À Mademoiselle Julie Duvidal de Montferrier.

24 juin 1824.

Vos rares et aimables lettres nous causent à tous, mademoiselle, un vif plaisir, et je désire que vous soyez convaincue que personne n’apprécie plus que moi la belle âme et l’excellent cœur qui en dictent les moindres expressions. Je vous retrouve dans vos lettres telle que vous êtes : pleine de générosité, d’imagination et de raison, supérieure aux choses comme aux hommes et rehaussant des qualités déjà si cultivées par ce charme de naturel et de simplicité qu’est la véritable modestie. Permettez-moi d’épancher ici un peu librement ma haute estime pour vous ; mon Adèle vous exprimera mieux que moi notre tendre attachement.

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