Bibliographie 0

A. — REVUES

ANNALES DE PHILOSOPHIE        AP

Annales de philosophie chrétienne        APG

Archiv für Litteratur und Kirchengeschichte des Mittelalters        ALK

Archives d’histoire littéraire et doctrinale, publiées par Wilson et Théry        AHL

Archiv für die Geschichte der Philosophie        AGP

Byzantinische Zeitschrift        BZ

Byzantion        B

Gregorianum        G

Philosophisches Jahrbuch        PJ

Revue des études franciscaines        REF

Revue de métaphysique et de morale        HMM

Revue néoscolastique        RN

Revue de philosophie        RP

Revue philosophique        RPL

Revue des sciences philosophiques et théologiques        RSPT

Sophia        S

B. — RECUEILS DE TEXTES ET DE COMMENTAIRES

(I) Barach et Wröbel, Bibliotheca philosophiae mediae aetatis

(II) Beiträge zur Geschichte der Philosophie des Mittelalters. Texte und Untersuchungen. Herausgegeben von Prof.-Dr Bauemker, München (depuis 1891 jusqu’en 1941)

(III) Hauréau, Notices et extraits de quelques manuscrits de la bibliothèque nationale, Paris, 1890-1893, 6 vol.

(IV) L. Massignon, Recueil de textes inédits concernant la philosophie musulmane, Paris, 1929

(V) Patrologia graeca, cursus completus, accurante Migne

(VI) Patrologia latina, cursus completus, accurante Migne

(VII) Quellen und Untersuchungen zur lateinischen Philologie des Mittelalters

C. — OUVRAGES D’ENSEMBLE

(VIII) Cl. Bauemker, Die christliche Philosophie des Mittelalters, in : Allgemeine Geschichte der Philosophie, Leipzig, Teübner, 2e éd., 1913.

(IX) E. Baker, Mediaeval Contributions to modern civilisation, London, Arrap, 1921.

(X) Ad. Bonilla y San Martin, Historia de la filosofia espanola, tome I, Madrid, 1908.

(XI) U. Chevalier, Biobibliographie (dans Répertoire des sources historiques du Moyen Age, tome I, 1894) .

(XII) O. Dittrich, Geschichte der Ethik, tomes II et III, Leipzig, 1925.

(XIII) A. Dufourcq, Histoire moderne de l’Église, tome VI ; Le Christianisme et l’organisation féodale (1049-1294) , Paris, 1932.

(XIV) Dictionnaire de théologie catholique, de Vacand.

(XV) P. Duhem, Le système du monde, de Platon à Copernic, Paris, 5 vol. 1913-1917.

(XVI) Ad. Harnack, Lehrbuch der Dogmengeschichte, 3e éd., 3 vol., 1894.

(XVII) A. Faust, Der Möglichkeitsgedanke, tome II, Heidelberg, 1932.

(XVIII) E. Gilson, La philosophie au Moyen Age, Payot, 3e éd., 1944.

(XIX) E. Gilson, Études de philosophie médiévale, Strasbourg, 1921.

(XX) E. Gilson, L’Esprit de la philosophie médiévale, Paris, Vrin, 1932, 2 vol.

(XXI) Encyclopédie de l’Islam (depuis 1907) .

(XXII) Grabmann, Geschichte der scholastischen Methode, 2 vol., 1909-1911.

(XXIII) Grabmann, Mittelalterliches Geistesleben, München, 1926.

(XXIV) Hauréau, Histoire de la philosophie scolastique, 2 vol., Paris.

(XXV) K. Joel, Wandlungen der Weltanschauung, Tübingen, 1928.

(XXVI) F. Picavet, Essai d’une histoire générale et comparée des philosophies médiévales, Paris, Alcan, 1905, 2e éd., 1913.

(XXVII) Philosophia perennis, Abhandlungen über die Geschichte der Philosophie, Regensburg, 1930.

(XXVIII) Prantl, Geschichte der Logik im Abendlande.

(XXIX) J. Tixeront, Histoire des dogmes dans l’antiquité chrétienne, 8e éd., 3 vol., 1915.

(XXX) Ueberweg, Grundriss der Geschichte der Philosophie, IIer Theil, 11e éd. par M. Baumgartner, Berlin, 1925.

(XXXI) M. de Wulf, Histoire de la philosophie médiévale, 6e edit., Louvain, 1936.

(XXXII) M. de Wulf, Histoire de la philosophie en Belgique, 1910.

Introduction.

(XXXIII) G.-L. Burr, How the middle Age got their name, Americ. Histor. Review, vol. XX, p. 813.

(XXXIV) Christopher Dawson, Les origines de l’Europe, trad. Halphen, Paris, 1934.

PREMIÈRE PARTIE

Chapitre premier.

(XXXV) R. Bonnaud, L’éducation scientifique de Boèce, Speculum, vol. IV, 1929.

(XXXVI) J. Bidez, Boèce et Porphyre, Revue belge de philosophie et d’histoire, 1923 p. 189-201.

(XXXVII) R. Carton, Le Christianisme et l’Augustinisme de Boèce, RP, 1932, p. 88.

(XXXVIII) Fr. Klingner, De Boethii Consolatione philosophiae, Philologische Untersuchungen, 1921.

(XXXIX) J. Nitzsch, Das System des Boethius und die ihm zugeschriebenen theologischen Schriften, Berlin, 1860.

(XL) A. Oltramare, Les origines de la diatribe romaine, Paris, 1926.

Chapitre II.

(XLI) J. de Ghellinck, L’entrée de Jean de Damas dans le monde littéraire occidental, BZ, 1912, p. 448.

(XLII) Sauter, Die peripatetische Schule bei den Syrern und Arabern, AGP, XVII, 1904.

(XLIII) Meyerhof, Sur les versions arabes et syriaques de Galien, B, III, 1928.

(XLIV) Kayser (traduction du livre anonyme) : Das Buch von der Erkenntniss der Wahrheit oder der Ursache aller Ursachen, Strasbourg, 1893.

DEUXIÈME PARTIE

Chapitre premier.

(XLV) H.-X. Arquillière, L’Augustinisme politique, Essai sur la formation des théories politiques du Moyen Age, Paris, 1934.

(XLVI) G. Brunhes, La foi chrétienne et la philosophie au temps de la Renaissance carolingienne, Paris, 1903.

(XLVII) J. Endres, Ueber den Ursprung und Entwicklung der scholastischen Methoden, PJ, t. II.

(XLVIII) J. Endres, Studien zur Geschichte des Frühscholastik, PJ, t. XXV et XXVI.

(XLIX) L. Halphen, Les Barbares (Peuples et civilisations, vol. V) , Paris, 1926.

(L) A. Schneider, Die Erkenntnisslehre bei Beginn der Scolastik, Fulda, 1921.

(LI) A. Van de Vyver, Les Étapes du développement philosophique du Haut Moyen Age, Revue Belge de Ph. et d’Hist., VIII, 1929. (Cf. Archeion, vol. XIX, 1937, p. 12-16) .

Chapitre II.

(LII) Dom Cappuyns, Jean Scot Erigène. Sa vie, son œuvre, ses écrits, 1933.

(LIII) J. Dræseke, Zu Scotus Erigena, Zeitschr. f. wissensch. Theol., XLVI et XLVII.

(LIV) J. Dræseke, Scotus und dessen Gewährsmänner in « de Divisione naturae », Bonwetsch Seebergs Studien, IX, 2, 1902.

(LV) R. P. Jacquin, Le néoplatonisme de Jean Scot, RSPT, I, 1907.

(LVI) E. K. Rand, Johannes Scotus (Quellen und Unt. zur lat. Philol. des M. A., I, 1906) .

(LVII) P.-G. Théry, Scot Erigène traducteur de saint Denys, Bulletin du Cange, 1931.

(LVIII) P.-G. Théry, Études dionysiennes, I. Hilduin traducteur de Denys, Paris, Vrin, 1932.

(LIX) Endres, Fredegisus und Candidus. Ein Beitrag zur Geschichte Frühscolastik, PJ, XIX, 1912.

(LX) Gerberti, Opera mathematica, éd. Bubnov, Berlin, 1899.

(LXI) S. Hellmann, Sedulius Scotus, Quell, und Unters., Ir Band, 1906.

(LXII) Van de Vyver, Les œuvres inédites d’Abbon de Fleury, Revue bénédictine, 1935.

Chapitre III.

(LXIII) De Boer, Zu Kindi und seiner Schule, AGP, XIII.

(LXIV) A. Borison, La version latine de la Théologie d’Aristote, Mélanges Kratchovski, Leningrad, 1930 (Cf. Paul Kraus, Abstracta Islamica, Rev. des Études islam., 1934) .

(LXV) Dieterici, Die Philosophie der Arabern im X. Jahrhundert, 4 vol., Leipzig, 1865-1870.

(LXVI) L. Gauthier, Scolastique musulmane et scolastique chrétienne, Rev. d’Hist. de la Philos., 1928.

(LXVII) M. Horten, Die Philosophie des Islams, München, 1934.

(LXVIII) I. Makdour, La place d’Al Farâbi dans l’école philosophique musulmane, Paris, 1934.

(LXIX) J. Pollak, Entwicklung der arabischen und jüdischen Philosophie, AGP, XVII, 1904.

(LXX) Aug. Périer, Yayha ben Adi, un philosophe arabe chrétien du X e siècle, Paris, 1920 ; Petits traités (texte et traduction) , Paris, 1920.

(LXX bis) Salomon Pines, Beiträge zur islamischen Atomenlehre, Berlin, 1936.

(LXXI) D. Neumark, Geschichte der jüdischen Philosophie, Bd. I, Berlin, 1908.

(LXXII) C. Sauter, Die peripatetische Philosophie bei den Syrern und Arabern, Archiv, f. die Gesch. d. Phil., XVII.

(LXXIII) Ventura, La philosophie de Saadja Gaon, Paris, 1934.

(LXXIV) Mme Lot-Borodine, La doctrine de la déification dans l’Église grecque jusqu’au XIe siècle, Rev. Hist. des Rel., 1932.

(LXXV) I. Makdour, L’Organon d’Arisfote dans le monde arabe, Paris, 1934.

(LXXVI) S. Horowitz, Die Stellung des Aristoteles bei den Juden des Mittelalters, Leipzig, 1911.

(LXXVII) J. Guttmann, Die Religions philosophie des Saadja, Göttingen ; 1882.

TROISIÈME PARTIE

Chapitre premier.

(LXXVIII) Arquillière, Saint Grégoire VII, Paris, 1934.

(LXXIX) L. Bréhier, L’Église et l’Orient au Moyen Age, 4e éd., 1921.

Chapitre II.

(LXXX) Clerval, Les Écoles de Chartres au Moyen Age, 1895.

(LXXXI) Pfister, De Fulberti Carnotensis episcopi vita et operibus, Paris, 1885.

(LXXXII) Paré, A. Brunet, P. Tremblay, La Renaissance au XII e siècle, Paris, 1934 (refonte de l’ouvrage de Robert) .

(LXXXIII) G. Robert, Les Écoles et l’enseignement de la théologie pendant la première moitié du XIIe siècle, 1909.

(LXXXIV) C. Bernard, De l’enseignement élémentaire en France aux XIe et XIIe siècles, Paris, 1894.

(LXXXV) J. Endres, Die Dialetkiker und ihre Gegner im XI Jahrhundert, Phil. Jahrb., 1906, 1913.

(LXXXVI) J. Endres, Manegold von Lautenbach, HJ, XXV, 1904.

(LXXXVII) J. de Ghellink, Réminiscences de la dialectique de Marius Victorinus dans les conflits idéologiques des XIe et XIIe siècles, Rev. néosc, 1911.

(LXXXVIII) Heurtevent, Durand de Toarn et les origines de l’hérésie bérengarienne, Paris, 1912.

(LXXXIX) Ebersolt, Essai sur Bérenger de Tours et la controverse sacramentaire au XIe siècle, Rev. Hist, des Relig., XLVIII, 1903.

(XC) D.-M. Matronola, Un Testo inedito di Berengario di Tours e il Concilio del 1079, Milana, 1936.

(XCI) Bauemker, Die Lehre Anselms von Canterbury, über den Willen und seine Wahlfreiheit, Münster, 1912.

(XCII) Domet de Vorges, Saint Anselme, 1902.

(XCIII) J. Dræseke, Sur la question des sources d’Anselme, Rev. de philosophie, 1901.

(XCIV) Ch. Filliatre, La philosophie de saint Anselme, 1920.

(XCV) E. Gilson, Sens et nature de Vargument de saint Anselme, AHL, VIII, 1934.

(XCVI) A. Koyré, L’idée de Dieu dans la philosophie de saint Anselme, Paris, 1923.

(XCVII) Ch. de Rémusat, Saint Anselme de Cantorbery, 2e éd., Paris, 1868.

(XCVIII) A. Stolz, Zur Theologie Anselme im Proslogion (Catholica, ii, 1933) .

(XCIX) F. Picavet, Roscelin, philosophe et théologien, d’après la légende et d’après l’histoire, Paris, 1896.

(C) J. Reiners, Der Nominalismus in der Frühscolastik, Beiträge, t. VIII, 1910.

(CI) Adelard v. Baths, Traktat De eodem et diverso, herausg. von Wilner, Beiträge, vol. IV, 1903.

(CII) E. Gilson, La cosmogonie de Bernardus Silvestris, AHL, 1928, p. 5 (Cf. Gilson, Le Moyen Age et le naturalisme antique, AHL, VII, 1933) .

(CIII) J. de Ghellink, Le mouvement théologique du XIIe siècle, Paris, 1914.

(CIV) V. Cousin, Ouvrages inédits d’Abélard, Paris, 1836.

(CV) H. Dehove, Qui praecipui fuerint labente seculo XII temperati realismi antecessores, Lille, 1908.

(CVI) G. Lefèvre, Les variations de Guillaume de Champeaux (Travaux de l’Université de Lille, 1898) .

(CVII) Heitz, La philosophie et la foi dans l’œuvre d’Abélard, RSPT, 1907.

(CVIII) Ch. de Rémusat, Abélard, Paris, 2e éd., 1855.

(CIX) E. Michaud, Guillaume de Champeaux et les écoles de Paris du XIIe siècle, Paris, 1867.

(CX) E. Gilson, La théologie mystique de saint Bernard, Paris, 1934.

(CXI) P. Lasserre, Un conflit religieux au XIIe siècle, Abélard contre saint Bernard, Paris, 1930.

(CXII) Rousselot, Pour l’histoire du problème de l’amour au Moyen Age, Münster, 1908.

(CXII bis) Guillaume de Saint-Thierry, Un traité de la Vie Solitaire, Introduction, édition et traduction par M. M. Davy, 2 vol., Paris, 1940.

(CXIII) M. Lenglart, La théorie de la contemplation mystique dans l’œuvre de Richard de Saint- Victor, Paris, 1936.

(CXIV) M. M. Davy, Un traité de l’amour du XIIe siècle (Pierre de Blois) , Paris, 1932.

(CXV) B. Hauréau, Nouvel examen de l’édition des œuvres de Hugues de Saint-Victor, Paris, 1859.

(CXVI) R.-M. Martin, Œuvres de Robert de Melun, Louvain, 1932.

(CXVII) F. Protois, Pierre Lombard, Paris, 1881.

(CXVIII) J. Warichez, Les Disputationes de Simon de Tournai, Louvain, 1932.

(CXIX) R. Arnou, Quelques idées néoplatoniciennes de David de Dinant, Philosophia perennis, I, 113, Regensburg, 1930.

(CXX) R. de Vaux, Sur un texte retrouvé de David de Dinant, RSPT, XXII, 1933.

Chapitre III

(CXXI) H. Bidez, Psellos et le Timée, Revue de philosophie, 1905.

(CXXII) H. Bidez, Catalogue des manuscrits alchimiques grecs, tome VI (Psellos), Bruxelles, 1928.

(CXXIII) B. Carra de Vaux, Gazali, Alcan, 1903.

(CXXIV) B. Carra de Vaux, Avicenne, Alcan, 1900.

(CXXV) Dieterici, Al Farabis philosophische Abhandlungen, Leyde, 1890.

(CXXVI) L. Gauthier, La théorie d’Ibn Rochd sur les rapports de la religion et de la philosophie, Paris, 1909.

(CXXVII) Gardner, Al Ghazali’s Lampas luminum (trad.) , Londres, 1924.

(CXXVIII) Munk, Mélanges de philosophie juive et arabe, Paris, 1859 (réimprimé, 1927) .

(CXXIX) Miguel Asin Palacios, En justo medio en la creancia, compendio de teologia dogmatica d’Algazel (traduction) , Madrid, 1929.

(CXXX) Renan, Averroès et l’Averroïsme, 1852.

(CXXXI) D. Saliba, Étude sur la métaphysique d’Avicenne, Paris, 1926.

(CXXXII) K. Svoboda, La démonologie de Psellos, Brno, 1927.

(CXXXIII) P. Tannery, Sur les nombres chez Psellos, Rev. des Et, grecques, 1892.

(CXXXIV) Ch. Zervos, Le philosophe néoplatonicien Michel Psellos, Paris, 1919.

(CXXXV) J. Guttmann, Die Philosophie des Salomon von Gebirol, Göttingen, 1889.

(CXXXVI) J. Guttmann, Die philosophischen Lehren des Isaak ben Salomon Israëli, Münster, 1911.

(CXXXVI) J.-T. Muckle, Isaac’s Israëli Definition of Truth, AHL, 1933.

(CXXXVII) L. Levy, Maïmonide, Paris, 1911.

(CXXXVIII) Avicébron, Fons Vitae (trad, latine de Dominique Gondisalvi), Beiträge I.

QUATRIÈME PARTIE

Chapitre premier.

(CXXXIX) M. D. Chenu, La théologie comme science au XIIIe siècle, AHL, 1927.

(CXL) H. Denifle et Châtelain, Chartularium universitates parisiensis (1200-1350) , Paris, 1889-1891.

(CXLI) H. Denifle, Die Universitäten des M. A. bis 1400, Bd. I, Berlin, 1885.

(CXLII) M. Gorce, L’Essor de la pensée au Moyen Age, 1933.

(CXLIII) B. Landry, L’idée de chrétienté chez les scolastiques du XIIIe siècle, 1929.

Chapitre II.

(CXLIV) A. et Ch. Jourdain, Recherches critiques sur l’âge et l’origine des traductions d’Aristote, 2e éd., Pâtis, 1843.

(CXLV) Louis Halphen, Les Universités au XIII e siècle, Revue Historique, CLXVII, 1931.

(CXLVI) Dominicus Gundissalinus, De Immortalitate animae, éd. G. Bülow, Beiträge, II ; De divisione philosophiae, Beiträge, IV.

