À MM. Lacroix et Verboeckhoven.

5 septembre 1861.

Messieurs,

J’écris aujourd’hui même à mon fils, et je le charge de vous donner tous les éclaircissements que vous voulez bien désirer, voulant répondre de la façon la plus précise à votre ouverture honorable et franche. Mon fils vous communiquera ma lettre et pourra la compléter de vive voix. J’ai omis de dire que le droit de traduction ne pourrait être concédé par moi que pour un temps limité, double pourtant, de la durée d’exploitation du texte français.

Dans le cas où il vous conviendrait de donner suite à cette affaire sur les bases indiquées, les points secondaires pourraient être utilement débattus entre mon fils et vous, sauf à en référer à moi-même pour les résolutions définitives des difficultés.

Recevez, messieurs, l’assurance de mes sentiments très distingués.

Victor Hugo.

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