À Mademoiselle Louise Bertin.

15 février 1833.

Mademoiselle,

Voilà enfin le scénario en double copie, une pour vous, l’autre pour M. Véron. J’ai pensé que vous pourriez avoir besoin de ce plan détaillé sous les yeux.

Je suis toujours dans l’incertitude pour la dernière scène. Je vous assure que ce n’est qu’une misère et pourtant il est fort difficile de trouver quelque chose qui ne soit pas ou tout à fait détaché du poème, ou plat et commun.

D’après ce que vous m’avez dit l’autre soir, je suis de votre avis sur l’apothéose, et je donne le ciel au diable.

Je voulais vous porter en personne ce paquet hier au soir. Mais ma femme m’a mené de droit divin à Bertrand et Raton, qui nous a prodigieusement, merveilleusement et incomparablement ennuyés.

Je joins au scénario le manuscrit, et les quelques chiffons de papier qu’il contenait.

À bientôt, mademoiselle. Nous ne voyons plus Édouard ; mais nous vous aimons de tout notre cœur.

V.

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