(CXLVII) Et. Gilson, Les sources gréco-arabes de l’augustinisme avicennisant, AHL, 1929.

(CXLVIII) B. Landry, L’originalité de Guillaume d’Auvergne, RHP, 1929.

(CXLIX) A. Masnovo, Guglielmo d’Auvergne, Riv. di filos. neosc, 1927.

(CL) J. Rohmer, La théorie de l’abstraction dans l’école franciscaine, AHL, III, 1928.

(CLI) A. Masnovo, Da Guglielmo d’Auvergne a San Thomaso d’Aquino, 2 vol, Milano, 1930.

(CLII) M. de Wulf, L’augustinisme « avicennisant », Revue néosc, 1931.

(CLIII) J. Endres, Des Alexander v. Hales Leben und psychologische Lehren, Philos. Jahrb,, 1888.

(CLIV) Alexandre de Hales, Summa, 4 vol., Venise, 1575.

Chapitre III.

(CLV) Saint Bonaventure, Opera, 10 vol., éd. Quaracchi, 1882-1902.

(CLVI) Eberlé, Die Ideenlehre Bonaventuras, Strasbourg, 1911.

(CLVII) E. Gilson, Saint Bonaventure, Paris, 1924.

(CLVIII) Jules d’Albi, Saint Bonaventure et les luttes doctrinales.

(CLIX) J.-M. Bissen, L’exemplarisme divin selon saint Bonaventure, Paris, 1931.

(CLX) Menneson, La connaissance de Dieu d’après saint Bonaventure, RP, 1910.

(CLXI) R.-P. Symphorien, L’Itinéraire de l’esprit vers Dieu chez saint Bonaventure, Annales Institut Louvain, 1924.

Chapitre IV.

(CLXII) Albert le Grand, Œuvres, éd. Borgnet, 36 vol., Paris, 1890.

(CLXIII) U. Dæhnert, Die Erkenntnislehre des Albertus Magnus, Leipzig, 1934.

(CLXIV) K. Schmieder, Alberts des Grossen Lehre vom natürlichen Gotteswissen, Freiburg, 1932.

(CLXV) A. Schneider, Die Psychologie Alberts d. G., Beiträge, vol. IV.

(CLXVI) Pelster, Kritische Studien zum Leben und zu den Schriften Alberts des Grossen, Freiburg, 1920.

(CLXVII) R. Arnou, De quinque viis S. Thomae ad demonstrandam Dei existentiam, Rome, 1932.

(CLXVIII) J. Baumann, Die Staatslehre d. h. Thomas v. Aquino, Leipzig, 1909.

(CLXIX) Chossat, L’averroïsme de saint Thomas, Arch. de Ph., vol. IX, cahier III, p. 129.

(CXX) J. Durantel, Le retour à Dieu dans la philosophie de saint Thomas, Paris, 1919.

(CLXXI) J. Durantel, Saint Thomas et le pseudo-Denys, Paris, 1919.

(CLXXII) A. Forest, La structure métaphysique du concret selon saint Thomas, Paris, 1931.

(CLXXIII) Et. Gilson, Le Thomisme, nouvelle édit., 1923.

(CLXXIV) Et. Gilson, Pourquoi saint Thomas a critiqué saint Augustin, AHL, 1926.

CLXXV) M. Grabmann, Die Lehre des Jacob v. Viterbo, Philosophia perennis, I, p. 230.

(CXXVI) G. Saitta, Il carattere della filosofia tomistica, Firenze, 1934.

(CLXXVII) J. Laporte, Le libre arbitre et l’attention chez saint Thomas, Revue de Métaph., 1931, 1932, 1934.

(CLXXVIII) Mandonnet, Les écrits authentiques de saint Thomas, Paris, 1910.

(CLXXIX) J. Maritain, Sept leçons sur l’être, 1933.

(CLXXX) Michel, La notion thomiste de bien commun, Paris, 1932.

(CLXXXI) L. Noël, La présence de l’intelligible à la conscience selon saint Thomas et Cajetan, Philosophia perennis, I, p. 161.

(CLXXXI bis) I. Paulus, Le caractère métaphysique des preuves thomistes de l’existence de Dieu, AHL, 1934.

(CLXXXII) Et. Gilson, La servante de la théologie, Et. de Phil, médiévale, p. 30.

(CLXXXIII) Et. Gilson, La signification historique du thomisme, Et. de Phil, med., p. 76.

(CLXXXIV) L. Lachance, Le Concept de droit selon Aristote et saint Thomas, Paris, 1933.

(CLXXXV) Roland-Gosselin, Le De Ente de saint Thomas (édition et introduction) , Le Saulchoir, 1926.

(CLXXXVI) P. Synave, Le catalogue officiel des œuvres de saint Thomas, AHL, 1928, p. 25.

(CLXXXVII) M. Wittmann, Neuplatonisches in der Tugendlehre des Thomas d’Aquin, Philosophia perennis, I, 167.

(CLXXXVIII) J. Zeiller, L’idée de l’État dans saint Thomas.

(CLXXXIX) Grabmann, Die Werke des hl. Thomas von Aquin, Beiträge XXII, 1931.

(CXC) Mandonnet et Detrez, Bibliographie thomiste (2219 numéros) , Le Saulchoir, 1921.

(CXCI) Rousselot, L’intellectualisme de saint Thomas, Paris, 2e éd., 1924? 3e éd., 1936.

(CXCII) L. Sertillanges, Saint Thomas d’Aquin, Paris, 1908.

(CXCIII) A.-M. Festugière, La notion du péché chez saint Thomas, I, II, 71 et sa relation avec la morale aristotélicienne. The New Scholasticism, V, 1931.

Chapitre V.

(CXCIV) Et. Gilson, La doctrine de la double vérité (appends : textes de Jean de Jandun) , Et. de ph. méd., p. 51.

(CXCV) M. Grabmann, Neuaufgefundene Quaestiones Sigers von Brabant, Miscellanea Ehrle, vol. I, 1924.

(CXCV bis) Grabmann, Die Opuscula de Summobono und De Sompniis des Boetius von Dacia, AHL, 1931.

(CXCVI) P. Mandonnet, Siger de Brabant (I. Textes. II. Études critiques) , Louvain/l911, 1908.

(CXCVII) P. Mandonnet, Note sur Boèce de Dacie, RSPT, XXII, 1933.

(CXCVIII) Roland-Gosselin, Sur la double rédaction par Albert le Grand de sa dispute contre Averroès, Archives, 1926        .

(CXCIX) D. Salman, Albert le Grand et l’averroïsme latin, RSPT, 1935, p. 38.

(CC) R. de Vaux, La première entrée d’Averroès chez les Latins, RSPT, XXII, 1933.

(CCI) R. Barsotti, Sigeri Brabantii de Æternitate mundi opuscula, Münster, 1933.

(CCII) Van Steenberghen, Siger de Brabant d’après ses œuvres inédites, t. I, Louvain, 1931.

(CCIII) M.-D. Chenu, La première diffusion du thomisme à Oxford, Klapwell, AHL, 1928.

Chapitre VI.

(CCIV) Daniels, Quellenbeiträge zur Geschichte des Gottesbeveisen im XIII Jahrb., 1909.

(CCV) Ehrle, Der Augustinismus und der Aristotelismus in der Scholastik gegen Ende des XIII Jahrh., ALK, 1889.

(CCVI) Et. Gilson, Sur quelques difficultés relatives à l’illumination augustinienne, RN, XXXVI, 1934, p. 321.

(CCVI bis) Et. Gilson, Roger Marston : un cas d’augustinisme avicennisant, AHL, 1933.

(CCVII) Glorieux, La littérature quodlibétique de 1260-1320, Bibliothèque thomiste, t. V.

(CCVIII) E. Hocedez, Gilles de Rome et Henri de Gand, Gr., 1927.

(CCIX) Krebs, Un traité de Thierry de Fribourg, RN, 1911, p. 519.

(CCX) E. Longpré, Thomas d’York et Mathieu dy Aquasparta, AHL, 1926.

(CCXI) E. Hocedez, Richard de Middleton, Louvain, 1925.

(CCXII) O. Lottin, La notion de libre arbitre dans la jeune école dominicaine d’Oxford, RSPT, XXIV, 1935, p. 268.

(CCXIII) O. Lottin, Le libre arbitre au lendemain de la condamnation de 1277, RN, XXXVIII, 1935, p. 213.

(CCXIII bis) J. Paulus, Henri de Gand et l’argument ontologique, AHL, X, 1936.

(CCXIV) A. Pelzer, Godefroi de Fontaines, RN, 1913, p. 365.

(CCXV) Scholz, Édition de Gille de Rome, De ecclesiastica potestate.

(CCXVI) H.-M. de Wulf, Le De Unitate de Gille de Lessines, Louvain, 1904.

(CCXVII) Ehrle, G, Peckham über den Kampf des Augustinismus und Aristotelismus in der zweiten Hälfte des 13. Jahrh., Ztschr. f. Kath. Theol., XIII, 1899.

(CCXVII bis) Fr. Stegmuller, Der Traktat des Robert Kilavardby, De imagine et vestigio Trinitatis, AHL, X, 1936.

Chapitre VII.

(CCXVIII) R. Bacon, Opera hactenus inedita, éd. Brewer, 1859.

(CCXIX) R. Bacon, Opus majus, éd. Bridges, 3 vol., Oxford, 1897-1900.

(CCXX) M. Bouygues, Roger Bacon a-t-il lu des livres arabes ? AHL, 1930.

(CCXXI) R. Carton, L’expérience mystique chez Roger Bacon ; L’expérience physique chez Roger Bacon ; La synthèse doctrinale, 3 vol. Paris, 1924.

(CCXXII) H. Hoffmann, Roger Bacon, 1908, 1909, et AGP, XX.

(CCXXIII) Mandonnet, Roger Bacon et le speculum astronomiae, RN, 1910 ; Roger Bacon et la composition des trois « Opus », ibid., xx, 1913.

(CCXXIV) Probst, Caractère et origine des idées du bienheureux Raymond Lulle, Toulouse, 1913.

(CCXXV) S. Bové, El sistema cientifico lulliano : ars magna, Barcelona, 1909.

(CCXXVI) Raymond Lulle, Œuvres, éd. Sabringer 1721-1742.

CINQUIÈME PARTIE

Chapitre premier.

(CCXXVII) Duns Scot, Opera, éd. Wadding, Lyon, 1639 (réimprimé Paris, 1891)

(CCXXVIII) G. Baudry, En lisant Jean le Chanoine, AHL, 1934, p. 175.

(CCXXIX) B. Jansen, Beiträge zur geschichtlichen Entwicklung der Distinctio formalis, Zeitsch. f. Kathol. Theol., LUI, 1929.

(CCXXX) R. Landry, Duns Scot, Paris, 1922.

(CCXXXI) Et. Gilson, Avicenne et le point de départ de Duns Scot, AHL, 1927.

(CCXXII) J. Carreras y Artau, La doctrina de los universales en J. Duns Scot, Philosophia perennis, t. I, p. 233.

(CCXXXIII) L. Meier, Wilhelm v. Nottingham, in : Philosophia perennis, tome I, p. 263.

(CCXXXIV) A. Pelzer, Le premier livre des Reportata parisiensia de Duns Scot, Ann. de l’Institut de Louvain, 1924.

(CCXXXV) P. Vignaux, Justification et prédestination au XIVe siècle (Duns Scot, Pierre d’Auriole, Guillaume d’Occam, Grégoire de Rimini) , Paris, 1934.

Chapitre II.

(CCXXXVI) N. Abbagnano, Guglielmo d’Occam, Lanciano, 1931.

(CCXXXVII) B. Landry, Pierre Auriol, sa doctrine et son rôle, Rev. d’Hist. de la ÊM., 1928, p. 27.

(CCXXXVIII) H.-D. Simonin, Les « Summulae logicales » de Petrus Hispanus, AHL, 1930.

(CCXXXIX) J. Baudry, À propos de la théorie occamiste de la relation, AHL, 1933.

(CCXL) A. Kuhlmann, Zur Geschichte des Terminismus, Leipzig, 1912.

(CCXLI) P. Vignaux, Art. Occam, Dict, de théol. cath.

(CCXLII) J. Lappe, Nicolas d’Autrecourt, Münster, 1909.

(CCXLII bis) Patronnier de Gandillac, De l’usage et de la valeur des arguments probables dans les Questions de Pierre d’Ailly sur les Sentences, AHL, VIII, 1933.

Chapitre III.

(CCXLIII) C. Michalski, Les courants critiques et sceptiques dans la philosophie du XIVe siècle (Bull. Ac. pol. des Sc.) , Cracovie, 1927.

(CCXLIV) C. Michalski, La Physique nouvelle et les différents courants philosophiques au XIVe siècle (Bull. Ac. polon. des sc. et l.) , Cracovie, 1928.

(CCXLV) C. Michalski, Le criticisme et le scepticisme dans la philosophie du XIV e siècle (Bull. de l’Ac. polon. des sc. et des l.) , Cracovie, 1926.

(CCXLVI) C. Michalski, La lutte pour l’âme à Oxford et à Paris au XIV e siècle (Communicat. au Congrès de philosophie d’Oxford de 1930) .

(CCXLVII) E. Hartmann, D’Aillys Lehre von der sittlicher Erkenntnis, Freiburg, 1904.

Chapitre IV.

(CCXLVIII) J. Ancelet-Hustache, Mechtilde de Magdebourg, 1926.

(CCXLIX) Delacroix, Le mysticisme spéculatif en Allemagne au XIVe siècle.

(CCL) Denifle, Ueber die Anfänge der Predigtweise des deutschen Mystiker, Archiv für Litt. Gesch. des M. A., 1886, p. 650.

(CCLI) Galvano della Volpe, Il misticismo speculativo di Maestro Eckart nei sui rapporti storici, Bologna, 1930.

(CCLII) Grabmann, Neuaufgefundene Quaestiones ds M. Eckarts, Sitzungsberichte der bayerisch. Akad. d. Wiss, 1921.

(CCLIII) Krebs, Meister Dietrich, Beiträge, t. V, 1906.

(CCLIV) G. Théry, Édition critique des pièces relatives au procès d’Eckart, de la bibliothèque de Soëst, AHL, 1926.

(CCLV) G. Théry, Le commentaire de maître Eckart sur le livre de la sagesse (édition) , AHL, 1928 et 1929.

(CCLVI) G. Théry et R. Klibanski, Opera latina M. Eckarti, Leipzig, fasc. 1, 1935.

Appendice

Cet appendice a pour but de donner quelques indications essentielles sur les travaux relatifs à la Philosophie du Moyen Age parus depuis la première édition de ce livre (1937). La nouvelle édition de La Philosophie au Moyen Age d’Ét. Gilson (1944), les publications du P. Chenu (Les Études de philosophie médiévale, fascicules périodiques, dont le premier a paru en 1939, le second [sur les publications de 1939 à 1945] et le troisième [publications de 1946 à 1948] doivent paraître en 1949) sont à consulter.

Introduction. — P. 1. — Dans son étude Problème de la Volonté à Paris et à Oxford au XIV e siècle (Cracovie, 1937), l’abbé K. Michalski énonce des idées de grande portée sur la nature de la philosophie médiévale : on la comprend mal, dit-il, et l’on nie même son existence « parce qu’on lui demande, comme à la philosophie moderne, de nouveaux systèmes et qu’elle n’offre que des problèmes nouveaux ». Nul penseur médiéval ne cherche un système et surtout un système personnel, parce qu’il s’appuie sur la doctrine chrétienne : mais à l’intérieur de cette doctrine, on veut résoudre des problèmes ; on conteste d’ailleurs moins les thèses elles-mêmes que la valeur des arguments qui sont donnés pour ou contre : d’où l’intérêt capital qu’il y aurait à faire une histoire de la pensée médiévale par problèmes.

La Pensée au M. A. de P. Vignaux (1938) pourrait s’intituler l’Humanisme et le Naturalisme au Moyen Age. « Dignificare naturam », telle est la formule scotiste dans laquelle il résume toute cette pensée. Soit par exemple le thomisme qui, pour expliquer la connaissance humaine, admet, au lieu d’un « donneur de formes » dont l’intellect recevrait passivement l’impression, une conception interne, une nature intellectuelle qui accomplit son opération propre. (Il est d’ailleurs clair, par cet exemple même, que la pensée médiévale vient souvent se heurter à l’affirmation d’un Transcendant tout-puissant.)

I re Partie, Ch. I. — P. 7. — Le livre de P. Courcelle, Les Lettres grecques en Occident, Paris, 1943, a renouvelé la question du passage de la littérature grecque à la littérature latine dans la période qui a précédé le Haut Moyen Age. Les chapitres sur Boèce (p. 257-312), sur Cassiodore (313-341), sur les moines au service de l’hellénisme (342-388) nous font voir dans quelle mesure les Latins ont conservé le contact avec les Grecs, jusqu’à une interruption qui fut à peu près complète, comment Boèce plagie les commentaires d’Ammonius, de quels modèles grecs (Platon, les lieux communs de la diatribe, le commentaire du Timée de Proclos, les commentaires d’Ammonius) s’inspire sa Consolation de la Philosophie. Ce livre sera bien utile à qui veut se rendre compte de ce que le Moyen Age a pu retenir de la pensée grecque avant la reprise de contact avec les richesses de la philosophie hellénique.

II e Partie, Ch. I. — P. 42. — R. Bonnaud-Delamare, L’idée de Paix à l’époque carolingienne (Paris, 1939), a excellemment souligné l’idée essentielle qui a présidé à la renaissance carolingienne, Charlemagne est couronné comme empereur de la Paix et pour la paix de l’Église, il assemble des conciles , à l’extérieur, il traite avec les souverains du proche Orient pour garantir la sécurité aux chrétiens qui vont en terre sainte.

Ch. II — P. 48. — Les connaissances positives que Jean Scot pouvait atteindre sont assez bien déterminées dans ses Annotationes in Marcianum, ses Notes sur Martianus Capella que C. E. Lutz vient d’éditer (Cambridge, Mass., 1939) d’après le man. 12960 de la Bibliothèque nationale. Il y exalte la philosophie plus que dans ses autres ouvrages ; par elle on atteint l’immortalité. « Nemo in trat in caelum nisi per philosophiam. »

IIIe Partie, Ch. II. — P. 121. — Au sujet de saint Anselme, il convient de signaler un important travail de l’abbé A. Combes, Un inédit de saint Anselme ? Le traité « De imitate divinae essentiae et pluralitate creaturarum », d’après Jean de Ripa, Paris, 1944. C’est, d’après M. Gilson (Rev. philosoph., 1945, p. 184), « une des contributions les plus surprenantes et les plus originales que l’on ait faites depuis longtemps à l’histoire de la philosophie médiévale ». Il s’agit des citations étendues que Jean de Ripa, un auteur du XIVe siècle, fait d’un traité qu’il attribue à saint Anselme, M. Combes, sans affirmer absolument l’authenticité du traité, la considère comme possible et même probable. Or ce traité soutient une thèse curieuse ; c’est que les Idées divines sont créées par Dieu. Cette thèse rappelle celle de Philon d’Alexandrie, qui faisait de Dieu l’auteur du monde intelligible créé avant le monde sensible, et aussi celle d’Origène : ce serait là une face nouvelle et bien curieuse du platonisme de saint Anselme ; la fameuse preuve de l’existence de Dieu ne suppose-t-elle pas d’ailleurs l’antériorité de l’être intelligible (esse in intellectu) sur l’être réellement existant (esse in re) ?

