À Nefftzer.

Hauteville-House, 24 9bre [1859].

Merci, cher et vaillant penseur. P. Meurice m’envoie ce que vous avez écrit sur La Légende des Siècles dans la Revue Germanique. J’ai lu cette noble et charmante page avec une profonde émotion. Chaque ligne m’a donné la sensation de votre main serrée.

Moi sur mon rocher, vous sur votre brèche, nous faisons la même œuvre. Nous luttons pour le droit, pour le progrès, pour l’humanité. Vous faites chaque jour dans le journalisme militant des actions d’éclat, et c’est un bonheur pour moi de vous dire, à travers la brume et l’orage de ma solitude, à quel point je suis vôtre ex intimâ mente.

Victor Hugo.

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