Sur ce monde plus de couleurs ;
La teinte des objets ne rend plus la limite
De leurs contours extérieurs :
Par des tons de lumière elle est ici décrite.
L’œil ne découvre incessamment
Que mille formes pénétrables,
Et poursuit successivement,
À travers chaque objet de ces lieux perméables
Aux regards exercés, ses explorations
Interminables,
Jusqu’aux profondes régions
Où la croûte du globe a ses fondations.
Pourtant, en regardant le plan géologique,
On voit que tout terrain n’est point achromatique
Et que des bans entiers dans ses couches compris
Reflètent en anneaux le charmant coloris,
Les teintes vives de l’iris.
Ce changeant phénomène aux Stariens explique
Ces éclairs colorés renvoyés dans l’éther
Et qui font à distance admirer Élier.