1835.

À Lamartine.

Merci, mon illustre frère. Votre lettre m’est arrivée au moment où je lisais des vers divins qui sont de vous. J’étais avec le poëte au moment où l’ami est venu me serrer la main.

Vous avez raison pour le 4e acte. Cela tient à ce que la pièce n’est pas jouée comme je l’ai écrite. Lisez-la. Vous serez content du 4e acte précisément par le point que vous désirez. Mais les stupides impatiences des gens qui veulent toujours qu’on se hâte au théâtre, nous obligent souvent à n’y montrer que des raccourcis, surtout dans les derniers actes.

Heureusement la pièce imprimée nous venge de la pièce représentée.

J’irai chercher votre 4e volume.

Mettez-moi aux pieds de votre femme. Je suis à elle du fond de l’âme et à vous du fond du cœur.

Victor Hugo.

1er mai [1835].

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