À Paul Meurice.

25 mars.

Voici l’erratum des cent premières pages du tome II ; vous aurez le reste par le prochain courrier. Je me recommande à vous et à M. Claye. J’ai peur qu’on ne rattrape maintenant à mes dépens tout le temps qu’on a si... (mettez l’adverbe qualificatif) perdu. — Les fautes d’impression sont mes spectres. Veillez-y, cher et charmant poëte. Comme je suis heureux que ce livre vous plaise! Vous y êtes, et votre frère y est, c’est-à-dire que vous y êtes deux fois, et puisque vous habitez cette maison, je suis content qu’elle vous agrée. Si j’étais à Paris, je ne concéderais pas le moins du monde mon orthographe qui est la vraie. J’ai quelque dédain pour le dictionnaire de l’Académie. Dites-le, je vous prie, à mon honorable ancien condisciple M. Claye. Je suis augure, ce qui fait que je me fiche d’Isis. Le dictionnaire de l’Académie est une des plus tristes pauvretés qu’on puisse faire à quarante.

J’attends les bonnes feuilles que vous m’avez promises.

À vous et à vous.

Ex intimo corde.

Nous causerons dans ma prochaine lettre de ce qu’il y aura à faire pour la publication. Serrement de main à nos amis. Mes hommages à votre chère et gracieuse femme. Mon cher vieil ami Louis Boulanger est-il marié ? A-t-il reçu ma lettre ? — Remerciez M. de Girardin du portrait de Mme de Girardin qui nous a fait grand plaisir et que nous aimons.

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