À Gustave Doré.

Hauteville-House, 18 décembre 1866.

Jeune et puissant maître,

Je vous remercie. Ce matin, à travers une tempête digne d’elle, votre magnifique traduction des Travailleurs de la mer m’est arrivée. Vous avez tout mis dans ce tableau, le naufrage, le navire, l’écueil, l’hydre et l’homme. Votre pieuvre est épouvantable et votre Gilliatt est grand. C’est là une belle page ajoutée à votre in-folio d’œuvres charmantes et terribles.

Ce spécimen splendide de mon livre exige le reste. Dieu, vous, et l’éditeur le voulant, il est certain que cela sera. Je serai pour vous l’occasion d’un monument de plus.

Je vous envoie mes applaudissements et en remerciement mes effusions les plus cordiales.

Victor Hugo.

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