Alors son orbe immense au-dessus de leur front
Étendait dans l’azur sa puissante auréole,
Et posait sur le ciel un scintillant plafond
Pour sa gigantesque coupole.
Tous les feux des soleils épars au firmament,
Réfléchis sur ce disque, en traçant leurs empreintes
Capricieusement,
Y faisaient miroiter ombres, rayons et teintes.
À l’éclat de cet astre orné du coloris,
Des reflets les plus chauds et des tons de l’iris,
L’œil eût cru rencontrer la palette d’artiste
De l’ange qui, des cieux divin paysagiste,
Peindrait les mondes infinis
Sur les fresques du paradis.