À Auguste Vacquerie.

H.-H., dim. 21 janvier [1866].

Le temps me manque, le jour me manque, les yeux me manquent. Que de choses pourtant j’aurais à vous écrire !

Si vous voyez M. Lacroix, dites-lui de vous montrer une lettre que je lui écris aujourd’hui même. Elle vous mettra au fait de bien des choses. Il y a contre moi une coalition d’écrivains, et contre lui une coalition de libraires. Je lui recommande de vous consulter en tout.

Quand passe votre drame annoncé ? Le succès paraît m’être désormais violemment refusé. Aussi est-ce dans votre triomphe que je mets ma réussite. Qu’on vous applaudisse et je dirai : tout est bien.

V.

Serez-vous assez bon pour transmettre ce pli à Guérin et cet autre à M. Albert Glatigny qui m’écrit de Lille sans me donner son adresse. Vous la savez peut-être.

Si vous croyez que ce petit fait vaille la peine d’être communiqué à la presse, je vous l’envoie.

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