— P. 132. — Le platonisme chartrain nous offre un moment important de La tradition platonicienne pure que R. Klibansky, The Continuity of the platonic tradition during the Middle Ages (London, 1939) veut isoler de l’influence néoplatonicienne ; il n’en est encore malheureusement qu’aux préfaces, indiquant comment devrait être fait un Plato latinus, qui comprendrait toutes les traductions latines de Platon, fragmentaires ou non, accessibles au Moyen Age.

— P. 148. — Les Beiträge zur Gesch. d. Philos, des Mittelalters donnent une édition critique et complète du Tractatus de unitate et divina Trinitate (1941) due aux recherches d’Ostlender,

— P. 148. — Mgr Grabmann (Kommentare zur Aristotelischen Logik aus dem 12. und 13. Jahrhundert, Berlin, 1938) a mis en lumière, grâce à l’étude des commentaires d’Aristote, l’existence d’une école de logique issue de l’enseignement d’Abélard. La logique à cette époque touchait à la théologie, et les dialecticiens embarrassaient fort les théologiens en appliquant à la réalité divine les règles de la dialectique ; l’un de ceux-ci, Albéric de Reims, connu surtout jusqu’ici par la critique qu’a faite de lui Abélard (cf. p. 153), est quelquefois cité dans ces Commentaires. C’est dans ces conditions que l’étude des sophismes a donné lieu à toute une littérature que Mgr Grabmann étudie, au long du XIIe et XIIIe siècle, dans les Beiträge, 1941.

— P. 171. — Mlle Davy, en continuant ses études sur Guillaume de Saint-Thierry, donne une excellente contribution à l’étude de la mystique. Sa thèse sur ce sujet n’est malheureusement pas imprimée ; mais elle a donné une édition et une traduction du Traité de la Vie solitaire (Paris, 1940, 2 volumes) avec une introduction développée. Il s’agit de règles et de conseils donnés aux moines du cloître de Mont-Dieu. Le cloître est essentiellement une école de charité, et la charité est identique à Dieu ou à l’Esprit Saint. La solitude monastique est donc bien loin d’être l’isolement, et le moine n’est jamais moins seul que quand il est avec Dieu dans sa cellule. Mlle Davy a en outre édité un volume d’extraits de saint Bernard (Paris, 1945).

— P. 192. — La mystique des Victorins touche, comme on l’a vu, de beaucoup plus près à la pensée de saint Anselme qu’à la mystique bernardine ; c’est ce qu’a montré A. M. Éthier dans son étude, Le « De Trinitate » de Richard de Saint-Victor, Paris, 1939 ; M. Forest (Rev. philos., 1946, p. 373) voit en Richard un aspect particulier du « rationalisme chrétien » ; il s’agit d’un effort de la raison procédant de la foi et cherchant à arriver à la certitude dans les choses divines.

— P. 175. — Mlle Anneliese Maier donne une très intéressante étude : Das Problem der intensiven Grösse in der Scholastik, Leipzig, 1939. Il s’agit du problème « de intensione et remissione formarum ». D’après les Catégories d’Aristote, le plus et le moins n’existent que dans la qualité, mais jamais dans la forme qui donne à chaque être une essence permanente et invariable ; tel est l’avis de Gilbert de la Porrée dans le De sex principiis. La question touche à la théologie quand Pierre Lombard se demande si le Saint-Esprit peut s’accroître dans l’homme ; l’« augmentum caritatis » semblerait prouver qu’il y a du plus et du moins dans les formes. Henri de Gand se décide nettement le premier pour l’affirmation du plus et du moins dans la forme ; cette propriété est liée pour lui à l’indétermination et à l’infinité (la « latitude ») qu’il y a dans l’essence. C’est de là, semble-t-il, que partent les Scotistes : la forme individuelle, chez eux, l’« haecceitas », ajoute à la forme universelle des « degrés essentiels ». D’autres ont tenté de comparer la continuité qualitative, qui concilie le changement de degré avec la permanence de la forme, au mouvement local qui laisse le mobile inaltéré dans le changement. On voit l’importance d’un problème dont la solution pouvait atteindre gravement la notion traditionnelle de forme.

III e Partie, Ch. III. — P. 212. — L. Gardet, en deux articles remarquables de la Revue thomiste (Islam et Démocratie, mai et septembre 1946), présente des considérations qui aident à comprendre la pensée musulmane. Il définit l’Islam, après Massignon, comme une théocratie égalitaire, dans laquelle est absente cette image de la hiérarchie qui a joué un si grand rôle dans la théorie néoplatonicienne : il y a égalité entre les croyants comme croyants, puisqu’il n’y a d’autre autorité que celle de Dieu ; cette égalité, qui fonde le compagnonnage, ne conduit pas du tout en revanche au respect inconditionnel de la personne individuelle. Dans un autre article (Rencontre de la théologie musulmane et de la pensée patristique, ibid., 1947, n° 1), il fait voir que les Jacobites sont à la source de l’influence des néoplatoniciens sur les Arabes ; les Nestoriens, Jean Damascène, l’école d’Antioche avaient une prédilection pour l’interprétation littérale des Écritures et s’opposaient à l’allégorie des Alexandrins ; ce fut l’attitude même des Arabes. Mais dans leur théologie, ils ne devaient pas trouver un saint Anselme, et ils ignorent la fides quaerens intellectum ; ils recherchent non pas l’intelligence des mystères (il n’y a pas chez eux de spéculation philosophique sur les rapports de la raison et de la foi), mais l’apologie des dogmes.

— P. 214. — La distinction de l’Essence et de l’Existence chez Ibn Sina, de Mlle A.-M. Goichon (Paris, 1937), traite un sujet capital : Dieu, chez qui l’essence est identique à l’existence, s’oppose par là aux êtres créés où l’une se distingue de l’autre, et le monisme paraît ainsi évité. Simple apparence, pense Mlle Goichon, puisque l’essence des êtres dits créés est en Dieu et que leur existence n’est que le débordement nécessaire de cette essence hors de Dieu. Les essences sont comme données à l’intelligence divine, et la création des existences imposée à sa volonté : la fameuse distinction ne peut jouer le rôle qu’Avicenne veut lui faire jouer. Par son Lexique de la langue philosophique d’Ibn Sina, parue en même temps, Mlle Goichon donne une excellente contribution à l’établissement du vocabulaire philosophique de l’époque arabe.

— P. 220. — Une des dernières études sur Al Gazel (A. J. Wensinck, La pensée de Ghazzali, Paris, 1940) affirme l’extrême complexité de sa pensée : « Comme théologien, Ghazzali est musulman, comme penseur et homme de science, néoplatonicien, comme moraliste et mystique, chrétien. » C’est justement une œuvre morale importante de lui, le Critère de l’action, qui a été traduite en français par Hikmat Hachem : c’est là qu’on trouve la première formule développée du célèbre pari, dont on admet aujourd’hui que Pascal aurait eu connaissance. Cette œuvre montre aussi bien clairement la vitalité de la tradition de la morale grecque, et surtout de celle d’Aristote : la valeur comparée de la contemplation et de l’action, la théorie des vertus sont traitées comme dans l’Éthique à Nicomaque ; et les méthodes d’éducation morale rappellent beaucoup les moralistes stoïciens.

— P. 224. — H. Corbin, qui publie une édition des œuvres de Suhrawardi (tome I, Opera metaphysica et mystica, Istanbul, 1945), a exposé, dans une plaquette fort intéressante, les Motifs zoroastriens dans la philosophie de Suhrawardi, d’après la Sagesse de l’Orient (Hikmat ol-Ishraq), Téhéran, 1946. On y trouve cette métaphysique de la lumière incréée si répandue en Orient, vieille tradition persane qui a joué un grand rôle dans le néoplatonisme ; métaphysique presque physique, où la lumière qui révèle instantanément toute chose devient facilement l’image de la réalité suprême. A cette métaphysique est liée une mystique de l’Amour ; l’Amour universel ne trouve d’autre obstacle en nous que notre moi détaché de la nature parfaite. — La revue Hermès (Bruxelles, novembre 1939) contient une traduction de deux épîtres mystiques de Suhrawardi, ainsi que divers textes sur la mystique musulmane. Le Journal asiatique (juillet 1935) donne la traduction du Bruissement de l’Aile de Gabriel.

— P. 236. — L. Gardet, La connaissance et l’amour de Dieu selon quelques textes sufis du premier siècle de l’hégyre [Revue thomiste, janvier 1946), fait connaître au lecteur français le traité Du soufisme de Kâlâbâhdi (mort en 995). Ces textes, dont la beauté apparaît à travers la traduction qui nous en est donnée, enseignent la réciprocité de l’amour entre Dieu et l’homme : c’est tout l’opposé de la mystique plotinienne qui absorbait le moi dans un principe impersonnel ou plutôt supérieur à toute personne.

— P. 235. — Le livre important de L. Gauthier (Ibn Rochd, Paris, 1948) conclut au caractère profondément religieux de la pensée d’Averroès, bien qu’il affiche, comme philosophe, un rationalisme intégral. La légende d’Averroès libre penseur est bien finie. La position de M. Gauthier paraît être aussi celle des historiens musulmans si nous en jugeons par la thèse, encore inédite, de Moussa (Paris, 1948). Averroès résout lui-même la contradiction en distinguant trois classes d’esprits : les philosophes, les théologiens, les hommes seulement religieux. Il admet, il est vrai, qu’Aristote est presque infaillible, mais seulement quand il s’agit de physique ou de métaphysique comme science universelle de l’être. Averroès a été ainsi l’initiateur de la conciliation scolastique entre la science et la foi. Mais, dirons-nous, ce compartimentage et cette distribution convenue des rôles ; ont-ils rien à voir avec une conciliation réelle ?

— P. 236. — Parmi les sciences de tradition grecque cultivées en pays arabe, la physiognomonie était fort répandue. C’est l’histoire de cette science qu’a faite Y. Mourad, La Physiognomonie arabe, Paris, 1939. Il a accompagné son étude d’une édition et d’une traduction du Traité de physiognomonie de Fakhr al Dîn Al Râzi (début du XIIIe siècle). Cette science, paraît-il, était surtout un art pratique permettant par exemple de déceler les défauts moraux et physiques des esclaves vendus sur le marché.

— P. 236. — Il manquait un livre en français sur l’ensemble de la philosophie juive. Cette lacune vient d’être comblée par G. Vajda, Introduction à la pensée juive du Moyen Age, Paris, 1947. Le caractère public, non initiatique, de la révélation divine donne d’après lui son caractère particulier à la pensée juive ; il n’envisage pas dans ce livre la dispersion juive à ses débuts ; mais en effet la facilité avec laquelle la diaspora des premiers siècles de notre ère a accepté tout ce qu’il y avait d’universel dans la pensée grecque, sans se laisser tenter par les mystères de l’Orient, montre combien, dès le début, elle était loin de poser en problème la conciliation de la foi et de la raison et d’accepter rien qui ressemble à une double vérité. La pensée juive a eu, au Moyen Age, la même attitude, à la fois critique et réceptive, vis-à-vis de la philosophie arabe. Sans doute il faut bien admettre que la cosmogonie renfermée dans l’étrange livre de la Création (Sefer Yeçira) et dans la Cabale est du judaïsme teinté de gnosticisme ; mais les auteurs de ces livres bizarres ont effacé toute trace du dualisme gnostique.

— P. 244. — S. Pines donne une nouvelle contribution à l’histoire de la physique médiévale dans une étude sur un philosophe juif peu connu, Abu’l Barakat al-Baghdadi (Rev. des Et. juives, juillet 1938) : il est antiaristotélicien et antiavicennien ; il admet la possibilité de l’infini spatial ; il pense que deux inclinations à des mouvements opposés peuvent coexister dans un même corps ; et il est ainsi amené à expliquer l’accélération dans la chute des corps par la diminution continuelle de la tendance vers le haut (cf. p. 175 le travail d’A. Maièr, De remissione formarum).

— P. 252. — La philosophie byzantine n’avait pas été jusqu’ici en France l’objet d’un exposé d’ensemble. Le livre de B. Tatakis, La philosophie byzantine, Paris, 1949, qui constitue le fascicule supplémentaire n° II de mon Histoire de la philosophie, comble cette lacune. Cet exposé libère la pensée byzantine de la quasi-obligation qu’on lui imposait d’être un intermédiaire peu original entre l’hellénisme et la Renaissance occidentale. L’auteur montre comment elle se rattache à la Grèce classique et à la patristique orientale ; il montre les aspects divers de ces deux traditions ; il insiste sur un mysticisme monastique qui a pris nettement parti dans les mouvements à la fois théologiques et politiques qui agitaient Byzance : enfin il voit le véritable héritier de la philosophie byzantine dans les pays orthodoxes, de la Grèce à la Russie.

IV e Partie, Ch. II. — P. 262. — Au sujet des traductions de l’arabe, qui ont commencé dès le XIIe siècle, il faut citer les travaux de H. Bédoret (Les premières versions tolédanes de philosophie, Œuvres d’Alfarabî, Rev. néoscol., fév. 1938. Œuvres d’Avicenne, Rev. néoscolast., août 1938, et L’auteur et le traducteur du Liber de causis, ib., novembre 1938). Les auteurs et les dates de ces traductions sont souvent assez incertains ; on y voit un archevêque de Tolède commander au juif Avendauth une traduction du De anima d’Avicenne peu après le milieu du XIIe siècle. Quant au Liber de causis, H. Bédoret conclut, de l’examen des manuscrits, que cette fameuse compilation a pour auteur Alfarabi et pour traducteur Gérard de Crémone ; l’ouvrage traduit par celui-ci sous le nom de Liber de expositione bonitatis purae ne diffère en effet que par le titre du Liber de causis. Au sujet des traductions du grec, L. M. Palhueto (Rivista de filosofia neoscolast. mars 1947) montre, par la stylistique et les habitudes de traduction, que la traduction latine de la Poétique d’Aristote, achevée le 1er mars 1278, est l’œuvre de Guillaume de Mœrbeke, l’ami de saint Thomas.

— P. 268. — P. V. Doucet, De Summa fratris Alexandri Halensis (Riv. de filosof. neosc. janvier 1948), revient sur la question de l’authenticité de la Somme attribuée à Alexandre de Halès. Il conclut que les trois premiers livres sont une compilation dont les sources (surtout Jean de la Rochelle) sont antérieures à 1245, date de la mort d’Alexandre, tandis que le livre IV cite des auteurs postérieurs à cette date.

— P. 268 (cf. pp. 272, 279, 344, 362, 377). — S. Vanni Rovighi, L’immortalità dell’anima nei maestri franciscani del secolo XIII (Milan, 1936), fait porter son enquête sur les maîtres franciscains depuis Alexandre de Halès : saint Bonaventure et son école, puis l’école d’Oxford. Un appendice important donne des fragments des Commentaires des Sentences d’Odon Rigaldi, de Guillaume de la Mare, de Matthieu d’Acquasparta, de Pierre de Tralibus sur la question : « Utrum anima rationalis sit immortalis », du Sapientiale de Thomas d’York, enfin la Quaestio disputata 38 de Richard de Middleton. On trouve, chez plusieurs de ces auteurs, quelques doutes sur la valeur des arguments rationnels en faveur de l’immortalité de l’âme, et une disposition à la fonder seulement sur l’autorité. Ainsi se prépare l’esprit fidéiste qui régnera au XIVe siècle.

IV e Partie, Ch. IV. — P. 309. — G. van Riet, l’Épistémologie thomiste (Louvain, 1946), écrit un livre très utile et très instructif, non pas sur saint Thomas lui-même, mais sur les interprétations de son épistémologie qui se rencontrent chez les auteurs modernes, depuis la restauration du thomisme par Léon XIII. La variété de ces interprétations est impressionnante. La restauration du thomisme venait du désir de rendre au christianisme sa philosophie propre, une philosophia perennis ; ses interprètes ont le désir d’armer la philosophie chrétienne contre le matérialisme du XVIIIe siècle, tout autant que contre le subjectivisme kantien et protestant qui repoussait l’argumentation rationnelle en matière de théologie ; toutefois, depuis Maurice Blondel et Bergson, on fait ressortir en outre l’aspect dynamique de cette épistémologie. Le thomisme, sans cesse remanié et modernisé en des sens divers, est-il encore celui que l’on trouve chez saint Thomas ? En 1946, encore, P. Hœnen, La Théorie du jugement chez S. Thomas (Rome), donnait de cette théorie une interprétation que l’on pourrait appeler cartésiano-thomiste (cf. Van Riet, Rev. philos, de Louvain, fév. 1948, p. 101) ; saint Thomas distingue l’appréhension et le jugement : l’appréhension ne fournit pas l’être, mais la matière de la connaissance ; elle serait séparée du jugement par la réflexion intellectuelle qui porterait sur la nature de son acte et produirait le jugement. — G. Rabeau, Species Verbum, L’activité élémentaire selon S. Thomas (Paris, 1937), insiste beaucoup, mais avec plus de prudence critique, sur le travail d’élaboration, de construction de concepts qui caractérise l’intelligence humaine selon saint Thomas. Il étudie avec une grande précision les divers aspects du problème de la connaissance, le rôle de l’intellect agent, de l’espèce intelligible, de la forme intelligible, de l’image, du mot, puis la connaissance du singulier, la connaissance réflexive et la connaissance médiate ; et il fait voir que l’activité intellectuelle consiste en trois actes : identifier, distinguer et ordonner. Il reconnaît pourtant que saint Thomas n’a pas donné une théorie générale de cette activité. Ce dynamisme, A. Hayen veut le mettre en lumière en étudiant la pensée de saint Thomas, sur une notion dont les philosophes modernes parlent beaucoup, celle d’intentionnalité (L’Intentionnel dans la philosophie de S. Thomas, Louvain, 1940). Pour saint Thomas, tout être naturel a une intentio en ce sens qu’il possède une vertu qui le dépasse et peut le faire servir à l’esprit ; il cherche non pas à persister dans l’existence, mais à se transcender. Mais cette propriété appartient surtout à l’être au sens plein qui est l’esprit ; l’esprit fini est intentionnellement infini ; il ne pourrait, s’il restait en lui-même, se donner par l’amour. L’intention est donc finalement ce qui permet « le retour à Dieu de l’esprit et du monde où il est engagé », retour à Dieu autrefois si profondément étudié dans un livre de Durantel. C’est aussi la thèse essentielle du P. de Finance, Etre et agir dans la philosophie de S. Thomas, Paris, 1945 ; c’est l’acte plus encore que l’exister qui caractérise l’être ; le thomisme, loin d’être une philosophie du concept statique, est un dynamisme ; l’être, si limité qu’il soit, tend à sortir de lui-même à communier avec l’acte pur.

