À Lamartine.

Hauteville-House, 23 mai 1863.

Cher Lamartine,

Un grand malheur vous frappe ; j’ai besoin de mettre mon cœur près du vôtre. Je vénérais celle que vous aimiez.

Votre haut esprit voit au delà de l’horizon ; vous apercevez distinctement la vie future. Ce n’est pas à vous qu’il est besoin de dire : espérez. Vous êtes de ceux qui savent.

Elle est toujours votre compagne ; invisible, mais présente. Vous avez perdu la femme, mais non l’âme. Cher ami, vivons dans les morts.

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