À F. Ponsard.

Paris, 3 décembre [1850].

Mon cher confrère,

Je vous remercie. J’ai lu votre livre. C’est une œuvre forte et vivante. Le souffle révolutionnaire y est mêlé au souffle humain. Vous avez su joindre un drame pathétique à l’épopée formidable que donne l’histoire. Et le style est excellent. Quand je vous verrai, j’aurai plaisir à causer avec vous de tout ce qui m’a touché et charmé.

Recevez mon meilleur serrement de main.

Victor Hugo.

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