À Albert Lacroix.

H.-H., 15 Xbre 1866.

J’attends toujours, mon cher monsieur Lacroix, les nouveaux détails que m’annonçait votre lettre. Dans la communication d’épreuves qui me sera faite, je recommande expressément de ne pas m’envoyer l’article de Louis Blanc, mon éminent et excellent ami. Voici pourquoi :

L’article de Louis Blanc est sur l’Ancien Paris. Or, dans ma préface, j’indique, et c’est là mon sujet, le rôle de Paris dans le passé, dans le présent et dans l’avenir. Dans les pages sur le passé, je pourrais me rencontrer avec Louis Blanc, et il importe, s’il y a rencontre, qu’elle soit fortuite ; aussi je vous prie, ainsi que mon vaillant et cher ami Louis Ulbach, de ne point me communiquer le travail de Louis Blanc. Il va sans dire que je suis parfaitement tranquille sur la nuance démocratique de ce travail, nécessairement très beau, mais je n’ai pas la même tranquillité pour beaucoup d’autres

noms.

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