À Paul Meurice.

Marine-Terrace, 4 mai [1855].

Avez-vous reçu, cher poëte, il y a environ quinze jours, une grosse lettre de moi contenant le speech dont je vous envoie la réimpression en épreuve et vous disant que ce que vous vouliez bien désirer pour votre frère serait fait. Votre lettre à Auguste que je viens de lire nous laisse dans le doute à cet égard. Il est vrai qu’elle n’est pas datée (seul défaut que vous ayez. Ne pas dater vos lettres.) Répondez-moi vite. J’ai peur que nos adresses ne soient connues de la police de ce monsieur. Je vous envoie ce mot par Bruxelles et par Dumas ; confiez votre réponse au jeune Allix qui me la fera passer. Je vois que vous êtes en grand enfantement, et moi aussi. Vous allez avoir les Contemplations. Enfin ! direz-vous. J’aime mieux que vous disiez enfin que : déjà ! — Nous vous désirons, nous vous espérons, nous vous aimons.

V.

Comment va Mme de Girardin ?

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