée de tant de si et de mais, que nous la léguons à nos neveux ; il faut leur laisser quelque chose à faire. D’ailleurs elle est tout à fait accidentelle dans cet ouvrage ; car aujourd’hui, plus qu’en aucun temps, la sensibilité s’est développée ; à aucune époque il n’y a eu autant de mœurs, parce qu’on n’a jamais si bien senti que le plaisir vient du cœur. Or, quel est l’homme à sentiment, le célibataire qui, en présence de quatre cent mille jeunes et jolies femmes parées des splendeurs de la fortune et des grâces de l’esprit, riches des trésors de la coquetterie et prodigues de bonheur, voudraient aller.. ? Fi donc !

Mettons pour nos futurs législateurs, sous des formes claires et brèves, le résultat de ces dernières années.

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