VI.

Alors son orbe immense au-dessus de leur front

Étendait dans l’azur sa puissante auréole,

Et posait sur le ciel un scintillant plafond

Pour sa gigantesque coupole.

Tous les feux des soleils épars au firmament,

Réfléchis sur ce disque, en traçant leurs empreintes

Capricieusement,

Y faisaient miroiter ombres, rayons et teintes.

À l’éclat de cet astre orné du coloris,

Des reflets les plus chauds et des tons de l’iris,

L’œil eût cru rencontrer la palette d’artiste

De l’ange qui, des cieux divin paysagiste,

Peindrait les mondes infinis

Sur les fresques du paradis.

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