À Marie Hugo. [Carmélite.]

H.-H., 7 février 1860.

Tu as raison, chère Marie, de nous aimer toujours un peu car nous t’aimons bien. Je te sais heureuse, et c’est là une des douceurs de ma vie. Quand je t’écris, il me semble que c’est le sacrifice qui écrit au sacrifice. Nous obéissons à Dieu tous les deux. Il n’y a que cela de vrai sous le ciel.

Ta douce lettre nous a fait grand plaisir. Pense à nous, prie pour nous. Dieu écoute les anges ; il t’entendra.

Ma femme et moi nous t’embrassons tendrement.

Victor H.

Ta cousine et tes cousins t’envoient leur plus fraternel souvenir.

Ta belle-sœur Julie qui est chez moi en ce moment t’aime bien.

Share on Twitter Share on Facebook