À Paul Meurice.

Mercredi 4 juillet [1860].

Merci de tous vos excellents renseignements. Je vais faire le tri dans tous ces volumes, et je vous l’écrirai. Si, dès à présent, vous étiez à temps pour comprendre dans l’envoi immédiat des livres que vous nous annoncez, les annuaires de l’Institut et du bureau des longitudes, je vous en serais bien obligé. Soyez assez bon pour dire à Michelet que dès que j’aurai son livre sur la révocation de l’Édit de Nantes, je lui écrirai. C’est un fait que j’ai étudié de mon côté, et je lirai avidement le grand livre de Michelet. Ma femme vient de faire son bazar pour les petits enfants pauvres de Guernesey. Cela a extrêmement réussi. Dites à madame Paul que son exquise petite infante a fait merveille. Et vous, que faites-vous donc en ce moment ? Quelle œuvre forte, profonde et charmante nous préparez-vous ? Je suis avide de vous applaudir comme de vous voir. — À cet automne.

Je me suis remis aux Misérables dont l’affaire de Jersey m’avait un peu distrait.

Serez-vous assez bon pour faire remettre ces trois lettres ? À vous. Ex intimo.

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