À Auguste Vacquerie.

H.-H., 24 avril [1862].

Cher Auguste, j’ai grondé les belges. S’ils sont en retard, c’est archi-leur faute. Si on le voulait, on pourrait paraître le 1er mai. Depuis huit jours, ils ont le dernier bon à tirer de la troisième partie. Aujourd’hui j’ai envoyé la fin de la quatrième partie qui aura quatorze livres. Je commence demain la revision de la copie de la cinquième. Ces revisions de copie sont le labeur final. Les quatre derniers volumes auront de 450 à 500 pages chaque. Paris, j’espère, ne se plaindra plus qu’ils sont trop minces.

Il va sans dire que vous pouvez extraire d’Amy Robsart ce que vous voudrez. Seulement il faut que je retrouve le manuscrit. Dès que je serai hors de mon tourbillon, je le chercherai. Je vous ai envoyé il y a quinze jours dans une lettre à timbre bleu (d’un schelling) des portraits de moi avec des légendes derrière et ma signature pour MM. Texier, Delord, Louis et Alfred Huart, Guéroult, Nefftzer. Est-ce que vous n’avez pas reçu cet envoi ? Si cela a été intercepté, soyez assez bon pour le faire savoir à tous mes amis susnommés.

À vous et toujours à vous.

V.

Voudrez-vous remettre ce mot à P. Meurice ? et ce mot à M. Ch. Baudelaire.

Voudrez-vous dire à M. Pagnerre d’envoyer un exemplaire à M. de Girardin (fût-ce sur les miens) avec cette page en tête. C’est un oubli qu’il faut se hâter de réparer.

Et encore merci.

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