Tous ces travaux révèlent clairement, sans l’énoncer expressément, tout ce qu’il y a de platonisme dans la vision thomiste du réel. Au reste, le statisme dont on lui fait grief concerne non point sa vision de l’univers, mais sa méthode de raisonnement qui suppose des concepts fixes et bien délimités. La qualité et la nature de ce platonisme ont été étudiées avec précision dans le livre substantiel de L. B. Geiger, La participation dans la philosophie de S. Thomas, Paris, 1945. L’auteur nous montre avec quelles précautions saint Thomas emploie cette notion et comment il la concilie avec la création.

— P. 321. — Dans la quatrième édition de son célèbre ouvrage Le Thomisme (1942), Et. Gilson débute par un nouveau chapitre, Existence et réalité, qui fait ressortir l’importance et l’intérêt de ce que l’on pourrait appeler l’existentialisme thomiste ; saint Thomas affirme positivement que les essences ne sont rien avant qu’elles n’aient l’existence. (Cette assertion est-elle bien différente de celle d’Aristote, dont on connaît la règle : ne pas chercher l’essence de choses qui n’existent point, et s’assurer de la réponse positive à la question an sit avant de poser la question quid sit ?) Sans doute, « l’exister est inconcevable autrement que dans et par une essence, mais toute essence signale un acte d’exister ». On sait que, dans Etre et Essence (1948), Et. Gilson veut faire partir la philosophie moderne du moment où Suarez a nié cette thèse thomiste ; alors a commencé cet idéalisme qui détermine les essences et les possibles comme conditions de l’existence ; de Descartes, il est passé à Leibniz-Wolff et à Hegel dont la dialectique est le mouvement interne de l’essence. Kierkegaard enfin aurait réclamé les droits de l’existence, mais sans l’ontologie thomiste (disons peut-être sans une théologie qui affirme l’identité en Dieu de l’essence et de l’existence).

— P. 334. — Selon le P. L. Lachance, L’humanisme politique de saint Thomas (2 vol., Paris, 1939), la pensée politique de nos jours part de l’idée que toute personne est naturellement capable de la vision béatifique, et elle ne fait aucune place à la grâce divine ; ainsi elle surestime la personne au mépris du pouvoir de l’État. Il montre à quel point saint Thomas, séparant l’ordre de la nature et de la grâce, est éloigné de cette thèse. Le pouvoir de l’État trouve alors ses limites non dans la souveraineté de la personne, mais dans la souveraineté divine ; et c’est en raison de cette souveraineté que l’État doit respecter la personne. « L’État, dans la direction de l’individu, n’a qu’une mission complétive. Le guide premier et principal de l’individu demeure toujours la prudence et la conscience morale », c’est-à-dire ce qu’il y a de divin en l’homme. Cette mission de l’État est pourtant nécessaire, parce que le bien humain est trop complexe pour être atteint autrement que par une croyance collective.

— P. 312. — G. Verbeke (Rev. philos, de Louvain, nov. 1947) montre que, dans son commentaire du De anima, saint Thomas s’est toujours inspiré de la paraphrase de Thémistius et non pas seulement, comme le disait M. de Corte, dans le livre I.

IV e Partie, Ch. V. — P. 336. — De récentes études et découvertes paraissent présenter Siger de Brabant et son averroïsme sous un jour assez nouveau. Quant aux dates de la polémique, L. W. Keeler, dans l’édition qu’il a donnée du Tractatus de unitate intellectus de saint Thomas (Rome, 1936), fait dater ce traité de 1269, c’est-à-dire au moins un an avant la première condamnation des averroïstes, qui est du 10 décembre 1270. D’autre part, M. F. Van Steenberghen, Les œuvres et la doctrine de Siger de Brabant, Bruxelles, 1938, se fondant sur les manuscrits découverts depuis les publications du P. Mandonnet, date le De anima intellectiva de Siger de 1272 ou 73, et il y voit une réponse au De unitate intellectus de saint Thomas. Quant au fond de la polémique, Siger y aurait été beaucoup moins ardent qu’on ne se le représente d’habitude : d’abord il aurait abandonné progressivement la thèse averroïste de l’intellect séparé ; de plus, il serait toujours resté soigneusement dans le domaine de la Faculté des arts et n’aurait jamais songé à intégrer la théologie dans son système ; il serait loin de la théorie de la double vérité qu’on lui prête, et par conséquent il aurait une position analogue à celle que L. Gauthier a décrite chez Ibn Rochd. Il y a, en général, chez les historiens de la philosophie médiévale, une tendance à atténuer les hétérodoxies ; Jean Scot, maître Eckhart, comme Siger, rentrent, plus qu’on ne le croyait, dans le giron de l’Église.

On a contesté l’attribution à Siger des Quaestiones in Physicam, insérées sous son nom dans le tome XV des Philosophes Belges. Mlle Anneliese Maier (Revue philos. de Louvain, novembre 1946) tire de nouveaux arguments contre l’authenticité de l’examen de Nouvelles Questions sur la Physique qui ont pour auteur Siger ; il y soutient une théorie averroïste de la gravitation entièrement différente de celle qui est présentée dans les Questions du tome XV. Il est vrai que J.-J. Duin (même revue, novembre 1948) conteste l’importance de ces divergences et soutient l’authenticité des premières Questions.

— P. 336. — B. Nardi, L’averroismo bolognese nel secolo XIII e Taddeo Alderotto (Rivista di Stor. della Filosofia, 1949, p. 11) édite et étudie un fragment du commentaire de Johannitius par un médecin bolonnais, T. Alderotto ; ce commentaire écrit peu après 1277, prouve l’existence à Bologne d’une controverse autour des idées averroïstes, qui suit de près celle qui a eu lieu à Paris ; le fragment édité contient dix arguments en faveur de la thèse averroïste de l’unité des âmes humaines, appuyés tous sur des textes d’Aristote ; après leur avoir opposé neuf arguments affirmant la pluralité des âmes, Taddeus, bien qu’acceptant avec l’Église la pluralité des âmes, refuse de réfuter les dix premiers arguments, « non, dit-il, en raison de son ignorance, mais à cause d’une certaine timidité, puisque, comme on l’a dit, les philosophes et l’Église diffèrent d’opinion ».

IV e Partie, Ch. VI. — P. 344. — Un texte intéressant l’école franciscaine, les Quaestiones de fide de Barthélémy de Bologne, a été édité par le P. Mücksdorf dans les Beiträge, 1940 ; ce texte aurait inspiré Matthieu d’Aquasparta.

— P. 345. — O. Lottin (Rev. néoscolast., mai 1939) fait connaître trois inédits du milieu du XIIIe siècle, qui sont des commentaires des Éthiques d’Aristote ; ils viennent de la Faculté des arts. On y voit soutenu : la distinction de l’âme et de ses facultés et la distinction des deux faces de l’âme tournées l’une vers l’extérieur, l’autre vers l’intérieur ; ces thèses rappellent Avicenne, Algazel et Gundissalvi ; la théorie de l’intellect agent est celle d’Avicenne.

— P. 356. — L’abbé K. Michalski, poursuivant ses admirables études, traite du Problème de la Volonté à Oxford et à Paris au XIV e siècle, Leopoli, 1937. Il donne un appendice contenant un tableau extrêmement intéressant des thèses accusées et des propositions condamnées en 1347. Les auteurs dont il s’agit opposaient les autorités les unes aux autres. D’un texte fameux du De interpretatione d’Aristote, ils tiraient l’affirmation que les propositions concernant les futurs contingents ne sont ni vraies ni fausses (ce qui est admettre une logique à trois valeurs) et que, par conséquent, Dieu n’en a pas la science, puisqu’il n’y a de science que du vrai. De la théologie on concluait à l’inverse que Dieu en a la science. Dans un opuscule inédit, le De praedestinatione, Occam se déclare pour la théologie ; mais il nie alors, avec la contingence, la logique à trois valeurs.

— P. 357. — Dans Henri de Gand : Essai sur les tendances de sa métaphysique, Paris, 1938, M. Paulus a montré en Henri de Gand un penseur séculier entièrement indépendant des ordres monastiques ; plus avicennienne qu’augustinienne, sa métaphysique se concilie mal avec le dogme de la création. L’auteur souligne en lui le nominaliste précurseur d’Occam qui exclut les espèces, qui identifie l’âme avec ses puissances, qui considère comme équivoques les termes du langage humain appliqués à Dieu, qui ne distingue pas l’essence de l’existence. M. Paulus cite plusieurs auteurs qui ne veulent pas reconnaître ce nominalisme, puisque, dit-on, Henri est platonicien ; il nie avec raison cette incompatibilité. J’ajoute qu’il faut bien mal connaître l’histoire du platonisme pour ne pas savoir que, en règle générale, le réalisme de l’Idée en Dieu va de pair avec le nominalisme en ce qui concerne les formes des créatures. P. Bayerschmidt, Die Seins und Formmetaphysik des Henricus von Gent in ihrer Anwendung auf die Christologie, Beiträge, 1941, nous fait connaître un aspect de la théologie d’Henri : l’unité d’être et l’unité de forme substantielle dans le Christ, telles sont les thèses d’Henri.

Ve Partie, Ch. I. — P. 376, (cf. app. à la p. 148). — Mgr Grabmann, Bearbeitungen und Auslegungen der aristotelischen Logik von P. Abaelard bis Petrus Hispanus, Berlin, 1937, décrit dans cet ouvrage des manuscrits. Dans les comptes rendus de Bayerische Akad. d. Wissensch., Philol.-hist. Abteilung, 1937, 10, il donne une étude sur un « artiste » parisien, Guillaume de Shyreswood (mort après 1267), qui traite en particulier de locis dialecticis.

V e Partie, Ch. II. — P. 392. — On connaît les analogies psychologiques (notamment la triplicité des opérations de connaissance) que saint Augustin introduit pour donner une image de la Trinité divine. M. D. Philippe consacre une étude spéciale (Rev. thomiste, 1947, II) aux raisons qui empêchent Durand de Saint-Pourçain d’accepter la méthode d’analogie dans cette question ; dans les opérations immanentes à l’intelligence, il s’agit, en effet, d’actes notionnels et non essentiels comme dans les relations entre les personnes de la Trinité : c’est la tendance à la négation de l’analogie qui domine au XIVe siècle.

— P. 394. — Dans sa belle étude, Philosophie et théologie chez Guillaume d’Ockham, Paris, 1947, R. Guelluy a fait ressortir avant tout le pluralisme extrême dans la conception occamiste de la connaissance. La connaissance d’un individu ne nous fait connaître que lui ; il est donc impossible de saisir dans un être la moindre relation avec un autre ; la relation n’est au plus qu’une évidence de fait. Ce n’est pas Occam, mais bien Pierre d’Espagne qui est l’inventeur de la logique terministe, où le terme est le simple substitut de choses singulières.

— P. 394. — L. Baudry a publié une édition critique du Breviloquium de potestate Papae, de Guillaume d’Occam, Paris, 1937, découvert par R. Scholz qui n’en avait publié en 1928 que le prologue ; il est sans nom d’auteur, mais l’auteur renvoie comme à une de ses propres œuvres au Dialogue, qui est bien de Guillaume. L’ouvrage a été composé sous Benoît XII en 1339 et 1340. Il y soutient que c’est au théologien qu’il appartient de discuter du pouvoir du pape ; ce pouvoir, institué pour le bien des fidèles, ne peut d’ailleurs s’étendre au delà de ce que prescrit le bien commun. — Le même éditeur a publié en 1936 un Tractatus de Principiis theologiae dont l’attribution à Occam est moins sûre. Il y soutient une thèse de la toute-puissance divine qui doit débarrasser la pensée chrétienne des thèses platoniciennes et arabes sur l’émanation nécessaire. Mais le traité s’occupe d’un grand nombre de sujets : relations et nombres, suppositions, être par soi, définitions, distinction des sciences, habitudes intellectuelles, connexion des vertus, mouvement, mesure, lieu et surface, quantité, volonté, mobilité du lieu, principe d’économie, connaissance angélique, causalité, annihilation et production, liberté de la volonté. C’est, au total, un véritable manuel d’occamisme qui nous est donné ici.

V e Partie, Ch. III. — P. 405. — P. Vignaux, Philosophie et théologie chez Guillaume d’Occam, Paris, 1948, mettant à profit, outre ses propres travaux, ceux de P. Bœhner et de R. Ghelluy, a, dans la conférence Albert le Grand, qu’il édite ici, cherché à dégager le principe essentiel de l’occamisme ; il oppose d’une manière particulièrement intéressante la théologie scotiste qui considérait Dieu comme un objet de savoir (scibile) à celle d’Occam où les termes qui désignent Dieu : ens, sapientia, bonitas, etc., désignent tout aussi bien des choses créées et ne désignent Dieu qu’en s’ajoutant l’un à l’autre. L’important chez Occam est toujours la critique de l’abstraction ; mais cette critique est liée essentiellement à une théologie qui admet en Dieu le pouvoir de séparer dans l’être ce qui est séparé dans la pensée. Un moderne serait porté à voir chez Occam avant tout la critique de la connaissance ; mais il faut bien entendre que, s’il faisait cette critique, c’est qu’il craignait que la connaissance non critiquée engendre ce Dieu nature ou nécessité, avec toutes les conséquences théoriques et pratiques qu’en tirait une tradition issue d’Avicenne.

— P. 414. — Les logiciens du XIVe siècle étaient d’accord pour trouver la connaissance dans la conclusion d’un raisonnement, c’est-à-dire non dans un terme simple mais dans un complexe. Mais la connaissance est-elle l’énoncé même de la conclusion, comme le pense Guillaume d’Occam ? C’est là que se place la théorie de Grégoire de Rimini, étudié par H. Élie (Le Complexe significabile, Paris, 1937) ; la connaissance est non dans l’énoncé, mais dans le « signifié » de l’énoncé complexe, ou plutôt dans ce qui est signifiable par complexe, c’est-à-dire dans ce qui serait susceptible d’être signifié par la conclusion, si cette conclusion était énoncée. Ce qui est signifiable par un complexe est une relation et non une entité ; la connaissance n’aurait donc pas pour objet la réalité ; le dictum auquel correspond le signifiable peut d’ailleurs être vrai ou faux, sans que le signifiable, seul objet de la connaissance, en soit en rien affecté : conclusion qui lui attire beaucoup de critiques, celles de Robert Holkot, de Marsile d’Inghen, de Pierre d’Ailly. Mais l’étude d’H. Élie porte surtout sur André de Neuchâteau, auteur étudié ici pour la première fois. Malheureusement le livre d’H. Élie, qui analyse mot à mot les discussions fort compliquées et embrouillées de ces dialecticiens, ne s’élève point assez au-dessus du détail de cette argumentation pour en faire saisir la portée. Toutefois il faut signaler le rapprochement qu’il fait de la théorie de Grégoire avec les idées de Meinong qui considère l’assomption pure, la signification du jugement, sans considérer l’assentiment que nous pouvons ou non y donner, ni le fait qu’il est positif ou négatif.

— P. 422. — Par ses deux livres, Jean Gerson commentateur dionysien, Paris, 1940, et Jean de Montreuil et le chancelier Gerson, qui reposent sur une connaissance étendue de manuscrits inédits, l’abbé A. Combes a ajouté un chapitre très important à notre connaissance des courants doctrinaux à Paris à la fin du XIVe et au début du XVe siècle. Il attribue à Gerson des Notulae super quaedam verba Dionysii (ms. B.N. lat. 14905) ; il indique les points sur lesquels l’interprétation gersonienne du texte de Denys diffère de celle de saint Thomas ; Gerson, par delà le péripatétisme thomiste, se rapprocherait de Jean Scot et de Denys, notamment dans sa doctrine de l’émanation du monde à partir de Dieu. L’auteur trouve les mêmes préoccupations chez le franciscain Jean de Ripa (p. 548 sq.), qui attache un intérêt renouvelé à ce problème : comment les créatures sortent-elles de Dieu ? En morale, contrairement à saint Thomas, Jean de Ripa fait de la charité le fondement des vertus naturelles. — Son second livre, sur Jean de Montreuil rectifie d’une manière heureuse les idées courantes sur l’origine de l’humanisme, et aussi sur celle du gallicanisme « qui, écrit-il, a pu subir dès son berceau l’influence plus ou moins diffuse et bâtarde des grands révoltés d’Oxford et de Prague », savoir Wyclif et Jean Huss.

V e Partie, Ch. IV. — P. 425. — Il est à souhaiter que puisse se poursuivre la grande édition des œuvres de maître Eckhart, dont le 1er volume, comprenant neuf fascicules, parus de 1936 à 1938, contient les œuvres latines. — Une utile traduction française de ses Traités et Sermons a paru en 1942. De plus la revue Hermès (juillet 1937, à Bruxelles) a publié la traduction de plusieurs de ses œuvres et des pièces concernant son procès.

— P. 432. — Il ne manque pas actuellement d’interprètes qui seraient désireux d’atténuer l’hétérodoxie de maître Eckhart. Dans l’introduction qu’il a donnée à la traduction des Traités et Sermons, M. de Gandillac a bien marqué comment la mystique d’Eckhart qui, sur bien des points, suit la doctrine thomiste de l’être, s’écarte d’elle quand il met l’intellect ou unité pure au-dessus de l’être, et, au-dessus de Dieu, la Déité, désert ou abîme insondable qui n’est atteint par aucune détermination.

— P. 432. — Il convient de signaler l’importance du mouvement mystique italien du XIIIe et du XIVe siècle, qui se rattache à saint François d’Assise et à saint Bonaventure. Les Noces mystiques de saint François et de Dame Pauvreté, les Fioretti de saint François, tous deux d’auteur inconnu, et beaucoup d’autres œuvres mystiques italiennes, prédications, lettres, méditations, ont été rassemblées et traduites en partie par A. Levasti, Mistici del duecento e del trecento, Milan, 1938. Je cite tout spécialement l’accent qu’on pourrait dire « pascalien » du traité d’Agnelo Torini Sur la misère humaine, qui oppose l’excellence de la nature humaine à la condition misérable des hommes.

