À Paul Meurice.

Hauteville-House. — 5 décembre [1861].

M. Lacroix vous porte ce mot. Je lui ai dit ce que vous êtes pour moi, un alter qui vaut mieux que l’ego. Je ne crois pas du tout que vous ayez le temps de faire pour les Misérables ce que vous avez si admirablement fait pour La Légende des Siècles. Ne vous gênez donc pas pour refuser net au nom de votre triomphe de cet hiver qui vous attend, vous réclame et vous accapare.

J’aurais des millions de choses à vous dire. Vous trouverez sous ce pli un bon de 400 fr. M. Lacroix vous remettra les 400 fr. en échange du bon. La première partie des Misérables est entre ses mains.

Sur les 400 fr. remettez, je vous prie, à mon cher petit Charles les 125 fr. de son mois de décembre, et soyez assez bon pour garder le surplus, en réserve.

Voudriez-vous bien transmettre à M. Hetzel le mot ci-inclus.

Je vous embrasse et je vous embrasse.

V.

Votre conseil fait loi. On imprimera à Paris, on fera deux éditions à la fois pour Paris, une in-8°, l’autre in-18 populaire. Vous voyez que vous n’avez qu’à parler.

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