À François-Victor.

H.-H., 22 novembre [1865].

Voici, mon Victor une traite de 1 200 fr. sur Paris. Ces 1 200 fr. se décomposent ainsi. Je t’envoie aussi sous ce pli les deux premières pages pour MM. Chrétien de L’Yonne et J. Lesire. Dis à M. Verboeckhoven de leur faire remettre les exemplaires à Paris.

L’intention du journal de Charleroi est bonne, mais les chiffres pour Les Rayons et les Ombres et N. D. de Paris sont loin d’être exacts.

Je t’enverrai une lettre d’un professeur de lycée qui me parle de toi et de ta traduction-monument avec enthousiasme. Tu vois que j’ai un bon morceau de mon orgueil en toi, et dans mon Charles. Savez-vous que vous êtes tous deux de fiers arguments en faveur de l’hérédité ? Mais chut ! N’invoquons pas l’exception contre la règle.

Je t’aime profondément, mon Victor. Tu es bon et charmant.

V.

J’ai écrit à notre excellent ami Gustave Frédérix. Je pense qu’il vous a communiqué ma lettre. Mon Victor, dis à M. Verboeckhoven que samedi 25 peut-être, ou au plus tard au courrier suivant qui vous arrivera mercredi 29, il recevra le premier volume des Travailleurs de la mer avec toutes les indications nécessaires pour imprimer vite et bien. Je pense que je pourrai livrer les deux autres volumes dans le courant de décembre. Il sera donc facile de paraître fin janvier. Je corrigerai autant d’épreuves à chaque courrier qu’on m’en enverra.

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