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Les Échos du Maquis, v.: 1,0, février 2011.

1         Cf. G.-L. Burr, XXXIII : le mot paraît avoir été employé pour la première fois en 1469. 2         Il serait hors de propos d’indiquer dès maintenant les traits généraux de la pensée médiévale ; ils ressortiront peu à peu ; l’on trouvera la meilleure perspective pour les saisir d’ensemble, au chapitre II de la troisième partie. 3         Christopher Dawson, XXXIV p. 176-177. 4         Cette forme littéraire est celle de la Satyre de Varron avec son mélange de prose et de vers ; chacun des sept arts y est décrit sous la forme d’une Vierge avec les attributs qui lui conviennent : ces personnifications, qui viennent peut-être de Varron, sont celles qui se retrouveront sculptées sur le portail des cathédrales. 5         Avec quelques modifications comp. Diogène, Vie des philosophes liv. VII, § 79, avec Capella, § 420. 6         Migne, V, t. LXXXVIII, 79-d. 7         Simplicius, le grand commentateur d’Aristote, que Boèce connut peut-être à Athènes, est l’auteur d’un commentaire du Manuel d’Épictète. 8         Simplicius, par exemple, utilise douze commentaires des Catégories . 9         De Interpretatione. 10         J. Bidez, XXXVI , p. 189-201. 11         Les Étapes du développement philosophique du Haut Moyen Age ( Revue belge de philologie et d’histoire , t. VIII, 1929, p. 426). Ce n’est qu’au X e siècle qu’on recommence à utiliser, et fort incomplètement, les œuvres de Boèce. 12         Cf. De Unitate Trinitatis , ch. iv ; P. L ., t. LXIV, 1252-b. Comparer Plotin, Ennéade VI, 1, 2. 13          Ibid ., fin. 14         Livre I, ch. iii. 15         Cf. A. Oltramare, XL , p. 97-110, et Klingner, XXXVIII . 16         Livre I, ch. vi. 17         Liv. III, ch. i, 1. 14, édit. Gothein. 18         Liv. III, ch. xii, 1. 23 ; IV, ch. i, l. 30 ; V, ch. i, l. 7. 19         Livre III, ch. x, début. 20         Bien que, contrairement au stoïcisme et comme Proclus ( De Providentia Opera inedita , édit. Cousin, 1864, p. 157, 1. 34), il subordonne le destin à la Providence. 21         Livre V, ch. vi, 1. 41-46. 22         A l’exception de la négation du commencement du monde dans le temps (V, 6, 1. 25). 23         Cf. R. Carton, XXXVII . 24         Comme le fait remarquer R. Bonnaud ( L’Éducation scientifique de Boèce, Speculum , vol. IV, 1929, p. 201), Boèce n’a écrit ses traités que sur des sujets de dogme catholique touchant de près au néoplatonisme. 25         Correspondant à De Officiis, I, ch. vii : omnibus prodesse, nulli nocere nocentes prohibere. 26          VI , t. CLXI, 1028-1031. 27         L’expression se trouve Collationes , IV, ch. i, VI , t. XLIX, col. 583-c. 28          Ibid ., III, ch. xv, col. 576-d. 29          Collat ., VI , t. XLIX col. 920. 30         Cf. deux lettres de saint Prosper et de saint Hilaire adressées à ce sujet à saint Augustin (lettres 225 et 226 dans la collection des Lettres augustiniennes). 31          De gratia , I, 9 ( VI , t. LVII1). 32          VI , t. LVIII, 840-d. 33         844-b. 34         1, 20-21. 35         Liv. II, ch. ii ( VI , t. LIII, 737-a). 36         746-d. 37         749-b. 38         Il faut lire, à cet égard, le discours de Julien contre les cyniques. 39         Avec les mêmes adversaires : Claudien Mamert (liv. II, ch. xii, 13) raille Épicure. 40          De gubernatione Dei , VII, 23 ( VI , t. LIII, 150-d sq.). 41          De ecclesiasticis dogmatibus , IX ( VI , t. LVIII, 984-a). 42          Ibid ., 984-c. 43          Ibid ., 985-b. 44          VI , t. LXXII, 697-d. 45          Ibid ., 695-b. 46         Quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est. 47         2, 27. 29. 48         De incarnatione, I, 6. 49         Commonitorium, 23. 50         Cf. La proposition 9 : « Quoties enim bona agamus, Deus in nobis atque nobiscum ut operemur operatur. » 51          VI , t. LXX, 1149-1219. 52          VI , t. LXX, 1279-1307, ch. x. 53         Cette définition se rattache à Platon pour le premier et le troisième caractère, à Aristote pour le second et le quatrième. 54         Ch. v et vi. 55         Ch. viii. 56         Ch. iii. 57         Ad. Bonilla y San Martin, X , p. 235 sq. 58         Isidore fait prendre par le quatrième concile de Tolède un décret rendant obligatoire l’étude du grec et de l’hébreu dans les écoles épiscopales. 59         Ch. viii. 60          Etymologiae , III, 13; cité par Bonilla, X , p. 249. 61         Éd. Gustav Becker, Berlin, 1857. 62          VI , t. LXXXII, p. 73 : ex veteris lectonis recordatione collectum. 63          Somme théologique , I a , II æ , qu. 95, art. 4 et 5 ; cf, Bonilla, X , p. 245. 64          XV , t. III, 1915, p. 11. 65          Etymol ., II, 24. 66         Ces divisions viennent de Cassiodore. 67         Il faut remarquer aussi que, dans cette division, qui est d’origine aristotélicienne, la morale, appartenant à la partie pratique, est tout à fait séparée dé la théologie. 68         Prantl, XXVIII, I, p. 12 sq. 69         J. Tixeront, XXIX, t. III, 4 e édit., p. 344-353. 70         Cf. la lettre du pape Jean, dans Historia ecclesiastica , ch. xix ( VI , t. XCV, 113-114). 71          VI , t. XCIV, 639. 72          VI , t. XC, ch. xiv, p. 229 ; sa théorie des planètes et celle des marées prouvent un emprunt direct à Pline ; au sujet des marées, son livre contient aussi des observations personnelles (Duhem, XV , t. III, 19). 73         Selon Apollinaire, là où il y a nature humaine, il y a raisonnement, et là où il y a raisonnement humain, il y a péché ; s’il y a deux natures dans le Christ, il est fatal que chacune suive sa voie propre. 74          VI , t. LXXXVII, p. 1216-1248. 75         Cf. Philon d’Alexandrie, De congressu , § 11. — 76          V , t. XCIV 532-b. 77         Les six définitions de la philosophie se retrouvent les mêmes à la fin de la Dialectique . 78          V , 94, 533-b. 79          Id ., 538-b. 80          Id ., 661-b. 81          Id ., 1548-c, comparé à Plotin, VI Enn ., 8, 16. 82         1549-a. Sur son influence en Occident, cf. J. de Ghellinck XLI . 83         Cf. l’article de Praechter, B. Z ., 1909. 84         Sauter, XLII , p. 21. 85         Cf. Meyerhof, Sur les versions arabes et syriaques de Gallien, Byzantion, III, 1928. 86         G. Pollak, Entwicklung der arabischen und jüdischen Philosophie (A. G. P., XVII, 1904, 216-217). 87          Epistolae Caroli , 10, cité par H.-X. Arquillière, XLV , p. 114, 88         Liber adversus legem Gundobaldi, VI , t. CIV, p. 128. 89         L. Halphen, XVIX . p. 262. 90         Alcuin, Lettre 82 dans VI , t. C, p. 29. 91         Chr. Dawson, XXXIV , p. 235, citant les Monumenta Germaniae historica, Poetae aevi carolini , t, III, édit. Traube, p. 555. 92          Ep. ad. Coloss ., t. II, p. 8. 93         Alcuin pourtant ne vécut guère à la cour de Charles ; il séjourne encore en Angleterre de 790 à 793 et, à partir de 796, est abbé du monastère Saint-Martin de Tours. 94          VI , t. C, p. 269. 95         Cf. Grabmann, XXII , t. I, p. 194. 96          VI , CI, p. 11. 97          VI , CI, p. 613-638. 98         Dom Cappuyns, LII, a exposé avec beaucoup de force qu’Érigène n’est pas un rationaliste, mais un théologien qui cherche à comprendre le sens de l’Écriture. 99         E.-K. Rand, LVI , p. 23. 100          Ibid ., p. 24-25. 101          Commentaire de Boèce (dans LVI , p. 49) ; cf. Comm. sain edt? VI , t. CXXII, p. 284 ; De div ., 556-6 : « Il n’y a pas d’autre salut pour les âmes fidèles que de croire ce qui est dit avec vérité du principe unique de toutes choses et de comprendre ce qu’elles croient. » (Cf. encore, 459-b.) 102          VI , p. 122, 513 ; il tient peu de compte des simples ( rudes ) ; il se fait dire par son disciple : « Je ne m’effraye pas de l’autorité de l’Écriture qui paraît aller contre la doctrine, parce qu’il ne faut jamais traiter de pareils sujets qu’entre savants ( inter sapientes ). » Au reste, il ne prend pas comme règle uniforme de suivre l’autorité des Pères : « Il ne faut introduire l’autorité des Pères que là où il est absolument nécessaire de renforcer le raisonnement, en vue de ceux qui, ignorants du raisonnement, cèdent plus à l’autorité qu’à la raison » ( De div ., 781-c) ; il ne juge pas utile de suivre le procédé des commentateurs de l’Écriture, qui, sur chaque point, exposent toutes les opinions, 813-c ; cf. 530-a. 103         549-a. 104         740-c. 105         530-a : « Ici suffit ma simplicité, puisque la sagacité des autres ne convient pas ». 106         Inquisitores naturarum, 738-c. 107         Cf. 723-b une curieuse défense de la physique mise sur le même pied que l’Écriture. 108         C’est-à-dire, qui ont interprété l’Écriture directement et sans s’appuyer sur une autorité. 109         814-a. 110         511-b. 111         564-a-b ; cf. 544-a : c’est par l’intuition de l’âme ( contuitus animi ) et le pur intellect que l’on connaît les raisons primordiales. 112         Ainsi, c’est elle qui distingue Dieu principe et Dieu fin : ce sont là des formes non de Dieu, mais de notre raison. 113         459-b. 114         557-b ; les théophanies désignent la vision de Dieu par les anges et par les élus ; cf. 449-a-c, où il s’appuie sur Maxime le Confesseur. 115         601-c. 116          De divisione naturae , VI , t. CXXII, 600-a. 117          Ibid ., p. 713-a. 118          De divisione , 483-a ; 586-d ; 587-a ; cf. 499-d. 119         462-d, 463-d. 120         500-c-d ; cf. 548-b. Cf. aussi le Commentaire de Boèce , LVI , p. 36, 13-19. Il est vrai que, auparavant (34, 31), il identifiait la matière aux quatre éléments ; cf. aussi De divis . ; 604-e ; 605-c ; 606-a. 121          De divisione , 610-b ; Commentaire de Boèce , LVI , p. 37, 5-13 et 33-35. Il connaît aussi, d’après Boèce, le nombre substance de Pythagore qu’il oppose au nombre arithmétique, 651-b et 652-a. 122          Comment. à Marcianus Capella , p. 8 ; cf. Prantl, XXVIII , p. 28 ; cf. aussi De div ., 869-d, où il assimile la rhétorique et la grammaire à la dialectique. 123         584-b. 124         637-a, 664-c. 125          LVI , 42, 30 sq. ; l’éternité des arts, dont parle Jean Scot ( De divis ., 486-c), était un argument courant pour démontrer l’éternité du monde. 126          De divis ., 467-d ; 489-a ; 507-d. 127          Ibid ., 886-a-b ; 487-c. 128         476-c ; 728-a-b ; 735-c. 129         602-b. 130         606-c. 131         604-d ; 605-c ; 712-6. Selon le dogme platonicien, Jean Scot compose les corps de tous les éléments (713-c ; 606-a), qui se modèrent l’un l’autre (Cf. Plotin, Ennéade II, 1, 7). 132         476-a. — 133         698-a ; cf. Duhem, XV , t. II, p. 58. 134         Le R. P. Théry a retrouvé cette traduction complète d’Hilduin dans le manuscrit 903 de la Bibliothèque royale de Bruxelles ; cf. ses Études dionysiennes , I Hilduin traducteur de Denys , LVIII , p. 37. 135          LVIII , p. 147-155 ; dans le De Praedestinatione . 136          LVIII , p. 20-22 ; cf. p. 155. Le P. Théry a retrouvé la main d’Hilduin dans des fragments d’écrits attribués à Scot ( P. L ., t. CXXII, p. 265-268), p. 157. 137         Cf. 829-b, où il se défend contre le reproche qui lui en a été fait. 138         509-b. 139         458-b-c ; 461-b. : supériorité de la théologie négative ; 516-c : Dieu non-être ; cf. 757-c, 759-c. 140         627-c ; 786-a. 141         645-a ; 645-b. 142         671-b. 143         682-a-d ; cf. 633-a : il fait tout et devient en tout. 144         644-a. 145         640-d. 146         650-c. 147         519-b. 148         737-d. 149         879-b-c. 150         883-b. 151         526-a : cf. 608-6 : sur la manière dont le rayon solaire devient visible. 152         773 c-d ; 863-c ; cf. 596-d : sur la nature du savoir angélique. 153         554-c ; 617-a ; 622-b-623-c. 154         558-d ; cf. 482-b : sur l’antériorité du nombre par rapport au temps et à l’espace qui en expriment les rapports. 155         640-b. — 156         463-b. — 157         770-c. — 158         500-c. 159         531-b ; 766-a ; 784-c-d. 160         568-d. 161         759. 162         La sensation, passio corporis , 569-b ; la distinction entre l’image et l’imagination, 659-b ; la division de l’âme, 755-c. 163         528-b-d. — 164         598-b-d. 165         589-a ; 598-b. : cf. la Docta ignorantia de Nicolas de Cuse. 166         619-b ; 630-a. 167         634-a ; 690-b. 168         Comme chez Plotin, le mouvement divin est un mouvement éternellement achevé. 169         Livre I, ch. xii. 170          Ibid ., ch. xiii, 454-d ; 455-b. 171         556-a ; 566-d. 172         566-d :579-a. 173         866-c sq. 174         869-a sq. 175         868, Appetitus essendi, qui est aussi bene essendi et perpetualiter essendi, en somme le désir de Dieu. 176         871-c. 177         862-b. 178         885-d ; 886-d. 179         887-a ; 888-a. 180         886-a-b. 181         910-c ; 913-c. 182         630-a ; 634-a ; 903-906. 183         741-c ; 744-b. 184         877-b ; 879-a ; 899-a. 185         879-a. 186         876-b. 187         909-a. 188         1001-c. 189         926-d. 190         929-a. 191         Il est bien entendu qu’il faut admettre avec Dom Cappuyns, que jamais Jean Scot n’y a vu autre chose qu’une interprétation du christianisme. 192          De div. nat , III, 16 ; cf. Aug. Faust, XVII , t. II, p. 70 sq. 193         Duhem, XV , 7, t. III, p. 77-78. 194          P. L ., t. XC, p. 902-903. 195         Renan, Averroès et l’averroïsme, p. 101-102. 196         S. Hellmann, LXI , p. 99-102 ; cf. p. 107-114. L’édition du De rectoribus christianis se trouve p. 19-91. 197         Institution Divine, L. II, § 9. 198          Exameron , L. I, § 1-4. 199          VI , t. CV, p. 751-756. 200          De Institut . cleric., L. III, § 2, indique la nécessité d’une interprétation allégorique et les règles de cette interprétation. 201         II, 13. Cf. Grabmann, XXII , p. 195-96. On lui attribue aussi, mais à tort, semble-t-il, des commentaires de Porphyre et des œuvres logiques de Boèce, Prantl, XXVIII , p. 37. 202          De Instit. cleric ., liv. III, § 26 ; P. L ., t. CVII, p. 404. 203          De Universo , liv. XV, ch. i. 204         Duhem, XV , t. III, p. 21. 205          De Instit. cleric , L. III, § 16 ; VI , t. CVII, 395-403. 206         De Institut. cleric., L. III, § 2. 207          De institutione clericorum , liv. III, ch. XVI ; VI , t. CVII. 208         Lettre à Eginhard, VI , t. CXIX, 433-a-b. 209          VI , p. 435. 210         Faute de savoir le grec, 447-b. 211         452-a. 212         464-a. 213         Cf. p. 470-a, où il s’agit de Probus, prêtre de Mayence. 214          VI , t. CXIX, 633-6. — 215         Cf. Grabmann, XXII , p. 197. 216         Cf. De corp. et sangu ., ch. vi, 2. 217         Cf. De corp ., Introduction. La volonté de Dieu est la cause dernière, et l’on peut appeler ses actions aussi bien naturelles que contre nature. 218          De corp ., ch. xix, X. 219          VI , t. CXII, p. 1510. 220         Il s’appuie sur l’expérience, ch. xii; cf. ch. xv : « Qu’on dise sous quel rapport les éléments sont transmués ; car, corporellement, on ne voit en eux aucune transmutation. » 221         Ch. C. 222          VI , t. CXXII, 355-c. 223         Hauréau, XXIV , t. I, p. 194, 224         Cousin, Ouvrages inédits d’Abélard , p. lxxxii sq. 225         Rand, VII , liv. I § 2, 97 ; p. 91. 226         Rand, p. 100, 26. 227         P. 89. 228         Endres, P. J . 1912, 364-367. 229         Lettre 44 ; VI , t. CXXXIX, p. 180. Cf. lettre 82, p. 224, sur l’art rhétorique qu’il vient de composer. Il utilise les poètes latins : Virgile, Stace, Térence, Juvénal, Perse, Horace, Lucain. 230         Lettre 45, à Raimond, moine d’Aurillac. 231         Lettre 80, p. 221. 232          VI , t. GXXXVIII, p. 102. 233          VI , t. CXXXIX, 185-b ; cela revient à dire que la division des choses en genres et en espèces n’est pas arbitraire, mais naturelle. 