À Hector Malot.

Hauteville-House, 4 nov, 1862 (?)

Monsieur,

Vous venez d’être douloureusement frappé et la triste nouvelle m’arrive aujourd’hui seulement. Vous savez comme je vous aime ; laissez-moi vous dire que votre deuil est le mien. Vous êtes une nature tendre, mais ferme. Il y a du devoir dans l’acceptation du deuil et la vie est faite de ces sombres épreuves-là. Vous continuerez donc vaillamment votre œuvre de penseur. Courage, noble esprit.

Je m’incline avec vous dans cette ombre où vous souffrez et je vous serre la main.

Victor Hugo.

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