À Jules Janin.


Hauteville-House. [Mai 1864].

Oui, mon glorieux et cher compagnon de travail en ce grand xixe siècle, oui, mon éloquent confrère, j’aime la louange à la condition qu’elle soit élégante, noble et haute, à la condition qu’elle ait toutes les grâces et toutes les fiertés du style, à la condition qu’elle vienne d’une conscience sereine et d’un cœur vaillant, à la condition qu’elle soit magistrale et douce, à la condition qu’elle soit signée Jules Janin. De mon côté, je tâche de n’en pas être indigne ; quand vous passez dans mon ombre, mes branches saluent ; je suis la forêt et vous êtes le consul.

Tuus.

Victor Hugo.

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