Aux sentiers où je vais mon pas triste résonne.
Nous nous sommes quittés ; il fait froid, il a plu ;
Je viens dans le grand parc où ne vient plus personne…
Nous nous sommes quittés, puisque tu l’as voulu.
Ô pauvre cœur désert où trop de vent frissonne,
Ô pauvre cœur creusé de l’automne, salut !
Le silence et l’absence ouvrent la forêt nue,
La feuilles git, légère et lourde, en désarroi,
Je pense aux chemins clairs où ta grâce est venue !
Et le ciel s’assombrit lentement, il fait froid,
Mon âme douloureuse erre dans l’avenue
Et la grande nature est plus triste que moi.