À Auguste Vacquerie.

Bruxelles, lundi 5 janvier.

Je ne veux ici que vous serrer la main, cher Auguste. Vous pensez avec raison qu’il m’est impossible de rien résoudre en commun avec vous et notre cher Paul Meurice, quant à l’Avènement, tant qu’on ignore par quelles menottes la presse sera garrottée sous le Bonaparte. Vous me direz votre avis sur la proposition de Louis B.le plus tôt possible car il demande prompte solution. Cela ne pourrait-il pas aggraver la captivité de mes fils, et la vôtre, et celle de Meurice ? Question encore. Pesez tout cela. Vous êtes le sage, de même que vous êtes le vaillant.

À vous ex imo.

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