À Adèle.

Chalon-sur-Saône, 18 octobre 1839.

Il faut que je te remercie aussi toi, ma Dédé, mon pauvre amour. Tu m’as écrit encore une charmante petite lettre que tu as datée, ce dont j’ai été très touché, car il n’y a que toi dans toute la famille qui songe à dater ses lettres. Te voilà donc de retour à Paris.

Chère enfant, tu as quitté avec courage tous les plaisirs de Villequier et tu t’es remise à travailler comme une bonne petite fille que tu es. Aussi ton petit papa t’aime. À bientôt, mon ange, embrasse pour moi ta mère comme tu l’as déjà fait, et Charlot aussi, et Toto aussi. Dans peu de jours je te rendrai tous les baisers que tu auras dépensés.

Ton petit papa.

V.

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