À ce titre, lecteur,
Il me semble te voir lâchant une grimace !…
Est-ce que notre auteur
Voudrait en terminant nous donner sa préface ?
Elle serait ici bel et bien à sa place.
C’est à la fin du livre, alors qu’il est connu
Et compris, qu’un auteur est vraiment bien venu
À nous parler de lui. Mais je n’ai nulle envie
De m’écarter ici de la route suivie.
Aux traits de censeurs irrités,
Assez d’autres témérités
Me tiendront exposé. Je puis faire connaître
En deux mots, cependant, ma pensée en ce point :
Cher lecteur, je n’espère point,
– Ni ne voudrais peut-être –
Voir approuver par tous Star, et ce qu’il aura
D’étrange, de nouveau, d’incréé jusque là.
Or, je veux qu’on le sache,
Le blâme ne saurait abaisser ma fierté.
Oh ! certe, au-dessous de ma tâche
Dans mes projets je suis resté ;
Mais je dis qu’il est bien de fléchir de la sorte !
Sous un vaste sujet que je ploie écrasé,
Qu’importe !
Si j’ai mal réussi, j’aurai beaucoup osé.
Puissent ces récits d’un autre monde
vous avoir fait oublier un instant
les misères de celui-ci.
DEFONTENAY.
FIN DE L’ÉPILOGIE ET DE STAR.