À Paul Lacroix.

Je profite du premier éclair de loisir pour vous répondre, mon ami. Merci de votre bonne lettre. Mes yeux sont toujours bien malades, mais mon cœur est à vous.

Comment va votre bon frère ?

Renduel vous a-t-il remis votre exemplaire de Marie Tudor ?

Merci encore de tout ce que vous me dites sur Dumas, il a eu bien tort, je le plains. C’est un grand malheur de croire d’un ami ce qu’il a cru de moi. Il viendra me trouver tout honteux et me demander pardon quelque jour, je l’espère pour lui, et je lui pardonne en l’attendant.

Mettez-moi aux pieds de votre charmante femme. Je vous envie tous deux de tout mon cœur. Donnez-nous bientôt un de ces excellents livres qui consolent des mauvais.

Victor.

22 9bre.

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