À Auguste Vacquerie.

Vianden, 7 août [1862].

Comme je pense à vous, cher Auguste, dans ce voyage fait avec Paul Meurice, et dont vous n’êtes pas ! Charles, Meurice et moi, trois cœurs qui vous aiment et à qui vous manquez. Nous disons à chaque instant : si Vacquerie était là ! Mais on dit que vous n’aimez pas les voyages. Eh bien, vous aimeriez les voyageurs ! Je suis sûr du reste que toutes ces merveilles vous enchanteraient, la grotte de Han, la Vanne-Péquet, La Roche, Houffalize, Clervaux, Vianden, où nous sommes en ce moment. Ce sont des rêves. Nature splendide ; édifices morts et terribles où il y a tout le passé. Je griffonne ce bonjour en courant. Soyez heureux où vous êtes et pensez un peu à nous, en faisant les belles choses que vous nous devez.

À vous profondément.

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