À Adèle.

London.

Samedi 7 août [1859].

Vous voilà heureuses, vous avez Victor ; et nous encore amoindris. Revenez-nous donc bien vite tous les trois, car le gros morceau du groupe est maintenant à Londres.

Ma chère petite fille, Victor devant revenir samedi prochain (d’aujourd’hui en huit), c’est encore sept jours à attendre, et ces sept jours je les envoie à ta mère sous ce pli en un effet de 5 liv. 4 sch. (130 fr.) payable chez Sam. Dobrée comme à l’ordinaire.

Je suis content de ce que tu m’écris de Cœlina. Dis-lui de ma part qu’elle ne peut pas me satisfaire davantage qu’en vous servant bien. Prie Victor de s’informer des aquariums. Combien coûte le meilleur marché ? Est-ce solide ? Cela se met-il en plein air ? Serait-ce difficile à envoyer ici ? Le transport serait-il coûteux ? Dis-lui de répondre à toutes ces questions. Et puis je vous aime bien, ma chère trinité, la mère, la fille, et le doux esprit.

Je vous embrasse. À samedi.

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