À Paul Chenay.

H.-H., 31 octobre [1862].

Merci, mon cher monsieur Chenay, de vos gracieuses et bonnes paroles. Je vous griffonne ce petit mot en hâte. Dites à M. Castel qu’il diminuera beaucoup ses chances en ne paraissant qu’en décembre. Les commandes d’étrennes se font, il doit le savoir et on le sait en librairie, dès le commencement de novembre. C’est donc à présent qu’il faudrait paraître ou au plus tard le 15 novembre. Envoyez-moi, par retour du courrier, dans une lettre sans marge, épreuve de mon portrait, du titre et des gravures retouchées par vous sur mes indications. Tout cela doit être plus que prêt ; priez M. Castel d’y joindre l’épreuve de ma lettre faisant préface et l’épreuve du titre imprimé et de la couverture. Vous m’enverrez le tout affranchi. Cela met bon à paraître dans huit jours ; il sera donc aisé de publier l’Album le 15 novembre. Répondez-moi, je vous prie, mon excellent et cher beau-frère, courrier par courrier. J’apprends avec grand plaisir que vous êtes content de vos affaires. Le succès est dû au talent. Recevez mon plus cordial serrement de main.

V.

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