À Albert Lacroix.

Hauteville-House, 18 janvier 1857.

Vos lettres, monsieur, sont d’un noble esprit et me donnent hâte de lire votre livre. J’ai tardé à vous répondre, ce que vous me pardonneriez aisément, si vous voyiez de quels travaux et de quelles affaires de tout genre je suis, à la lettre, accablé. Je vous lirai avec bonheur. Nous avons une religion intellectuelle commune. Vous avez la généreuse ambition d’être un des porte-flambeaux du progrès. En relisant vos deux lettres, empreintes de tant d’élévation, je sens que vous en êtes digne. Prenez donc rang, monsieur, en tête de la phalange des esprits en marche. Je vous tends la main.

Victor Hugo.

Share on Twitter Share on Facebook