À Albert Lacroix.

Hauteville-House, 29 mars [1863].

Je reçois, mon cher monsieur Lacroix, votre envoi et votre lettre du 24. Permettez-moi de vous rappeler que les épreuves que je réclame avec le plus d’insistance (déjà cinq fois, sans reproche) ce sont les épreuves des variantes très importantes que je vous ai envoyées en octobre 1862, voilà six mois, sur le nom de Pontmercy mal entendu à Waterloo par Thénardier, les changements portent sur un passage du mauvais pauvre (Tome VI) et de la bouteille d’encre qui ne réussit qu’a blanchir (Tome X). Je vous envoyais ces variantes en hâte, en vous demandant épreuve immédiate et en vous prévenant que je n’en avais pas gardé copie ; faites enfin droit, je vous prie, à ma réclamation (sixième fois), envoyez-moi épreuves de ces variantes nécessaires pour l’édition in-18, le plus tôt possible. Ce sont ces épreuves-là surtout que je demande. — J’ai fait toutes vos commissions, et vous pouvez compter sur tous nos amis ici. Madame Victor Hugo est à Paris depuis huit jours. Je lui enverrai votre lettre.

Il est inouï que M. Tarride nie le sixième de M. Hetzel. Auriez-vous la bonté de prier M. Jettrand d’en écrire de ma part à M. Hetzel, qui a probablement, traité ou lettre, de quoi confondre l’honnête Tarride.

Vous trouverez sous ce pli une lettre absolument inintelligible pour moi. Voudriez-vous prendre la peine de faire savoir au signataire de cette lettre que je n’ai su que par lui la nouvelle de cette réimpression des Châtiments commencée à Bruxelles. Aucune demande d’autorisation, aucune proposition d’affaire ne m’a été faite, et je ne comprends rien à ce petit mystère.

Je suis absorbé par le travail, et je vous écris en hâte pour que cette lettre parte par le packet attendu. Offrez mes hommages à madame Lacroix et croyez à mes plus affectueux sentiments.

V. H.

Share on Twitter Share on Facebook