234         Duhem, XV , t. III, p. 265, d’après Gerberti Opera mathematica , édités, par Bulnov, p. 370-375. 235         Cf. Van de Vyver, Les Œuvres inédites d’Abbon de Fleury (Revue Bénédictine, mars 1935). 236          VI , t. CXLI, p. 284 ; cf. Clerval, LXXX , p. 110. 237          VI , t. CXLI, p. 196 : dans une lettre dont l’authenticité est cependant contestée par Hauréau. 238         D’après la traduction allemande de Dieterici. 239         Les Latins ont travaillé sur une version latine de la Théologie qui diffère beaucoup de l’édition arabe jusqu’ici connue ; on la prenait pour un abrégé ou un remaniement du texte, ce qui sans doute a jusqu’ici empêché les médiévistes, qui s’occupent de l’Occident, de voir avec quelle fidélité elle suivait les Ennéades dans l’original ; mais elle reproduit exactement une autre recension arabe récemment découverte (A. Borison, LXIV , p. 83-98). 240         Traduit en allemand par Dieterici, LXV , p. 3-53. 241         P. 43. 242         Max Horten, LXVII , p. 121, 243         Bauemker, II , t. II, 5, p. 64. 244         Bauemker, II , p. 58. 245         Bauemker, II , t. II, p. 42-44. 246         Id., p. 50 : meditatione et consideratione et cogitatione. 247          De Intellectu , Bauemker, II , t. II, p. 2 ; p. 6-9. 248         P. 58-60. 249         P. 60-61. C’est un adage plus platonicien qu’aristotélicien. 250         Ib. Makdour, LXVIII , p. 43. 251         Suivant d’ailleurs en grande partie le traité d’Ammonius sur la Concordance de Platon et d’Aristote . 252         Dieterici, LXV , p. 37-39. — 253         Dieterici, LXV , p. 12. 254         Cf. Jamblique, Des mystères , ch. xiv. 255          LXV , p. 92-94. 256          LXV , p. 92-94. 257          LXV , p. 170-186. 258         La connaissance intellectuelle n’a donc d’autre rôle, comme chez Proclus, que de « réunir ce qui a été divisé », LXV , p. 77. 259         Préface à la Valeur de l’Astrologie , LXV , p. 171. 260         Les Gemmes de la Sagesse, § 15 à 24. 261          Ibid ., § 23. 262          Ibid ., § 8-13. — 263          Ibid ., § 48-49 et suivants. 264          Ibid ., §27-29 et §46. 265         Aug. Périer, LXX , p. 121-122. 266         Aug. Périer, Yahya ben Adi , p. 104 ; LXX , p. 75. 267         Aug. Périer, p. 160-161. 268         D. Neumark, LXXI , t. I, p. 109. 269         Guttmann, LXXVII , p. 38. 270          Ibid ., p. 33. 271         Ventura, LXXIII , p. 87-88. 272         M me Lot-Borodine, LXXIV , p. 5. 273         Grégoire de Nysse, cité par M me Lot-Borodine, Ibid ., p. 71. 274         Guy d’Osnabruck, Monumenta Germaniae , t. I, p. 467, cité par Arquillière. tXXXvllI, p. 359. 275         Arquillière, LXXXVIII , p. 265. 276          LXXVIII , p. 292. 277         Louis Bréhier, LXXIX , 4 e édit., p. 105. 278         Sur tous ces points, cf. G. Paré, A. Brunet, P. Tremblay, LXXXII . 279         Robert. LXXXIII , p. 47 sq. 280         Clerval, LXXX , p. 117. 281         Lettre de 1003 à Abbon, VI , t. CXLI, p. 199. 282         Lettre à Enhard, VI , t. CXLI, p. 196. 283          Ibid ., p. 204. 284         Endres, LXXXV , p. 23. 285         Doctrine exposée dans le De Sacra Cena adversus Lanfrancum , édité en 1834 à Berlin par Vischer. Lanfranc en a donné des résumés exacts dans son Liber de corpore , VI , t. CL, p. 410-442. 286         Cf. Heurtevent, LXXXVIII , p. 126, note. 287          VI , t. CXLII, p. 1325-1334. 288          VI , t. CXLIII, p. 289-302. 289          VI , t. CLXXXII, p. 740-c-d. 290          VI , t. CL, p. 410-442. 291          VI , t. CL, p. 417-a. 292         Cité par Heurtevent, LXXXVIII , p. 149. 293          Acta Synodi Atrebatensis , VI , t. CXLII, p. 1271 sq. ; 1311. 294          VI , t. CXLV, 612-a. 295          VI , t. CXLVI, p. 89 ; 60-a. ; 62-S. 296          Ibid ., 245-6. 297          VI , t. CLV, 158-a. 298          Ibid ., p. 168. 299          Ibid ., p. 155 et 163. 300         Cf. Liber ad Gerardum, dans Libelli de lite imperatorum et pontificum, t. I, p. 365, 392. 301         Cf. les détails qu’il donne sur la rédaction du Monologium , sur la manière dont il est né de discussions et de conversations que les frères le prièrent de rédiger comme exemplum meditationis . 302          VI , t. CLVIII, p. 363. 303          VI , t. CLVIII, p. 561, sq. ; ch. iv. 304          Monolog ., ch. xxxvi ; VI , t. CLVIII, p. 190-a. 305         Cur Deus Homo, ch. ii; VI , t. CLVIII, p. 362 : etiam si nulla ratione quod credo possim comprehendere, nihil tarnen est quod me ab ejus firmitate valeat evellere. 306          De Fide Trinitatis , VI , t. CLVIII, p. 259. 307          Cur Deus Homo , ch. i, VI , t. CLVIII, p. 361 ; cf. De Fide Trinitatis , p. 150. 308         Cur Deus Homo, début. 309         Cf. De Casu diaboli , ch. xii: sur la nécessité de retenir à la fois tous les détails d’une argumentation quasi sub uno intuitu . 310         Credo ut intelligam ; Proslogium, ch. i. 311          De Concordia praescientiae , etc., ch. vi ; VI , t. CLVIII, p. 528. 312          De Fide Trinitatis , préface, VI , t. CLVIII, p. 260-1 ; cf. p. 364 : « quoi que l’homme puisse en apprendre et en savoir, les raisons profondes d’une si grande réalité lui sont encore cachées ». 313         Platon, République , VI , fin. 314         S. Stolz, XCVIII , p. 1-24. 315         Cf. la discussion de Gilson, XCV . 316          VI , t. CLVIII, p. 265-b. 317         Avant Roscelin, au début du XI e siècle, un commentaire de Porphyre édité par Cousin ( Ouvr. inédits d’Abélard , p. lxxvii) indique les arguments du nominalisme. Cf. J. Reiners, C . 318         D’après saint Anselme (VI, t. CLVIII, 265-a), la couleur n’est rien que le corps, et la sagesse de l’homme rien que son âme. 319         D’après Abélard : sicut solis vocibus species, ita et partes adscribebat (Ouvrages inédits, p. 471). 320          VI , t. CLXXVIII, p. 538-6. 321         D’après Anselme, VI , t. CLVIII, p. 1192 et 266. 322          Ibid ., 1192-d. 323         Édit. Willner, dans Bauemker, XCI , t. IV, p. 13. 324          Ibid ., p. 10. 325         P. 13 ; p. 16 ; cf. Timée , 44-a. 326         P. 22, 13. 327         Cf. p. 11 et 12. 328         Jean de Salisbury, Metalogicus , VI , t. CXC1X, p. 875. 329         Sénèque, Lettres à Lucilius , 58, § 19, 330          Metalogicus , liv. III, § 4 ; VI , t. CXCIX, p. 900-c. 331         Hauréau, III, t. XXXII, 2 e partie, p. 173. 332          Ibid ., p. 179. 333          Epist . 65, § 8-10. 334          VI , t. CLXXII, p. 46-c ; cf. ses plaintes, 56-d : « Si inquirentem aliquem sciant, illum esse haereticum clamant. » Il dit des Pères de l’Église : Etsi majores nobis, homines fuere. 335         Qu’il retrouve dans le Timée  ; et. son Commentaire du Timée , VI , t. CLXXII, p. 249. 336          De philosophia mundi , liv. I, ch. v à xiv. 337          Ibid ., liv. I, ch. i : VI , t. CLXXII, p. 43-6. 338          Ibid ., t. IV, ch. xl. 339          VI , t. CLXXII, p. 49-c-d, 50-a. 340          VI , t. CLXXII, p. 51-54. Sans doute cette vision mécaniste se relie-t-elle à sa thèse sur la nature de l’âme ; selon lui, il faut attribuer aux corps toutes les actions communes à l’homme et aux bêtes (croître, sentir) et à l’âme, ce qui est particulier à l’homme (intelligence, raisonnement, mémoire), dualisme platonicien qui fait pressentir de loin le dualisme cartésien ( Philos, mundi , liv. IV, ch. xxix-xxxi). 341          VI , t. CLXXII, p. 56-a ; 58-d. 342          VI , t. CXXII, p. 92. 343          XXII , t. I, p. 234 sq. ; t. II, p. 133. 344          VI , t. CXLVIII. 345         Cf. Fournier, Revue des Questions historiques, 1890. 346         Hauréau, III , t. XXXI, 2 e partie, p. 201 sq. 347          VI , t. CLXXVIH, p. 119-a. 348          VI , t. CLXXXVI, p. 676-d. 349          VI , P. L ., t. CLXXVIII, p. 119-6 ; Hauréau, XXIV, t. I,p. 336, lit individualiter pour indifferenter . 350         Le troisième état de la pensée de Guillaume est connu par ses Sentences  ; cf. le fragment I dans G. Lefèvre, CVI , p. 25. 351         Fragments dans G. Lefèvre, Ibid ., p. 25. — 352         Lettre XVII. 353          VI , t, CLXXVIII, p. 343-352 ; il cite les Lettres à Lucilius , 51, § 4 sq. 354         Cousin, CIV , p. 1215 c-d. 355          Glossulae Porphyrii , éd. Geyer, p. 112. 356          Glossulae , p. 126 sq. 357          Theologia Christiana , p. 1217-c ; 1224-a. 358         Cf. Introductio ad Theol ., p. 84-85 (Cousin), Theologia Christiana , p. 322 ; 522-523 ; c’est Robert, LXXXIII , p. 193 sq. qui a identifié les auteurs des hérésies mentionnées par Abélard. 359         Assertion qui d’ailleurs a été critiquée par Guillaume de Champeaux comme l’apprend Abélard, dans sa Dialectique , p. 230. 360         Il s’agit de l’opuscule De eodem et diverso , écrit pour combattre les hérésies. 361         P. 519. 362         Cousin, CIV , p. 483-500. 363          VI , t. CLXXVIII, p. 351 ; 354-c. 364         Livre II, p. 67 (Cousin). 365          Theologia Christ ., liv. IV, p. 462. 366          Ibid ., p. 481-483 ; cf. p, 478 sq, 367 Introductio , liv. II, p. 88. sq. 368          Ibid ., p. 91-92. 369         Sur ces derniers points, cf. Robert, LXXXIII , p. 184, note. 370          Introduction , p. 46 ; p. 48 (Cousin). 371          Ibid ., p. 49. 372          Ibid ., p. 109. 373          Ibid . 374          Ibid ., p. 37. 375         P. 39-44. 376         P. 45. 377          Dialectique , p. 475. 378         On attribue souvent cette négation au nominalisme d’Abélard (Cf. O. Dittrich, XII , III, 71) ; mais de fait le réalisme, selon qui le genre humain est une essence qui se trouve tout entière en chaque homme, en Adam comme, en ses descendants, n’a rien à voir avec la doctrine du péché originel, commis par l’individu Adam. 379          VI , t. CLXXVIII, p. 979. 380         Grabmann, XXII. 381         Grabmann, Ibid., p. 118 ; VI , t. CLXV, p. 477. 382          VI , t. CLXV, p. 911-c. 383         Gilson. dans AHL VII, 1933, p. 22. 384         La Théologie mystique de Saint Bernard, Paris, Vrin, 1934, p. 80. 385          Sermo III , 5 ; VI , t. CLXXXIII, col. 331 (cité par Gilson, p. 86). 386         Sermo I, 3, VI , t. CLXXXIII, col. 647 (Gilson, p. 86). Cf. Sénèque, Ep. 108, 23 : Aliquid praecipientium vitio peccatur qui nos docent disputare non vivere. De Brevit. Vitae, ch. vii: Vivere tota vita discendum est. 387          La Théologie mystique de Saint Bernard , p. 219, citant Migne, VI, CLXXXIV, col. 404-406. 388         Lettre aux évêques et aux cardinaux de La Curie, VI , t. CLXXXII, p. 331. 389          VI , t. CLXXXII, p. 354 sq. 390          Ibid ., p. 357, Ep . 192. 391          Ibid ., Ep . 193. 392          Ibid ., p. 359. 393          Ænigma Fidei , VI, t. CLXXX, p. 407-c sq. 394          Ibid ., p. 409-a sq. 395          Ibid ., p. 418-b sq. 396          VI , t. CLXXX, p. 338-d. 397          Ibid ., p. 339-340. 398          Disputatio adversus Abaelardum , VI , t. CLXXX, p. 249-282. 399         Ce qu’avaient fait d’ailleurs d’autres théologiens que cite Rémusat CVIII , II, 307 ; Bède, Didascalicon , livre I : Pierre Lombard, Sentences , I, dist. 27 et 33. 400          VI , 180, p. 270-c. 401          Ibid ., p. 321-c. 402         Cf. De gratia et libero arbitrio , IX, 28 ; P. L . t. CLXXXII, p. 1016. « Seul le libre arbitre ne souffre absolument pas de défaut ni de diminution, parce qu’il y a, imprimée en lui, une image de la divinité éternelle et immuable. » Cf. Descartes, Méditation IV , Ed. Adam. t. IX, p. 45.) 403         Sermon sur le Cantique II, § 7. 404         Édition M.-M. Davy, p. 50 sq. ; p. 88. 405          Ibid ., p. 88. 406          Ibid ., p. 268. 407         P. 274 sq. 408          Ibid ., p. 54. 409          Ibid ., p. 82-84. 410          De triplici genere contemplationis , VI , t. CXCVIII, p. 806. On voit comment ces écrivains mystiques, les vrais continuateurs du platonisme, ont préparé, bien plus que les dialecticiens, le spiritualisme moderne. 411          VI , t. LXIV, 1265-c-1268-b. 412         Règle toute verbale qui revient à dire qu’on ne peut penser un être qu’avec des caractères positifs, fût-ce au moins celui d’être. 413          Ibid ., 1268-c-1269-d. 414          Ibid ., 1270-1279. 415         Cf. p. 1294 sq. les longs développements relatifs à la personne. 416          VI , t. LXIV, p. 1268. 417         Cf. De intellectibus , dans les Œuvres d’Abélard, de Victor Cousin, p. 742-743 ; cf. les fragments publiés par Hauréau, III , 5, p. 293 et 296, et réédités par Bauemker, II , IV, 1, 105 et 108. 418          Regulae theologicae , VI , t. CCX, p. 621-a. 419          VI , t. CX, p. 445. 420          VI , t. CX, p. 443-444. 421         Édition Cousin, t. II, p. 608. 422          VI , t. CCX, p. 305-430. 423         Liv. I, ch. ii, iii et xxxv. 424         Liv. I, ch. iii. 425         Liv. I, ch. xxx-xxxi. 426         Ce qui prouve quelle était encore la faveur de Jean Scot au milieu du XII e siècle. 427          De Sacramentis , I ; VI , t. CLXXVI, p. 329-330. 428         Ibid., p. 231-232 : Secundum rationem aut supra rationem. 429         Omnia disce, videbis postea nihil esse superfluum, VI , t. CLXXVI, p. 800-c. 430         Constat quod omnes artes naturales divinae scientiae famulantur ; et inferior sapientia recte ordinata ad superiorem conducit, VI , t. CLXXVI, p. 185-bc. 431          XXII , II, 31. 432         Mathematicae proprium est actus confusos inconfuse per rationem attendere, VI , t. CLXXVI, p. 758-b. 433          Didascalicon , VI , t. CLXXVI, p. 752-764. 434         De nihilo nihil, in nihilum nil posse reverti, Perse, Satires, III, 84 ; VI , t. CLXXVI, p. 746-6. 435          VI , t. CLXXV, p. 116-117. 436          De Trinitate , I, 4 ; VI , t. CXCVI, p. 892. 437          VI , t. CXCVI, p. 72-a. 438          VI , t. CXCVI, p. 894-895. 439          Ibid ., 894. 440         Richard paraît s’y référer ( VI , t. CXCVI, p. 894-b) : « Nous voyons que les choses qui n’étaient pas auparavant passent à l’acte. » 441         Cf. M. Lenglart, CXIII, ch. ii et iii. 442          VI , t. CXCVIII, De triplice genere , § 22. 443          VI , t. CCVII, p. 23-a. 444          Ibid ., p. 18-a. 445          Ibid ., p. 231. — 446          VI , t. CCXII, p. 19-a. 447                 é        dit. M.-M. Davy, p. 108. 448          Charitas , mot que Pierre de Blois est un peu étonné de rencontrer chez Cicéron et qu’il lui reproche de ne pas bien comprendre. 449          Ibid ., p. 122. 450         Ibid., p. 512-514. 451         Cf., p. 526, les sources diverses de l’affection. 452         P. 492. 453          Ibid ., p. 562. 454          VI , t. CLXXXVI, 639-1010 ; cf. R.-M. Martin, CXIV , t. I : Quaestiones de divina pagina , Louvain, 1932. 455         Grabmann, XXII , II, p. 328 sq. 456          VI , t. CXCII, p. 965-1112. 457          VI , t. CCXI, p. 783-1280. 458         Cf. Grabmann, XXII , II, p. 393. 459         Édition dans Pitra, Analecta sacra , II, 6-154, 585-623, et Spicilegium solesmense , III, 1-108. 460         J. Warichez, Les «  Disputationes  » de Simon de Tournai , Louvain, 1933. — Extraits dans Hauréau, XXIV , III, 250-259, et analyse dans Grabmann, XXII , II, p. 537 sq. et 543. 461         Analyse dans Grabmann, XXII , II, p. 552 sq. 462          VI , t. CCXI, p. 1092. 463         Cf. J. Warichez, CXVIII, loc. cit ., et M. Lehman. 464          VI , t. GCV, p. 25. 465         Liv. III, ch. iv ; VI , t. CLXXIX. Ce traité montre (liv. V) que le libre arbitre est l’image de Dieu en nous et que « Science et Sagesse, Justice et Béatitude consistent et sont fondés daus le libre arbitre ». 466         Cité par Grabmann, XXII , II, p. 125. 467         Cité par Grabmann, XXII , II, p. 125. 468         Liv. I, ch. vii et viii, VI , t. CXCIX. 469         Grabmann, XXII , t. II, p. 112, sq. ; on voit aussi ce que devient au Moyen Age la « philosophie pure » laissée à elle seule. 