H.-H. 15 mai [1865].
Mon cher Monsieur Lacroix,
J’hésite à publier cette année quoi que ce soit. J’aurai deux ouvrages terminés, le roman et Les Chansons des rues et des bois. Mais je voudrais me mettre tout de suite à 93, et ces deux publications me prendraient en correspondance et en correction d’épreuves cinq ou six mois, ce qui m’effraie. J’ai peu d’années devant moi, et plusieurs grands livres à faire ou à finir. C’est ce qui me rend si avare de mon temps. Enfin, je songerai à tout ce que vous voulez bien me demander. Vous savez combien je suis votre ami, et vos conversations avec mon fils François-Victor ont dû éclairer bien des choses dans votre esprit. J’aurai probablement bientôt occasion de vous serrer la main à Bruxelles, ainsi qu’à vos honorables associés, mes amis.
Bien vôtre,
Victor H.