À Lamartine.

24 mars 1847.

Incedo per ignes. Tout ce que j’ai déjà lu de votre livre est magnifique. Voilà enfin la Révolution traitée par un historien de puissance à puissance. Vous saisissez ces hommes gigantesques, vous étreignez ces événements énormes avec des idées qui sont à leur taille. Ils sont immenses, mais vous êtes grand.

Parfois seulement, dans l’intérêt même de cette sainte et juste cause des peuples que nous aimons et que nous servons tous les deux, je voudrais que vous fussiez plus sévère. Vous êtes si fort que vous le pouvez, vous êtes si

noble que vous le devez. Mais je suis ébloui du livre et ravi du succès.

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