470          VI , t. CXCIX, p. 882 : « en ces matières qui sont douteuses pour le sage, j’ai déclaré depuis longtemps être académicien ». 471          Ibid . ; 859-d ; cf. liv. I, ch. v à x. 472         Liv. I, ch. v et xiii, fin. 473         Liv. IV, ch. xi-xx. 474         Liv. IV, ch. xxxiv sq. 475         Jean a fait dans le Polycraticus ( VI , t. CXCIX, p. 640) la liste des sujets interdits à l’intelligence : ce sont, outre les sujets physiques généraux (par exemple le temps, le lieu, la matière et le mouvement, les principes des corps), les problèmes classiques (les marées, les sources du Nil, etc.) et même beaucoup de problèmes moraux (usage, origine et fin des vertus, si tous les péchés sont égaux, etc.). 476         Ch. xxxxi. 477          VI , t. CXCIX, p. 540-a. 478          VI , t. CCX1I, p. 721. 479         Il cite, entre autres, avec Macrobe, la lettre de Plutarque à Trajan que connaît Jean de Salisbury, ainsi que Juvénal, Ovide et Virgile. 480         D’après le Contra Amaurianos composé par Garnier de Rochefort vers 1210 (édit. Bauemker). 481         D’après Guillaume Le Breton, De Gestis Philippi Augusti (dans A. Bouquet, Recueil des historiens , t. XVII, p. 83), il était fort habile en logique. 482         Esse omnium. 483         Chronique, Anvers, 1574, p. 393. 484          XV , t. V, p. 248-9. 485         Dans Hauréau, XXIV , II, p. 83 sq. 486         Duhem, XV , V, p. 252, fait remarquer que ce principe se trouve dans la Source de Vie d’Avicebron. 487         Dans un ouvrage dont le titre De tomis rappelle celui du livre de Jean Scot. Cf. Saint Thomas, Sup. Sent ., II, dist. XVII, qu. 1. 488         Albert, De causis , I, i, 1 ; Saint Thomas, Contra Gent ., liv. I, ch. xvii. 489         Albert Le Grand, Summa theologica , pars I, tr. II, quest. 72, membre 4, art. 2, et Summa de creaturis , pars II, quest. 5, art. 2. 490          Metaphysica , liv. I, tr. IV, ch, vii. 491         Munk, CXXVIII , p. 352 sq. 492         Duhem, XV , t. IV, p. 430. 493         Duhem, p. 436. 494         Le mode de production da’ intelligences motrices et des cieux est lt même que chez Al Farâbi. 495         Worms, dans Bauemker, II , t. III, p 30. 496         Duhem, XV , t. IV, p. 477. 497         Cité par Duhem, t. IV, p. 479. 498          Ibid ., p. 482-485. 499         Duhem, t. IV, p. 484. 500         Liber aphorismorum Avicennae de anima, § 23. 501          Ibid ., § 6 : « Toutes les fois qu’il se produit dans la nature un complexe convenant à une âme, alors l’âme arrive ». Cf. Compendium de anima , ch. iii, toute âme arrive ab extra , d’où ne suit pas d’ailleurs la possibilité de la mé-tempsychose, à cause de la proportion parfaite de chaque corps à chaque âme ( Aphor ., § 22). 502          Destruction de la Destruction , édit. de 1552, fol. 17, col. 3, 1. §5. Cf. Worms dans Bauemker, II , t. III, p. 51. 503         Carra de Vaux, p. 45. 504         Averroès nous dit que, dans sa Philosophie orientale , Avicenne identifiait Dieu avec la sphère céleste. Cf. Munk, CXXVIII , et Ibn Tofaïl. 505         R. Berthelot, L’Astrologie et la Pensée de l’Asie ( RMM , t. XLII, 1935, p. 211-213). 506         Cf. Munk, Mélanges de philosophie juive et arabe, p. 383 sq. 507         M. Horten, Die Philosophie des Islam , p. 120 sq. 508         Munk, Mélanges de philosophie juive et arabe, p. 410. 509         Cf. Munk, CXXVIII , p. 352 sq. 510          Destruction des Destructions , liv. III, ch. xxiii, p. 103, édit. de Venise 1560. 511          Destruction , p. 289-a, 292-e. 512          De Animae beatitudine , trad. Calo Calonymos, Venise, 1560, p. 356-a. 513          Abrégé de la Métaphysique , traité IV, p. 133-139. 514         De Animae beatitudine, p. 356-e. 515         Ibn Al-Arîf, Mahâsin-al-Madjâlis , édité et traduit par M. Asin Palacios, Paris, 1933 ; cf. RSPT , 1934, p. 413. Sur la continuation de la pensée mystique arabe en Espagne jusqu’au XV e siècle et sur son influence sur la mystique chrétienne du XVI e siècle, cf. Asin Palacios, Un précurseur hispano-musulman de San Juan de la Cruz , dans la revue Al Andalus , t. I, 1933, et la discussion de J. Baruzi, Problèmes d’histoire des religions , 1936, p. 111. 516          Fons vitae , liv. III, ch. vii., édit. Bauemker, p. 91-93. 517         Liv. V, ch. i, p. 257 ; cf. liv. I, ch. vii, p. 9. 518         Cf. Fons vitae , liv. IV, ch. x : « La communauté de toutes choses et leur rapport à l’unité montrent clairement qu’il y a une chose universelle commune à toutes et à laquelle toutes participent ; sinon, elles ne conviendraient en rien, et la diversité des leurs racines empêcherait la convenance dans leurs rameaux ». 519         Cf. p. 246, ligne 16, la gêne du disciple se demandant comment, puisque la diversité vient de la forme, les formes peuvent se réduire à une seule : à ce thème aristotélicien, le maître oppose le thème néoplatonicien dont il va être question. 520          Fons vitae , liv. III, §25. 521          Fons vitae , liv. III, § 28, p. 145,1. 2-5. 522          IV , § 15. 523          IV , § 6 (p. 223), et II , § 20 (p. 61). 524         Liv. III, § 25, p. 139. 525         L. IV, § 13, p. 240. 526         L. V, § 41. 527         L. III, § 55, p. 201. 528         L. V, § 31, p. 315. 529         L. V, § 41, p. 330. 530         Point n’est besoin, pour expliquer cette doctrine, d’avoir recours à une influence chrétienne, comme le fait Duhem, tellement est liée au judaïsme la doctrine d’un Verbe créateur, plus ou moins hypostasié. 531          Fons vitae , liv. III, § 2 et 3, p. 78. 532          In non-tempore , liv. III, § 3, p. 80,1 : C’est le mouvement éternellement achevé que Plotin attribue à l’intelligence. 533         T. III, p. 459. 534          Guide des Égarés , liv. I, ch. li-lvi. 535         Ch. lvii-lx. 536          Phys ., liv. VIII, ch. v, p. 256B, expliqué d’après Métaphys .,liv. XII, ch. vii. 537          Guide , liv. II, ch. i et ii. 538         Liv. II, ch. iii à xi. 539         Cf. liv. I, ch. lxxii. 540         Ch. xxi : C’est aussi ce que dit saint Thomas dans le Contra murmurantes . 541         Ch. xxv. 542         III e partie, ch. xvi à xxi. 543         Louis Bréhier, Le Schisme oriental du XI e siècle, p. 293. 544         H. Bidez, Revue de philologie , 1905, p. 323, qui montre qu’il a copié souvent le commentaire du Timée de Proclus. 545          Catalogue des Manuscrits alchimiques grecs , t. VI (publié par J. Bidez), p. 97-138 ; K. Svoboda, CXXXII . 546          Catalogue , p. 25-26. 547          Catalogue , p. 115. 548         Ueberweg, Grundriss , p. 356. 549         P. 11, édit. G. Bülow. 550         P. 5 à 11. 551         P. 23-24. 552         P. 33. 553         P. 24-25. 554         Duhem, XV , t. V, p. 263-265 ; cf. p. 271. Guillaume ne connaît de la Métaphysique d’Aristote que les dix premiers livres ; c’est dans le XI e qu’il aurait trouvé une théorie des intelligences motrices bien différente de celle d’Avicenne. 555         Cité par Duhem, p. 272. 556         Cf. les citations dans Duhem, XV t. V, p. 26S-270. 557         Cf. A. Masnovo, Guglielmo d’Auvergne ( Riv. di fllos. neosc . XIX, 1927, p. 32 sq.), citant le De Trinitate , écrit de 1223 à 1228. 558         M. Baumgartner, dans Beiträge , II. Il est aisé de voir qu’elle n’est rien que la théorie de la Somme d’Alexandre de Halès (cf. p. 270). 559         Cité par Duhem, XV , t. V, p. 279. 560          De universo , cité par Duhem, XV , t. V, p. 282. 561         M.-M. Gorce, CXLII , p. 99. 562         Gorce. p, 76-108. 563         Duhem, XV , t. V, p. 323-326. 564          De anima , t. II, p. 37. 565         Duhem, XV , t. V, p. 320-322 ; J. Rohmer, CL . 566          XV , t. V, p. 330. 567         Duhem, XV , t. V, p. 284. 568         Ed. Baur, dans II , t. IX, p. 105, cité par Duhem, XV , t. V, p. 341-342. 569          De unica forma omnium , éd. Baur, II , t. IX, p. 106-111. 570          De veritate , éd. Baur, p. 135. 571         Cité par Duhem, XV , t. V, p. 346-348. Le Roman de la Rose , commencé par Jean de Meung vers 1240 et achevé par Guillaume de Lorris vers 1270, nous fait voir quelle était la popularité du platonisme. Le Roman parle de Dieu qui fit le monde : « Dont il portait en sa pensée La belle forme pour-pensée Toujours en pardurableté » (v. 16731-33), et ailleurs de sa « chambrière », Dame Nature, qui tisse incessamment toutes les choses : « A l’exemplaire des Idées Qui, devant les choses crées, Sont en la pensée divine » (v. 16827) ; sur le sens philosophique du Roman, voir l’édition de M. Gorce, dans la Collection des textes rares ou inédits, éditions Montaigne, 1933. 572         On sent au XIII e siècle le besoin de renouveler les encyclopédies vieillies du début du Moyen Age. Un minorite, Barthélémy l’Anglais, écrit, de 1225 à 1240, un De proprietatibus rerum , encyclopédie en dix-neuf livres où il utilise les écrivains syriens et arabes ; au milieu du siècle, Vincent de Beauvais, en son Speculum majus , cite, avec Albert et saint Thomas, Al Farâbi, Isaac Israëli et Avicébron. Et l’on sait l’importance des ouvrages qu’Albert le Grand a consacrés aux sciences naturelles. 573          De inchoatione formarum , édit. Baur, p. 52. 574          Fons vitae , p. 25. 575          In Rempublicam , édit. Kroll, p. 199, 19. 576          De Principiis , édit. Ruelle, t. II, p. 219,18. 577          De luce , édit. Baur, p. 60. 578          Summa , traité I, ch. xii; édit. Baur, II , t. IX. 579         Traité III, ch. iii. 580         Traité V, ch. xix. 581         Traité X, ch. v ; contrairement à Guillaume, il identifie la distinction entre forme et matière à la distinction, issue de Boèce, entre quo est et quod est . 582         Traité XI, ch. iv, p. 463. 583          Sermo IV de rebus theologicis , 15, t. V, p. 571. Cité par Gilson, CLVII , p. 115. 584          II Sententiae , 1 ; t. II, p. 16 ; Gilson, p. 180. 585         Gilson, p. 320, d’après I Sentent . 8, 2 ; t. I, p. 171. Il faut remarquer à quel point la question est ici mal posée par Bonaventure ; l’ubiquité de l’âme est démontrée par Plotin parlant en pur philosophe et en disciple de ce Platon, à qui Bonaventure reproche la thèse contraire ; et saint Augustin, qui, selon Bonaventure, le sait par la foi, a en réalité emprunté la thèse de Plotin. 586         Jules d’Albi, CLVIII , p. 164-190 ; Gorce, CXLIII , p. 164 sq. 587          I Sentent ., 8, 1 ; t. I, p. 153 ; cité par Gilson, p. 133. 588          I Sentent ., 1, 3 ; t. I, p. 41. 589          In Hexam ., I ; t. V, p. 332 (Gilson, p. 141). 590          In Hexam ., XII, 11 ; t. V, p. 386 (Gilson, p. 150). 591          I Sentent ., 45, 2 ; t. V, p. 804 (Gilson p. 176). 592          II Sentent ., 1, 2 ; t. II, p. 44-45 (Gilson, p, 192). 593          I Sentent ., 3, 1 ; t. I, p. 72 (Gilson, p. 202). 594          II Sentent ., 16, 1 ; t. II, p. 395 (Gilson, p. 201). 595          In Hexam . II, 20 et 21 ; t. V, p. 340 (Gilson, 206). 596         Bonaventure et tous ceux qui adhèrent à son opinion suivent ici la règle de Boèce : « La forme qui est sans matière ne pourrait être un sujet » ( De Trinitate , ch. ii Gilson, p. 304). 597          II Sentent ., 3, 1 ; t. II, p. 89. 598          II Sentent ., 3,1 ; t. II p. 99. 599          II Sentent ., II, 3. 1 ; t. II, p. 106. 600          Ibid ., p. 109. 601         Cf. Gilson, CLVII , p. 159 ; p. 310. La théorie de la pluralité des formes découle de sa doctrine plutôt qu’elle n’y est exposée. 602          II Sentent ., 18,1 ; t. II, p. 440 (Gilson, p. 287). 603          I Sentent ., 3, 2 ; t. I, p. 86 (Gilson, p. 332). 604         Gilson, p. 338-340. 605          II Sentent ., 24,1 ; t. II, p. 569 (Gilson, p. 352). 606          ibid ., t. II, p. 571. 607          I Sentent ., 17, 1 ; t. I, p. 301 (Gilson, p. 359). 608          De myst. Trinit ., I, 1 ; t. V, p. 49 (Gilson, p. 361). 609         Gilson, p. 363. Il est clair que cet itinéraire est celui de Platon et surtout de Plotin : conversion des choses à soi, puis aux choses divines, jusqu’à l’extase, et qu’il a été adopté, non inventé par le christianisme. 610         O. Dittrich, XII, t. III, p. 97-100. 611          II Sentent ., 39, 2 ; t. II, p. 911 (Gilson, p. 404). 612          II Sentent ., 25,1 ; p. 599 ; p. 603 (Gilson, p. 392-393). 613          II Sentent ., 25, 1 ; t. II, p. 607 (Gilson, p. 410). La vertu surnaturelle de la charité est d’ailleurs susceptible de progrès chez l’homme. Cf. La France franciscaine , Documents, t. XIX, 1936, p. 143 sq. 614         Contra Gentiles, II, 4. 615         Gorce, CXLII , p. 118. 616         Sur le problème posé par cette Somme qui, postérieure à celle de saint Thomas, ne l’utilise pas et qui revient à des opinions augustiniennes, auparavant condamnées (notamment sur la matière dans les anges), cf. Gorce, CXLII , p. 132-135, d’après qui cette Somme est une compilation. 617         Ulrich Dahnert, CLXIII , p. 3, — Fr. Pelster, CLXVI . 618         Il commente ainsi qu’Albert les Noms divins et le livre Des causes , dont, il découvre l’identité avec les Éléments de théologie de Proclus. 619         Gorce, CXLII , p. 313-316. 620          Opus tertium , éd. Brewer, p. 30. Il est vrai que, ailleurs ( Opus minus , p. 325 sq), il montre l’insuffisance d’Albert « qui n’a jamais enseigné la philosophie et ne l’a entendu enseigner à aucune école », qui ignore des sciences, fondamentales comme la perspective. 621         Duhem, XV , p. 424-429, citant Albert, De Causis , lib. I, tract. III, ch. viii. 622         Duhem, p. 429, citant Metaphysica , lib. XI, tract. III, ch. vii. 623          Physica , liv. VIII, tract. I, ch. xv. 624          Sentent ., dist. XIV, art. 6 (Duhem, t. V, p. 447-448). 625          Metaphysica , lib. XI, tract. I, ch. vii. 626          II Sentent ., dist. II, a. 2 (Roland-Gosselin, Le De ente de saint Thomas , p. 175) 627         C’est-à-dire de ceux qui, avec saint Bonaventure, admettent une matière spirituelle. De anima , III, tr. 2, ch. i (Roland-Gosselin, 96). 628         Cf. Roland-Gosselin, p. 97-98. 629         Ed. Borgnet, t. IX, p. 452 (Gorce, CXLII , p. 141). 630          Metaphysica , liv. XI, t. I, ch. ix (Duhem, XV , V, p. 461). 631          De veritate , II, a. 12 : L’adhésion de foi est incomparablement plus forte que toute autre, parce qu’elle provient non pas de l’intellect seul, mais de la volonté qui incline l’intellect à donner son assentiment à ce qu’elle croit. 632          In Boet., De Trinitate , 1, qu. 2, a. 3. 633          Summa theol ., I , qu. 85, art. 1. 634          I Somme theol ., qu. 14, a. 2. 635         Cf. Ennéade V, 5, 2, sur l’intériorité des intelligibles dans l’intelligence. 636          Ibid ., art. 5. 637          I Somme , qu. 88, a. 1. 638          I Somme , qu. 15, a. 2. 639          De celesti hierarchia , ch, xii, citée par saint Thomas, I Somme , qu. 84, a. 2. 640          Contra Gentiles , IV, ch. xiii. 641          I Somme th ., qu. 14, a. 7. 642          Ibid ., a. 6, 13. 643          Ibid , a. 4. 644          I Somme th ., qu. 45, a. 2. 645         Qu. 57, a. 4. 646         Cf. la restriction, par ex. I Somme , qu. 88, a. 1 ; qu. 86, a. 5. 647         Qu. 86, a. 5. 648          I Somme , qu. 84, a. 1. 649          Ibid ., a. 2. 650         Qu. 86, a. 1, (Cf. L. Noël, CLXXVII t. I, p. 161). 651          I Somme , au début des articles 1, 2, de la qu. 87, et des art. 1 er et 3, de la qu. 88. 652          I Somme , qu. 79, a. 7. 653          I Somme , qu. 56, a. 3. 654          I Somme , qu. 12, a. 12. 655         Liv. I, ch. xiii. 656         Parce que le concours de plusieurs principes distincts ne saurait constituer une réalité nécessaire. Saint Thomas vise moins ici le polythéisme des Gentils que le dualisme des Manichéens ou le trithéisme des Ariens ( Contra Gent ., I, ch. xlii). 657          Physique , II, iii, 195-6 25. 658         Qu. 45, a. 4. et 5. 659         Cf. De aeternitale mundi contra murmurantes. 