À M me Victor Hugo. À ses fils.

H.-H., 15 mai [1865].

In haste, comme nous disons, nous autres anglais. Ce matin j’ai reçu cette dépêche électrique du comité italien. Talbot, là par hasard, l’a copiée pour le Star. Je t’envoie l’original pour L’Indépendance. Il me semble que le comité italien m’écrivant du milieu de la fête et me donnant des nouvelles de la statue de Dante, c’est beau. Au reste, vous êtes tous trois mon grand conseil privé, et vous déciderez. Tout ce que vous faites est bien fait. Mon Victor, je paierai ces 8 sh. pour ton fiacre et je ne veux pas de remboursement. — Ces dames ont commencé aujourd’hui le collationnement de la copie de Julie sur mon manuscrit. Tu sais quel zèle elles y mettent.

Ceci n’est pas une lettre. C’est un monosyllabe, un oui envoyé à tout ce que vous dites et à tout ce que vous faites. À bientôt. Je vous embrasse mes trois bien-aimés. À bientôt, à bientôt.

V.

Ce mot pour M. Lacroix. Les journaux italiens annoncent avec grand éclat la réception de ma lettre.

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