IX.

A l’égard d’Atala, on en a tant fait de commentaires, qu’il serait superflu de s’y arrêter. On se contentera d’observer que les critiques qui ont jugé le plus sévèrement cette histoire ont reconnu toutefois qu’elle faisait aimer la religion chrétienne, et cela suffit à l’auteur. En vain s’appesantirait-on sur quelques tableaux ; il n’en semble pas moins vrai que le public a vu sans trop de peine le vieux missionnaire, tout prêtre qu’il est, et qu’il a aimé dans cet épisode indien la description des cérémonies de notre culte. C’est Atala qui a annoncé et qui peut-être a fait lire le Génie du Christianisme ; cette sauvage a réveillé dans un certain monde les idées chrétiennes et rapporté pour ce monde la religion du père Aubry des déserts où elle était exilée.

Share on Twitter Share on Facebook