À Mademoiselle Louise Bertin.

[6 juillet 1833.]

Vos lettres, si bonnes et si charmantes, mademoiselle, nous ont été au fond du cœur. Croyez que je suis à vous bien profondément. Je suis toujours heureux de déposer à vos pieds l’hommage d’une amitié, blessée quelquefois, toujours entière. Les ennemis qui essaient de me nuire ou de m’attrister sont au fond bien réellement impuissants. Il y a une chose qui m’est bien précieuse, c’est votre bonté pour moi, il y a une chose qui m’est bien sacrée, c’est mon dévouement pour vous. Vous êtes bien sûre, n’est-ce-pas, que rien ne peut rien contre ces deux choses-là ? Vous êtes comme une mère pour mes enfants, comme une sœur pour moi. Tout est là. Je vous baise les mains.

Victor H.

Rappelez-nous au souvenir de vos excellents et chers parents.

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