660          I Somme , qu. 45, a. 5. 661         Qu. 103, a. 6. Dieu gouverne immédiatement toute chose, quoiqu’il fasse exécuter ses desseins par l’action des créatures les unes sur les autres 662          Contra Gent ., II, ch. xxix. 663          Ibid ., I, ch. lxvi. 664          I Somme , qu. 25, a. 6. 665         Cf. Eth. à Nicom ., liv. I, ch. iv, et le Commentaire d’Averroès. 666         M. Grabmann, CLXXV . 667         J. Maritain, CLXXIX , p. 66. 668         Duhem, XV , t. V, p. 487. 669         A. Forest, CLXXII , p. 159. 670         Cf. le passage de Kleutgen, La philosophie scolastique , cité par Forest, p. 164, note, et Duhem, p. 503. 671          De potentia Dei , qu. 3, a. 5, ad 2. 672         Cf. Roland-Gosselin, CLXXXV , p. 198. 673         De potentia Dei, ibid. 674          Quodlibet , XII, qu. 5, a. 5. « Complément » de l’essence est le mot employé par Plotin pour désigner les propriétés qui ne peuvent être séparées de la substance, tel que le blanc dans le cygne ou dans la céruse. 675          I Somme , qu. 50, a. 2. 676         Quaestio disputata de spiritualibus creaturis, a. 1. 677          V Ennéade , 8, 7, 18 ; II Ennéade , 7, 3. 678          De spiritualibus creaturis , a. 3 ; Forest, CLXXII , p. 174. 679          II Ennéade , 7, 3. 680          De spirit. creaturis , a. 3, Forest, p. 175 ; cf. Aristote, Metaph. Z , 13, 1039, a. 3-8 (Forest, p. 179). 681         Cf. A. Forest, p. 182, n. 1. 682          Summa theologiae , IX, tract. V, cap. VI. 683          I Somme , qu. 118, a. 2 : Et ideo alii . 684          III Somme , qu. 50, a. 4 et 5. 685         Avicébron, Fons Vitae , p. 40. 686          Métaphys. Z , 6, 1045-6, 16. 687          Contra Gent ., II, ch. lxviii. 688         A. Forest, CLXXII , p. 275. 689          I Somme , qu. 47, a. 1. 690         De substantiis separatis, ch. vii. 691         Cf. Roland-Gosselin, CLXXXV , p. 112. 692          Somme , II a , I æ , qu. 109, a. 3. ; II a , II æ , qu. 24, a. 2. 693         I a , II æ , qu. 62, a. 1. 694         Somme, I a , II æ , qu. 63, a. 4, 695          Ibid ., qu. 19, a. 5. 696          Ibid ., qu. 19, a. 5. 697          I Somme , qu. 83, a. 1. 698          Ibid ., a. 3. 699         Cf. Jean Laporte, CLXXVII . 700          Somme , I a , II æ , qu. 113, a. 3. 701          Somme , I a , II æ , qu. 113, a. 3. 702          Somme , I a , II æ , qu. 10, a. 10. — 703         I, II æ , qu. 94, a. 2. 704         Qu. 90, a. 2 ; cf. Suzanne Michel, CLXXX , p. 51. 705          Ibid ., qu. 94, a. 2. 706          Ibid ., a. 4. 707          Ibid ., a. 6. 708          Somme , I a , II æ , qu. 90, a. 3. 709          De regimine principum , liv. I, ch. ii; J. Zeiller, CLXXXVIII , p. 25 710         Somme, I a , II æ , qu. 105, a. 1 ; J. Zeiller, CLXXXVIII , ch. iii. 711         Qu. 96, a. 4 : saint Thomas songe surtout ici aux impôts qui surchargeaient le peuple et qui étaient mal distribués. 712         I a , II æ , qU. 96, a. 4. 713          Somme , I a , II æ , qu. 96, a. 5. 714          De regimine principum , I, ch. xiii; Zeiller, CLXXXVIII , ch. v. 715          Somme , II a , II æ , qu. 11, a. 3 et a. 4. 716         P. Mandonnet, CXCVI , p. xviii et p. xxvii-xxx. 717         Cf. D. Salman, CXCIX , p. 38-64. 718         Mandonnet, CXCVI (textes), p. 68 ; comparer M. Grabmann, CXCV , p. 137, où saint Thomas est. cité. 719         Mandonnet (textes), CXCVI , p. 133. 720         Mandonnet, CXCVI (textes), p. 152-171. 721         Mandonnet, CXCVI (textes), p. 164. 722          Id ., p. 57-58. 723         Mandonnet, CXCVI (études critiques), p. 192-193 ; (textes), p. 176 et 189. 724         Mandonnet, CXCVI (études), p. 193 et notes. 725         II, ch. xxxi-xxxviii. 726         Par exemple, clans le chapitre vii: adhuc alitent... ; procedunt autem . 727         Comparer ch. vii : patet autem ... et Siger, p. 168 : sed et sunt . 728         Cité par Mandonnet, CXCVI (études), p. 109. 729         Cf. ibid ., p. 105 ; et textes, p. 29. 730          Ibid ., p. 35. 731         Mandonnet, p. 237, n. 2, 732         Mathieu d’Aquasparta, Quaestiones de fide et cognitione , éd. Quaracchi, 1903, p. 291. Cf. E. Gilson, CCVI . 733         Quaestiones de fide, p. 233. 734          Ibid ., p. 252. 735          Quaestiones disputatae , éd. Quaracchi, p. 207-208. 736          Ibid ., 215. 737          Ibid ., p. 203, 205, 220. 738         Daniels, CCIV . 739          Quaestiones disputatae  , éd. Quaracchi, p. 235. 740         Uebehweg, p. 458 ; d’après Daniels, Festgabe für Bauemker , p. 313. 741          I Somme théologique , qu. 7, art. 1. 742         Non est aliquid conceptum in intellectu, quod non erat prius in sensu. 743          I Somme , qu. 2, a. 1. 744          Quodlibet I , qu. 10, éd. de Venise, 1608, t. I, p. 13, col. 3, et p. 14, col. 2. 745         Cf. la discussion du Correctorium corruptorii , art. 27, p. 154. 746         Dans Correctorium corruptorii, p. 521. 747         Cf. p. 323. 748         Cf. De Wulf, Introduction, CCXVI , p. 98. 749         Par exemple, Guillaume de la Mare, Correctorium , inséré dans R. Klapwell, Correctorium corruptorii , art. xxxi (édit. de Cologne 1624, p. 125). 750         Les philosophes belges, t. II, p. 7 s q. 751          Contra Gent ., II, ch. lviii ; cf. Godefroi de Fontaines Quodlibet , I, 7, p. 107. 752         Cf. Correctorium corruptorii , art. xxxii, éd. de Cologne, 1624, p. 210. 753         Godefroi de Fontaines p. 103-104. 754         Cf. l’ensemble de la discussion, ibid ., p. 113-117. 755         Cf. p. 319. 756         Cf. Godefroi de Fontaines, p. 156-157. 757         Tertium Quodlibetum, p. 163-164. 758          Ibid ., 165-170. 759         P. 170. 760         Tract. V, ch. v, p. 328-329 ; cf. Roland-Gosselin, CLXXXV , p. 202-203. 761         Traité publié par Krebs, CCIX , pars II, ch. i. 762          Quodlibet , I, qu. 10. 763         Mandonnet, appuyé par Roland-Gosselin, soutient que saint Thomas est bien l’auteur de cette distinction ; Chossat (L’Averroïsme de saint Thomas, Arch. de Ph., vol. IX, cahier III, p. 129-177) veut que Gilles de Rome soit le premier à l’avoir soutenue peu avant 1276 ; en 1316, dit-il, un tiers seulement des Dominicains l’attribuait à saint Thomas. Pourtant les textes de Gilles cités par Chossat ne rendent pas un son différent de ceux de saint Thomas ; pour celui-ci, l’existence était déjà « l’acte et le complément de l’essence » (p. 153), et nous ne voyons pas que, par existence, saint Thomas entende l’ esse que la forme donne à la matière. 764         Sicut materia ab agente, dit la Condamnation de 1277, art. 161. 765         Art. 150-152 et 157-169. 766         Art. 153-156. 767         O. Lottin, CCXII . 768          Quodlibet , III, qu. 17. 769         O. Dittrich, XII , t. III, p. 182. 770         O. Lottin, CCXIII . 771         A. Pelzer, CCXIV . 772          De Ecclesiastica potestate , CCXV , ch. iv, p. 11 ; cf. Hugues, VI , t. CLXXVI, 418-c. 773         Ch. vi, où est suivi saint Augustin, De Trinitate , III, ch. iv. On sait que le traité de Gilles préparait la bulle Unam sanctam , de Boniface VIII, du 2 novembre 1302. 774         Cf. sur ce point les excellentes réflexions de B. Landry, CXLIII , p. 101, 775         Cité par B. Landry, CXLIII , p. 148. 776         Mandonnet, CXCVI (textes), p. 176. 777         Mandonnet (étude critique), p. 244-246. 778         Cf. Duhem, XV , t, V, p. 375-411. 779          Opus majus , II, 3-4, CCXIX , édit. Bridges. 780          Ibid ., p. 43 ; on trouve dans la Bible même des connaissances physiques, comme celle de la cause finale de l’arc-en-ciel qu’a ignorée Aristote ! Ct. Carton, CCXXI , p. 59. 781          Ibid ., p. 57. 782          Opus majus , III, p. 120-121 ; I, p. 39-40, p. 67, p. 124-125 ; II, p. 462. 783          Ibid ., II, p. 108. 784         Carton, CCXXI , p. 147. 785          Opus majus , III, p. 22 ; II, p. 169-180 ; cité par Carton, CCXXI , p.-7-8. 786         Cf. Carton, CCXXI , p. 55. 787          Ibid ., p. 89. 788          Opus majus , III, p. 7. 789         Carton, p. 272. 790         Sur le conflit entre Augustiniens, cf. Carton, L’expérience mystique , etc., p. 178-185, particulièrement 178, n.4 et 179, n. 3. Cf. Opus majus , III,48-49. 791          Opus tertium , p. 74. 792         Cf. Carton, CCXXI , p. 160-161. 793         Compendium philosophiae, p. 397-398, trad. Carton, L’expérience physique, p. 54. 794         Little, Roger Bacon Essays , p. 31. 795         Carton, CCXXI , p. 56 ; Avicenne en médecine, Alhazen en optique, Pline en zoologie, telles sont ses constantes autorités. 796         Carton, CCXXI , La synthèse doctrinale , p. 13. Opus majus , II, 2. 797          Opus majus , I, 113. 798         Cf. Carton, CCXXI , L’Expérience physique , p. 87 sq., qui cite Pierre de Maricourt (cité par Bacon lui-même), qui, dans ses recherches sur l’aimant, emploie un procédé analogue, et le dominicain Thierry de Fribourg, qui résout le problème de l’arc-en-ciel. Plusieurs des expériences citées par Bacon se trouvent déjà dans les Météorologiques d’Aristote (III, 4). 799         Cf. Carton, CCXXI , L’Expérience physique , p. 64-67. 800          Opus majus , 11, 173. 801          Opus tertium , p. 110. 802         Cf. Landry, CXLIII , p. 69-73. 803         Carton, CCXXI , La synthèse doctrinale , p. 83, note. 804         Landry, CXLIII , p. 76-82. 805         Mandonnet, CXCVI (étude critique), p. 241. 806          Analyt. post ., liv. II, cb. xiii. 807         Cité par Michalski, CCXLV , p. 15. 808         Cf. Michalski, CCXLV , p. 15-30. Par décret de 1340, on est obligé d’interdire à la faculté des arts l’emploi des distinctions qui rendaient une même opinion fausse ou vraie selon le sens que l’on donne aux mots ; Michalski, CCXLIII , p. 27. 809          In Sentent ., I, d. 8, n. 12. 810          Ibid ., I, d. 3, n. 10 ; cf. Landry, CCXXX , p. 293-294. 811          II Sentent ., dist. 12, qu. 2. 812          Reportata parisiensia , III, dist. 16, qu. 1, n. 13. 813          II Sentent ., dist. 18 ; t. VI, p. 708-801. 814          Report, paris ., IV, dist. 43, qu. 2, n. 5 à 7 ; cf. Landry, CCXXX , p. 170-171. 815          I Sent ., dist. 3, qu. 3, n. 10. 816          I Quodl ., n. 2. 817          I Sent ., dist, 3, qu. 3, n. 24. 818          Theorema , 16, n. 14-19. Il est vrai que le P. Ephrem Longpré ( CCXXXI , p. 112-113) conteste l’authenticité du Theorema , mais seulement parce qu’il ne trouve pas un accord suffisant entre la doctrine de ce Theorema et le fait que Duns Scot admet par ailleurs des preuves de l’existence de Dieu ; on pourrait tout aussi bien dire que ce désaccord manifeste une logique interne de la pensée de Duns Scot, qui arrive comme malgré lui à des conséquences qu’il ne voudrait pas accepter. Cf. d’ailleurs la discussion de J. Baudry, CCXXVIII , 1934, p. 175. 819          Reportata paris ., dist. 37, qu. 2, n-4. Cf. Landry, CCXXX , p. 232-233. 820         Guillaume de Nottingham, dans Ludwig Meier, CCXXXIII . Meier édite (p. 257-266) un commentaire de cet oxfordien, mort en 1336, sur la distinction 22 du livre I er des Sentences . 821         Guillaume de Nottingham, ibid ., p. 259. 822         B. Jansen, CCXXIX , p. 317-344, 517-544. 823         Guillaume de Nottingham, p. 263. 824          I Sent ., d. 8, q. 4, n. 18. 825          Opus Oxon ., II, d. 6, q. 2, n. 8. 826          Ibid ., IV, d. 49, q. 4. 827         Cf. Ottmar Dittrich, XII , III, 15C-154 ; Opus Oxon ., II, d. 42, qu. 4, n. 5. 828          I Sentent ., d. 3, q. 7. 829          I Sentent ., d. 35, n. 10. 830          Ibid ., d. 39, n. 23, cité par Landry, CCXXX , p. 320. 831         Cf. Aug. Faust, XVII, II, p. 251. 832         Cf. Paul Vignaux, CCXXXV , p. 10-11 ; Rep. par ., IV, d. 1, qu. 5, n. 2 ; d. 46, qu. 4, n. 8. 833          Id ., p. 19 ; Op. Oxon ., 1, d. 22, qu. 3, n. 26. 834         Landry, CCXXX , p. 31-86. 835         Cf. P. Vignaux, Humanisme et théologie chez J. Duns Scot ( La France franciscaine, Recherches , III e série, t. XIX, 1936), montrant comment Duns Scot rattache la dignité de l’homme à la théologie. 836         Cf. P. Vignaux, CCXXXV , p. 43-95. 837         Cf. J. Baudry, CCXXXIX , Archives, 1934, p. 299 sq. 838         Cf. Abbagnano, CCXXXVI , p. 1-52. 839          Dialogues , III, traité II, liv. 1, ch. xxiii (Abbagnano, p. 312). 840         Cf. P. Vignaux, CCXLI . 841          I Sentent ., dist. 2, q. 7. 842          Sentent ., Prol., qu. 1. 843          II Sent ., qu. 25. « On peut donner un assentiment ferme et certain à un complexe sans aucune évidence. » 844         Expositio aurea, Préf. du Periermeneias. 845          Sentent ., Prol., qu. 2. 846         Sur cette logique, cf. Abbagnano, CCXXXVI , p. 109-158 ; Michalski, CCXLIII , p. 42-46. 847         N. Abbagnano, CCXXXVI , p. 132. 848          II Sent ., q. 25. 849          Quodl ., V, q. 15. 850          Summa tot . Log ., Ill, 2, c. 27 ; Abbagnano, CCXXXVI , p. 157. 851         Abbagnano, p. 159. 852         Abbagnano, CCXXXVI , p. 165-173 ; ci. surtout Sentent ., Prol., q. 9. 853         Abbagnano, 173-181 ; cf. Summulae , I, ch. xv. 854         Abbagnano, 181-186 ; IV Sentent ., q. 4. 855         Abbagnano, 189-192 ; II Sentent ., q. 3 ; VI Quodlib ., q. 2. 856         Abbagnano, p. 217-229. 857         Abbagnano, CCXXXVI , p. 193-216. 858         Abbagnano, 243. 859         Abbagnano, 247-249. 860         Abbagnano, 249-252. 861         Abbagnano, p. 245-247. On sait comment Leibniz a tenu compte de la difficulté en imposant à la preuve ontologique la tâche de démontrer que la notion d’un être suprême n’est pas contradictoire, 862         Abbagnano, 256-260. 863         Abbagnano, p. 260-263 ; Centiloquium , concl. 47, 864         P. Vignaux, CCXXXV , p. 99. 865          Id ., p. 106. 866         P. Vignaux, p. 119-122. 867          Id ., 126 et 129. 868          Id ., p. 188. 869         Michalski, CCXLIII , p. 18-21. 870         Michalski, CCXLV , p. 31. 871         Michalski, CCXLV , p. 52-55 ; 48-52. 872         Pour tout ce qui précède, cf. les beaux travaux de Michalski, CCXLV , p. 48-74 ; CCXLIII , p. 38-40. 873         Chez tous ces critiques, Aristote n’est plus interprété chrétiennement, comme chez saint Thomas ; on en a la conception qui a persisté à la Faculté des Arts, où les commentaires d’Averroès font loi. Cf. Michalski, CCXLIV p. 25-27. 874         Michalski, CCXLIV , p. 34-48 ; CCXLV , p. 33-39. 875         Michalski, CCXLIV , p. 47-50. 876         C’est le prototype d’une conception qui survit chez Descartes et dont l’exposé de Plotin est déjà fort près ; cf. Ennéade , VI, 1, 29, dans la critique des Stoïciens : la théorie des « manières d’être » supprime toute autre réalité que celle de la matière. 877         Jeanne Ancelet-Hustache, CCLVIII , p. 115-120. 878         Denifle, CCL . 879         Krebs, CCLIII , Appendice, p. J61. 880         Krebs, CCLIII , p. 70-80. 881         Cf. textes dans R. N ., 1927, p. 69-85 ; Galvano della Volpe, CCLI , p. 116-124. 882         Grabmann, CCLII , a imprimé, après les Questions d’Eckart, la réfutation qu’en fit le franciscain Gonsalve de Vallebone. 883         Sermon latin inédit dans Grabmann, CCLII , p. 81 ; Galvano della Volpe, CCLI , p. 145. 884         Denifle, CCL , p. 537 ; cf. Pfeiffer, p. 263, 885         G. della Volpe, CCLI , p. 162. 886          Archiv ., p. 507 ; cité par G. della Volpe, CCLI , p. 241. 887         Textes cités par G. della Volpe, p. 202-207 ; Archives , p. 163 et 184. 888         G. della Volpe, p. 208-216. 889         G. della Volpe, CCLI , p. 216-238. 890         Les meilleurs instruments bibliographiques pour l’histoire de la philosohie du Moyen Age sont, jusqu’en 1925, le Grundriss der Geschichte der Philosophie d’Ueberweg, tome II, 11 e édition, et, à partir de 1925, les admirables bibliographies périodiques de la Revue des Sciences philosophiques et théologiques .

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