À François-Victor.

Heidelberg, dimanche 6 7bre [1864].

Mon Victor bien-aimé, la caravane t’accepte avec enthousiasme. Busquet nous a quittés, Hetzel nous rejoint pour un jour, mais quand tu nous rejoindras, il n’y aura plus que nous trois (et peut-être Lecanu).

Si nous ne sommes pas le 12 à Trêves, ce sera un retard imprévu, mais très petit, d’un jour tout au plus. Tu nous attendras dans ce cas-là en visitant la ville qui est admirablement intéressante… Tâche de venir, mon Victor chéri. Nous ferons à quatre et dans une voiture à nous un bon petit voyage d’une dizaine de jours en Belgique, qui, je crois, te plaira. Quant à l’Angleterre, il faut y renoncer pour cette année, moi du moins. Mon travail me réclame et d’ailleurs l’affaire que tu sais exige que quelqu’un soit à Hauteville-House, en cas d’incident.

Je t’offre ce petit voyage belge, comme une récompense de ton admirable et vaillant travail. Pars tout de suite, viens avec nous, sois heureux et rends-nous heureux. Ainsi rendez-vous le 12 7bre, à Trêves.

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